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40% des logements présentent au moins un problème de qualité de l’air intérieur

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Selon une enquête de l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI), 40% des logements présentent au moins un problème de qualité de l’air intérieur. Selon certaines études, l’air intérieur serait plus nocif que la pollution extérieure. Une information inquiétante quand on sait que la pollution atmosphérique est à l’origine de 42000 décès prématurés par an en France. Ainsi, au-delà de ses fins environnementales en influant sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la baisse de la pollution de l’air représente un enjeu sanitaire bien réel.

Dans le viseur : Peintures, solvants, cloisons, revêtements des sols, produits d’entretien, de bricolage… Et l’humidité et les émanations de produits chimiques sont présentes dans une majorité des bâtiments alors même que nous passons 80 % de notre temps dans des espaces clos. Cette pollution entraînerait des maladies respiratoires et des allergies. Selon le ministère : « La mauvaise qualité de l’air intérieur peut […] provoquer des troubles de la santé : pathologies du système respiratoire (rhinites ou bronchites), maux de tête, fatigue, irritation des yeux, nausées… L’ensemble des maladies allergiques (asthme, conjonctivite, allergie alimentaire, etc.) concerne 25% à 30% de la population dans les pays industrialisés. »

Une campagne de prévention menée
Et le risque est tel que cette question s’est depuis invitée dans le débat public notamment dans les réflexions menées dans le cadre du Grenelle de l’environnement 1 et 2. Depuis le 1er septembre 2013, tous les matériaux de construction doivent porter une étiquette indiquant leur niveau d’émissions polluantes dans l’air. De plus, un dispositif de surveillance de la qualité de l’air intérieur dans les lieux accueillant des enfants a été mis en place. La première échéance concerne les crèches et les écoles maternelles qui devront avoir réalisé pour la première fois la campagne de mesures avant le 1er janvier 2015. Un plan national pour la qualité de l’air intérieur a été lancé suite aux engagements pris lors de la conférence environnementale de septembre2012.

Enfin, cette pollution de l’air serait très coûteuse. Le coût de la mauvaise qualité de l’air intérieur en France représenterait entre 10 et 40 milliards d’euros par an, dont 1 milliard pour le remboursement des médicaments anti-asthmatiques selon l’étude européenne « EnVIE ».
Pour certains, l’architecture même des bâtiments serait également en cause à travers la volonté de réduction de la consommation énergétique et le renforcement de l’isolation de l’habitat qui entraînent un confinement des bâtiments. Pour remédier à cela, une seule chose à mettre en place : la ventilation de son intérieur en ouvrant ses fenêtres 10 minutes par jour…

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Le chiffre du moment : 42 millions de tonnes …

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déchets électroniques et électriques

déchets électroniques et électriques

C’est le « chiffre » du moment, ou plus précisément, selon le dernier rapport de l’Université des Nations-Unies, 41,8 millions de tonnes. Il représente le tonnage de déchets électroniques et électriques (DEEE) de 2014, au niveau mondial. Ces déchets représentent un immense gaspillage des ressources de la planète, moins d’un sixième été recyclé en vue d’une seconde « vie ». Economiquement, le gâchis n’est pas moindre, puisque le recyclage de ces déchets représenterait 48 milliards d’euros de ressources réutilisables selon le rapport de l’Université des Nations-Unies.

Avec ces déchets, si l’on pense immédiatement aux produits types téléphones mobiles, ordinateurs, etc. ce ne sont pourtant pas eux qui représentent l’essentiel de ce gâchis, avec 3 millions de tonnes, soit « seulement » 7 % des déchets électroniques et électriques de l’année dernière. La plupart de nos déchets électroniques et électriques proviennent en effet de l’électroménager :

– 12,8 millions de tonnes de petits équipements (tels que les aspirateurs, micro-ondes, grille-pain, rasoirs électriques et des caméras vidéo) ;

– 11,8 millions de tonnes de gros équipements (machines à laver, sèche-linge, lave-vaisselle, cuisinières électriques et panneaux photovoltaïques) ;

– 7 millions de tonnes de réfrigérateurs et congélateurs ;

– 6,3 millions de tonnes d’écrans ;

– 3 millions de tonnes de petit matériel des technologies de l’information et de communication (téléphones portables, tablettes, ordinateurs, etc.) ;

– 1 million de tonnes de lampes.

Néanmoins ces catégories ne sont pas toutes identiques quant à leur impact environnemental. Les éléments électroniques et électriques seuls représentent une part proportionnellement moindre dans de l’électroménager que dans des smartphones par exemple. Toutefois, le gaspillage des ressources de la planète est colossal : fer (16,5 millions de Tonnes), plastiques (8,6 mT), verre traité au plomb (2,2 mT), cuivre (1,9 mT), aluminium (220 000 T), gaz impactant pour la couche d’ozone (4400 T) etc. L’or illustre très bien l’impact de ces déchets sur la ressource planétaire. Pour l’essentiel non recyclé, les 300 tonnes d’or mises à la poubelle en 2014 représentent 11 % de la production mondiale d’or de 2013. Il en est de même pour de nombreuses autres ressources de la planète, avec parfois des pourcentages de gaspillages encore supérieurs. Enfin, ces déchets représentent également un tonnage considérable de matières toxiques tels mercure, cadmium, chrome, plomb, chlorofluorocarbones, qui se retrouvent pour l’essentiel dans l’environnement, faute d’une collecte et traitement spécifiques.

Si le rapport souligne que les USA et la Chine sont les deux pays qui génèrent le plus de déchets électroniques et électriques (plus d’un tiers à eux deux), au niveau des individus, les Américains et les Chinois sont dépassés (largement pour les seconds) par les Européens. Les Norvégiens sont en effet les premiers producteurs de déchets électroniques et électriques au monde (28,4 kg), puis suivent les Suisses (26,3 kg), les Islandais (26,1 kg), Danois et Britanniques, quand les Américains sont neuvièmes et que les Chinois n’apparaissent pas dans le top 40, avec une production comprise entre 5 et 10 kg/an. De leur coté, les Français se placent en huitième position.

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60% des espèces et 77% des habitats en situation défavorable

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60 % des espèces et 77% des habitats évalués dans l’analyse 2007–2012 demeurent dans un état de conservation défavorable, selon  le rapport 2015 de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE)

Un tableau plutôt noir se dresse devant nous via ce rapport paru il y a quelques jours. un court extrait : « Le principal changement par rapport à l’analyse portant sur les années 2001–2006 est le pourcentage d’estimations dont l’état de conservation était qualifié d’inconnu, passant de 31 % à 17 % pour les espèces et de 18 % à 7 % pour les habitats, illustrant ainsi l’amélioration de nos connaissances et de nos bases factuelles. Une forte proportion des espèces (60 %) et des habitats (77 %) évalués dans l’analyse 2007–2012 demeurent dans un état de conservation défavorable. Les modifications méthodologiques réalisées entre les deux analyses empêchent de savoir si ces valeurs représentent une détérioration de leur état ou reflète une amélioration de nos bases de connaissances. Par ailleurs, même si la réponse sociétale à la perte de biodiversité est plus importante aujourd’hui, les actions positives peuvent prendre un certain temps avant d’impacter son état. L’une des réussites les plus marquantes est illustrée par l’expansion du réseau de zones protégées de Natura 2000 qui représente maintenant 18 % de la surface terrestre de l’UE et près de 4 % des eaux marines contrôlées par l’Union. La conservation et la gestion de ces zones protégées ainsi que d’autres zones définies au niveau national (et le renforcement de leur cohérence par le développement d’infrastructures vertes comme les corridors écologiques) représentent une étape essentielle pour la protection de la biodiversité de notre continent ».

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14,2% de l’énergie en France est renouvelable

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La part des énergies renouvelables (EnR) dans la consommation finale brute d’énergie en France est de 14,2 % en 2013.
La part des énergies renouvelables (EnR) dans la consommation finale brute d’énergie en France est de 14,2 % en 2013, à comparer aux 15 % prévus par la trajectoire du plan national d’action en faveur des EnR (cible : 23 % en 2020).
La biomasse solide (bois-énergie, fraction biodégradable de la biomasse solide) représente à elle seule 46 % de la consommation finale brute d’EnR, l’hydraulique 23 %.
Les progrès observés depuis 2005 proviennent principalement du développement des biocarburants (+ 2,3 millions de tonnes-équivalent pétrole (Mtep), du bois-énergie (+ 1,9 Mtep), des pompes à chaleur (+ 1,4 Mtep) et de l’éolien (+ 1,3 Mtep).

enr

Source : Commissariat général au développement durable

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