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23,5 millions d’euros C’est le montant des investissements d’avenir…

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…en faveur de la rénovation énergétique des bâtiments.

Dans le cadre de l’appel à manifestations d’intérêt (AMI) « bâtiments et îlots performants » piloté par l’Ademe pour le compte de l’État, les investissements d’avenir ont cofinancé 4 projets pour contribuer à atteindre les objectifs de réduction de consommation énergétique. Mis en place en 2009, les investissements d’avenir doivent soutenir les entreprises innovantes en France.

« La réduction de notre consommation d’énergie sur le long terme implique ainsi de favoriser le développement de nouveaux matériaux d’isolation, d’équipements de production de chaleur innovants ou encore de systèmes multifonctions de pilotage des consommations d’électricité, utilisés pour le chauffage, l’éclairage, les procédés industriels mais aussi de plus en plus pour des consommations spécifiques avec la multiplication des appareils ménagers », peut-on lire dans un communiqué de novembre 2013

Dans cette optique, les investissements d’avenir ont misé sur 3 projets développant des solutions portant sur l’isolation. Le projet Ibis a pour ambition de concevoir des solutions bio-sourcées durables, économiques et à faible impact environnemental, pour la rénovation des constructions antérieures à 1950. Le projet Viper est une solution d’isolation intérieure intégrant des PIV (Panneaux Isolants sous Vide), garantissant de très hautes performances tout en minimisant l’épaisseur du système. « La résistance thermique ajoutée sera de l’ordre de 2,5 m2K/W, soit l’équivalent d’une dizaine de centimètres d’un isolant classique. » Toujours dans le domaine de l’isolation mais cette fois-ci une solution d’isolation thermique par l’extérieur : WOOD’ITE qui joue la carte du bois. Ce projet qui va démarrer en mars 2014 par le développement d’outils numériques va se déployer sur 3 sites en Bretagne pour faire la démonstration des objectifs visés : 40 kWh EP/m²/an dans des opérations de rénovation.

Autre secteur soutenu : l’éclairage. Selon l’Ademe, l’éclairage en France, hors éclairage public, représente 10 % des consommations annuelles d’électricité soit 49 TWh/an. Pour contribuer aux économies d’énergie, le projet Smartlight cherche à automatiser le réseau d’éclairage afin de l’adapter aux besoins de l’utilisateur. Les résultats visés par ce type d’éclairage intelligent ? Les gains estimés liés à l’utilisation des LEDs couplée à une gestion intelligente de l’éclairage sont de l’ordre de 50 %, selon les usages et l’état initial.

Dans un contexte où le bâtiment est responsable de plus de 40 % de l’énergie consommée en France et de près de 25 % des rejets de gaz à effet de serre, la rénovation thermique des logements dans le parc existant est l’un des principaux chantiers. Les objectifs de la France en matière de climat sont de diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050 et en matière de consommation d’énergie : une baisse de 38 % dans le secteur du bâtiment en 2020 et une réduction de moitié de la consommation d’énergie finale à l’horizon 2050;.

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Le chiffre du moment : 42 millions de tonnes …

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déchets électroniques et électriques

déchets électroniques et électriques

C’est le « chiffre » du moment, ou plus précisément, selon le dernier rapport de l’Université des Nations-Unies, 41,8 millions de tonnes. Il représente le tonnage de déchets électroniques et électriques (DEEE) de 2014, au niveau mondial. Ces déchets représentent un immense gaspillage des ressources de la planète, moins d’un sixième été recyclé en vue d’une seconde « vie ». Economiquement, le gâchis n’est pas moindre, puisque le recyclage de ces déchets représenterait 48 milliards d’euros de ressources réutilisables selon le rapport de l’Université des Nations-Unies.

Avec ces déchets, si l’on pense immédiatement aux produits types téléphones mobiles, ordinateurs, etc. ce ne sont pourtant pas eux qui représentent l’essentiel de ce gâchis, avec 3 millions de tonnes, soit « seulement » 7 % des déchets électroniques et électriques de l’année dernière. La plupart de nos déchets électroniques et électriques proviennent en effet de l’électroménager :

– 12,8 millions de tonnes de petits équipements (tels que les aspirateurs, micro-ondes, grille-pain, rasoirs électriques et des caméras vidéo) ;

– 11,8 millions de tonnes de gros équipements (machines à laver, sèche-linge, lave-vaisselle, cuisinières électriques et panneaux photovoltaïques) ;

– 7 millions de tonnes de réfrigérateurs et congélateurs ;

– 6,3 millions de tonnes d’écrans ;

– 3 millions de tonnes de petit matériel des technologies de l’information et de communication (téléphones portables, tablettes, ordinateurs, etc.) ;

– 1 million de tonnes de lampes.

Néanmoins ces catégories ne sont pas toutes identiques quant à leur impact environnemental. Les éléments électroniques et électriques seuls représentent une part proportionnellement moindre dans de l’électroménager que dans des smartphones par exemple. Toutefois, le gaspillage des ressources de la planète est colossal : fer (16,5 millions de Tonnes), plastiques (8,6 mT), verre traité au plomb (2,2 mT), cuivre (1,9 mT), aluminium (220 000 T), gaz impactant pour la couche d’ozone (4400 T) etc. L’or illustre très bien l’impact de ces déchets sur la ressource planétaire. Pour l’essentiel non recyclé, les 300 tonnes d’or mises à la poubelle en 2014 représentent 11 % de la production mondiale d’or de 2013. Il en est de même pour de nombreuses autres ressources de la planète, avec parfois des pourcentages de gaspillages encore supérieurs. Enfin, ces déchets représentent également un tonnage considérable de matières toxiques tels mercure, cadmium, chrome, plomb, chlorofluorocarbones, qui se retrouvent pour l’essentiel dans l’environnement, faute d’une collecte et traitement spécifiques.

Si le rapport souligne que les USA et la Chine sont les deux pays qui génèrent le plus de déchets électroniques et électriques (plus d’un tiers à eux deux), au niveau des individus, les Américains et les Chinois sont dépassés (largement pour les seconds) par les Européens. Les Norvégiens sont en effet les premiers producteurs de déchets électroniques et électriques au monde (28,4 kg), puis suivent les Suisses (26,3 kg), les Islandais (26,1 kg), Danois et Britanniques, quand les Américains sont neuvièmes et que les Chinois n’apparaissent pas dans le top 40, avec une production comprise entre 5 et 10 kg/an. De leur coté, les Français se placent en huitième position.

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60% des espèces et 77% des habitats en situation défavorable

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60 % des espèces et 77% des habitats évalués dans l’analyse 2007–2012 demeurent dans un état de conservation défavorable, selon  le rapport 2015 de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE)

Un tableau plutôt noir se dresse devant nous via ce rapport paru il y a quelques jours. un court extrait : « Le principal changement par rapport à l’analyse portant sur les années 2001–2006 est le pourcentage d’estimations dont l’état de conservation était qualifié d’inconnu, passant de 31 % à 17 % pour les espèces et de 18 % à 7 % pour les habitats, illustrant ainsi l’amélioration de nos connaissances et de nos bases factuelles. Une forte proportion des espèces (60 %) et des habitats (77 %) évalués dans l’analyse 2007–2012 demeurent dans un état de conservation défavorable. Les modifications méthodologiques réalisées entre les deux analyses empêchent de savoir si ces valeurs représentent une détérioration de leur état ou reflète une amélioration de nos bases de connaissances. Par ailleurs, même si la réponse sociétale à la perte de biodiversité est plus importante aujourd’hui, les actions positives peuvent prendre un certain temps avant d’impacter son état. L’une des réussites les plus marquantes est illustrée par l’expansion du réseau de zones protégées de Natura 2000 qui représente maintenant 18 % de la surface terrestre de l’UE et près de 4 % des eaux marines contrôlées par l’Union. La conservation et la gestion de ces zones protégées ainsi que d’autres zones définies au niveau national (et le renforcement de leur cohérence par le développement d’infrastructures vertes comme les corridors écologiques) représentent une étape essentielle pour la protection de la biodiversité de notre continent ».

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14,2% de l’énergie en France est renouvelable

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La part des énergies renouvelables (EnR) dans la consommation finale brute d’énergie en France est de 14,2 % en 2013.
La part des énergies renouvelables (EnR) dans la consommation finale brute d’énergie en France est de 14,2 % en 2013, à comparer aux 15 % prévus par la trajectoire du plan national d’action en faveur des EnR (cible : 23 % en 2020).
La biomasse solide (bois-énergie, fraction biodégradable de la biomasse solide) représente à elle seule 46 % de la consommation finale brute d’EnR, l’hydraulique 23 %.
Les progrès observés depuis 2005 proviennent principalement du développement des biocarburants (+ 2,3 millions de tonnes-équivalent pétrole (Mtep), du bois-énergie (+ 1,9 Mtep), des pompes à chaleur (+ 1,4 Mtep) et de l’éolien (+ 1,3 Mtep).

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Source : Commissariat général au développement durable

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