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12 000

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12 000 entreprise

12 000 entreprise

12.000, c’est le nombre d’entreprises adhérentes qui pourraient avoir signé, d’ici à fin 2015 la charte « Objectif CO2 » visant à la réduction des émissions de CO2 par les acteurs du secteur transport, selon les objectifs de la Confédération française du commerce interentreprises (CGI).

Porté par l’ADEME, ce programme vise à développer une mobilité durable pour le secteur du transport avec dans le panel des mesures pouvant êtres mises en place : l’écoconduite, la mise en circulation de véhicules plus respectueux de l’environnement ou  l’amélioration de la chaîne logistique. L’enjeu n’est pas négligeable puisque la part du secteur des transports (marchandises et voyageurs) dans la consommation finale totale d’énergie est aujourd’hui de 30% (contre 13% en 1960). La charte « Objectif CO2 » pourrait ainsi contribuer à atteindre les objectifs de la France de réduction des émissions de 20% d’ici 2020 pour l’ensemble des transports.

Le transport routier de marchandises
37 000 entreprises, 557.000 poids lourds, 5 869 000 véhicules utilitaires légers et 349.000 emplois : Le secteur des transports représentait, en 2010, 26,1% des émissions totales de gaz à effet de serre du pays. Pour ce qui est du CO2 seul, le transport routier comptaient en 2010 pour 32% des émissions nationales dont 8,3% pour les poids lourds.

Lancée officiellement en décembre 2008, la charte s’inscrit dans une démarche globale de lutte contre le changement climatique et plus précisément de réduction des émissions de CO2 et ambitionne d’aider les entreprises du TRM (Transport Routier de Marchandises) à réduire leur consommation de carburant et ainsi faire des économies substantielles… L’objectif est également de mettre en lumière les nombreux autres avantages dont les entreprises pourraient tirer profit, au-delà de l’argument économique précédemment évoqué. En effet,  les entreprises pourraient bénéficier d’avantages « indirects » en faisant notamment évoluer leur image et faire pencher la balance de leur côté dans une démarche commerciale et en récoltant également un bénéfice environnemental en participant à la réduction des émissions de CO2.

Les premiers signataires…et après ?
En octobre 2012, 720 entreprises signataires soit 672 professionnels du transport routier de marchandises et 48 professionnels du transport routier de voyageurs se sont engagés à réduire leurs émissions de CO2 à travers la charte « Objectif CO2 ». Les 672 professionnels du transport routier de marchandises représentent à eux seuls près de 15% de la flotte totale du secteur et 25% des émissions de CO2 générées par les poids lourds.

12.000 entreprises pour la CGI prévues pour 2015, le nombre est encourageant mais si l’on considère que le commerce interentreprises représente 120 000 entreprises (de la PME aux grands groupes internationaux), qui achètent et/ou vendent des biens à d’autres entreprises en France et à l’international, le travail de sensibilisation ne fait que commencer…

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Le chiffre du moment : 42 millions de tonnes …

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déchets électroniques et électriques

déchets électroniques et électriques

C’est le « chiffre » du moment, ou plus précisément, selon le dernier rapport de l’Université des Nations-Unies, 41,8 millions de tonnes. Il représente le tonnage de déchets électroniques et électriques (DEEE) de 2014, au niveau mondial. Ces déchets représentent un immense gaspillage des ressources de la planète, moins d’un sixième été recyclé en vue d’une seconde « vie ». Economiquement, le gâchis n’est pas moindre, puisque le recyclage de ces déchets représenterait 48 milliards d’euros de ressources réutilisables selon le rapport de l’Université des Nations-Unies.

Avec ces déchets, si l’on pense immédiatement aux produits types téléphones mobiles, ordinateurs, etc. ce ne sont pourtant pas eux qui représentent l’essentiel de ce gâchis, avec 3 millions de tonnes, soit « seulement » 7 % des déchets électroniques et électriques de l’année dernière. La plupart de nos déchets électroniques et électriques proviennent en effet de l’électroménager :

– 12,8 millions de tonnes de petits équipements (tels que les aspirateurs, micro-ondes, grille-pain, rasoirs électriques et des caméras vidéo) ;

– 11,8 millions de tonnes de gros équipements (machines à laver, sèche-linge, lave-vaisselle, cuisinières électriques et panneaux photovoltaïques) ;

– 7 millions de tonnes de réfrigérateurs et congélateurs ;

– 6,3 millions de tonnes d’écrans ;

– 3 millions de tonnes de petit matériel des technologies de l’information et de communication (téléphones portables, tablettes, ordinateurs, etc.) ;

– 1 million de tonnes de lampes.

Néanmoins ces catégories ne sont pas toutes identiques quant à leur impact environnemental. Les éléments électroniques et électriques seuls représentent une part proportionnellement moindre dans de l’électroménager que dans des smartphones par exemple. Toutefois, le gaspillage des ressources de la planète est colossal : fer (16,5 millions de Tonnes), plastiques (8,6 mT), verre traité au plomb (2,2 mT), cuivre (1,9 mT), aluminium (220 000 T), gaz impactant pour la couche d’ozone (4400 T) etc. L’or illustre très bien l’impact de ces déchets sur la ressource planétaire. Pour l’essentiel non recyclé, les 300 tonnes d’or mises à la poubelle en 2014 représentent 11 % de la production mondiale d’or de 2013. Il en est de même pour de nombreuses autres ressources de la planète, avec parfois des pourcentages de gaspillages encore supérieurs. Enfin, ces déchets représentent également un tonnage considérable de matières toxiques tels mercure, cadmium, chrome, plomb, chlorofluorocarbones, qui se retrouvent pour l’essentiel dans l’environnement, faute d’une collecte et traitement spécifiques.

Si le rapport souligne que les USA et la Chine sont les deux pays qui génèrent le plus de déchets électroniques et électriques (plus d’un tiers à eux deux), au niveau des individus, les Américains et les Chinois sont dépassés (largement pour les seconds) par les Européens. Les Norvégiens sont en effet les premiers producteurs de déchets électroniques et électriques au monde (28,4 kg), puis suivent les Suisses (26,3 kg), les Islandais (26,1 kg), Danois et Britanniques, quand les Américains sont neuvièmes et que les Chinois n’apparaissent pas dans le top 40, avec une production comprise entre 5 et 10 kg/an. De leur coté, les Français se placent en huitième position.

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60% des espèces et 77% des habitats en situation défavorable

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60 % des espèces et 77% des habitats évalués dans l’analyse 2007–2012 demeurent dans un état de conservation défavorable, selon  le rapport 2015 de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE)

Un tableau plutôt noir se dresse devant nous via ce rapport paru il y a quelques jours. un court extrait : « Le principal changement par rapport à l’analyse portant sur les années 2001–2006 est le pourcentage d’estimations dont l’état de conservation était qualifié d’inconnu, passant de 31 % à 17 % pour les espèces et de 18 % à 7 % pour les habitats, illustrant ainsi l’amélioration de nos connaissances et de nos bases factuelles. Une forte proportion des espèces (60 %) et des habitats (77 %) évalués dans l’analyse 2007–2012 demeurent dans un état de conservation défavorable. Les modifications méthodologiques réalisées entre les deux analyses empêchent de savoir si ces valeurs représentent une détérioration de leur état ou reflète une amélioration de nos bases de connaissances. Par ailleurs, même si la réponse sociétale à la perte de biodiversité est plus importante aujourd’hui, les actions positives peuvent prendre un certain temps avant d’impacter son état. L’une des réussites les plus marquantes est illustrée par l’expansion du réseau de zones protégées de Natura 2000 qui représente maintenant 18 % de la surface terrestre de l’UE et près de 4 % des eaux marines contrôlées par l’Union. La conservation et la gestion de ces zones protégées ainsi que d’autres zones définies au niveau national (et le renforcement de leur cohérence par le développement d’infrastructures vertes comme les corridors écologiques) représentent une étape essentielle pour la protection de la biodiversité de notre continent ».

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14,2% de l’énergie en France est renouvelable

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La part des énergies renouvelables (EnR) dans la consommation finale brute d’énergie en France est de 14,2 % en 2013.
La part des énergies renouvelables (EnR) dans la consommation finale brute d’énergie en France est de 14,2 % en 2013, à comparer aux 15 % prévus par la trajectoire du plan national d’action en faveur des EnR (cible : 23 % en 2020).
La biomasse solide (bois-énergie, fraction biodégradable de la biomasse solide) représente à elle seule 46 % de la consommation finale brute d’EnR, l’hydraulique 23 %.
Les progrès observés depuis 2005 proviennent principalement du développement des biocarburants (+ 2,3 millions de tonnes-équivalent pétrole (Mtep), du bois-énergie (+ 1,9 Mtep), des pompes à chaleur (+ 1,4 Mtep) et de l’éolien (+ 1,3 Mtep).

enr

Source : Commissariat général au développement durable

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