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WC sec, le plus efficace des gestes écolo

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WC sec

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L’azote contenue dans les déjections de l’humanité représente une masse équivalente à 40 % de la quantité utilisée dans l’agriculture mondiale, pour nourrir les sols et assurer des rendements élevés. Dans le règne animal terrestre, ce pourcentage nous positionne à la deuxième place après les bovins et avant les porcins. Or, si les déjections des animaux d’élevage retournent à la terre, contribuant ainsi à nourrir les sols, le traitement que nous appliquons très majoritairement à nos déjections fait qu’elles ne réintègrent pas le cycle naturel de formation de l’humus, indispensable à des terrains fertiles.

Le premier niveau de traitement que nous effectuons tous quotidiennement, intervient lorsque nous tirons la chasse d’eau. Sur une année, ce petit geste insignifiant, mais ô combien pratique, voit le mélange des 4 à 500 litres d’urine et 50 litres de fèces, que chaque individu produit en moyenne, aux 10 à 15 000 litres d’eau généralement potable. Ces mètres cubes d’eau souillée sont à leur tour dilués dans le restant de nos effluents domestiques (eaux de cuisine, de lavage et de douche/bain) dont la moyenne est d’environ 35 000 litres. Or, quelle que soit la technique utilisée pour le traitement de ces eaux, une quantité non-négligeable de micro-polluants (pesticides, substances médicamenteuses, nitrates) finit toujours dans les rivières, faute de pouvoir être éliminée en amont.

Face à ce problème, les toilettes à litière biomaîtrisée (TLB), plus communément appelés WC sec, font partie des éléments de réponse les plus prometteurs, d’ores et déjà mis en œuvre dans plusieurs pays. L’adoption d’un système de TLB permet d’influer sur 3 points, qui font dire à certains que les toilettes sèches sont à la fois le plus grand et le plus simple des gestes écologiques. :

– la pollution générée par le traitement de nos effluents,

– la valorisation de nos excréments par leur compostage et leur réintégration dans l’humus des sols,

– le gaspillage d’eau potable.

Un système très simple

Il suffit de placer au fond d’un seau quelques centimètres de copeaux ou de sciure. Ceci fait, rien ne change par rapport à l’utilisation d’un WC classique sauf, qu’à la place de l’eau, on recouvre généreusement les excréments de copeaux ou de sciure. L’ajout de « déchets » végétaux permet de bloquer les réactions enzymatiques, évitant la formation d’ammoniac et, par voie de conséquence, le dégagement d’odeur. Le contenu des toilettes sèches vidé sur le tas de compost, un rapide rinçage au jet d’eau suffit à nettoyer le seau. Quant au contenu, répandu sur le compost, il doit être légèrement étalé avant d’être recouvert de feuilles mortes, herbes sèches, tailles de végétaux, etc.

Fabrication maison d'un WC secLe compostage qui suit se mène en contact direct avec le sol, de la même manière qu’un tas de déchets verts classiques. Toutefois, une durée de compostage d’un an, soit 3 à 4 mois de plus qu’un tas de compost sans excrément, est nécessaire. Sur ce point, soulignons que l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (1) a reconnu que « le compostage réduit le nombre, voire élimine, les bactéries pathogènes non sporulées », tout en laissant suffisamment de temps aux organismes décomposeurs pour faire leur travail. Même des germes pathogènes comme les Cryptosporidium et les œufs d’Ascaris, particulièrement résistants et présents dans les selles, sont détruits dans un compost quand ils résistent à une station d’épuration…

Des WC peu répandus

Une enquête menée en Belgique a permis de constater que contrairement à ce que l’on croyait, les toilettes sèches n’étaient pas l’apanage de marginaux. En effet, il ressort que la majorité de leurs usagers sont propriétaires d’habitations classées comme « confortables ». Néanmoins, malgré un bénéfice incontestable, ils restent très largement confidentiels et le plus souvent adopté par des personnes très sensibles à leur empreinte environnementale.

Quid de l’offre « WC sec » du marché

Malgré leur faible adoption, quelques sociétés se sont engouffrées dans ce marché. Leur argument premier est de proposer une solution qui s’apparente à l’usage d’un WC classique, mais avec les avantages des WC sec. Si le gain de manipulation est indéniable avec des interventions beaucoup plus espacées que dans le cas de WC sec « maison », le principe de fonctionnement en fait une solution non-écologique et plus onéreuse que des toilettes à chasse d’eau classique.

En effet, pour limiter les interventions, les fabricants séparent les effluents solides des liquides. Ce faisant, pour éviter les problèmes d’odeur une ventilation électrique tourne 24 heures sur 24, participant également à la déshydratation des selles ou à un faux début de compostage par brassage (une véritable action de compostage est impossible de par le milieu sec et le manque de matière carbonée). Dans ces conditions, une fois récupérées, le compostage réel des fèces déshydratées est très difficile à activer, tandis que l’évacuation des urines sans autre traitement particulier, avec les eaux grises, pose un problème de salubrité. Bref, un WC sec maison est de très loin la meilleure solution !

1- En 2010, l’AFSSA a fusionné avec son homologue en charge de la sécurité sanitaire de l’environnement et du travail pour former l’Agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).

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Huiles essentielles : découvrez le ravintsara et ses bienfaits

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De plus en plus de français vantent les vertus des huiles essentielles pour un usage quotidien. En diffusion, inhalation, massages ou parfois même en ingestion, certaines essences, comme la lavande ou l’eucalyptus, sont plébiscitées. A Albi, une boutique aide même des patients atteints de Covid-19 à retrouver l’odorat grâce à l’aromathérapie ! Huile essentielle phare des connaisseurs, le ravintsara reste relativement méconnu du grand public. Zoom sur cette plante complète et familiale. 

Mais d’où viennent les huiles essentielles de Ravintsara ?

Importé de Chine, le ravintsara est un arbre qui pousse aujourd’hui principalement sur l’île de Madagascar. Bien que faisant partie de la famille des camphriers, vous ne trouverez pas de camphre dans l’huile essentielle de ravintsara ! Attention également à ne pas le confondre avec le ravensare aromatique, lui aussi présent sur les terres malgaches. Ce dernier fait partie de la famille des lauracées et ses indications sont très différentes.

Obtenue par distillation des feuilles fraîches à la vapeur, la teneur en eucalyptol est élevée avec l’huile essentielle de ravintsara. Ceci lui confère donc une odeur agréable, fraîche et légèrement épicée.

Ravintsara indication : dans quelles circonstances utiliser cette huile essentielle ?

Comme pour beaucoup d’huiles essentielles, l’essence de ravintsara possède de nombreux atouts et peut être utilisée pour vous aider dans différents domaines.

L’huile essentielle de ravintsara et les affections respiratoires

Le ravintsara est reconnu pour ses qualités anti-infectieuses, antivirales et tonifiantes. L’huile essentielle de ravintsara est ainsi le plus souvent indiquée pour aider à soulager les affections respiratoires telles que la grippe, la bronchite ou les rhinopharyngites. Considéré comme un antibiotique naturel, le ravintsara possède des propriétés fluidifiantes et expectorantes, particulièrement conseillée dans les toux sèches. Il est également préconisé pour stimuler les défenses immunitaires et renforcer l’organisme contre les maux de l’hiver.

Les autres indications du ravintsara

Également antispasmodique, l’huile essentielle de ravintsara peut aider à soulager certaines douleurs intestinales et favorise la décontraction musculaire. Toutefois, c’est aussi pour ses bienfaits sur le tonus et l’équilibre nerveux que cette plante est souvent conseillée. Soutien contre la fatigue et les moments de déprime, le ravintsara peut aider à l’endormissement grâce à ses vertus anti-stress, et devenir un ami précieux dans l’insomnie et les troubles du sommeil.

Utilisations et précautions d’emploi de l’huile essentielle de ravintsara

Si elles sont réputées pour leur efficacité, certaines huiles essentielles sont à manier avec précaution. Des articles de presse viennent régulièrement mettre en garde contre des effets indésirables, ou même des dangers avec les sprays et les diffuseurs par exemple. Alors, qu’en est-il de l’huile essentielle de ravintsara ?

Ravintsara et grossesse : évidemment déconseillé

L’usage de l’huile essentielle de ravintsara est familial. Cela veut dire qu’il peut être utilisé pour tous à partir de 3 ans. Deux contre-indications de taille sont à noter toutefois : le ravintsara est interdit pour les personnes sous traitement immunosuppresseur, et il est également proscrit pour les femmes enceintes. Après la grossesse, il est aussi conseillé aux femmes allaitantes de demander un avis à leur médecin avant d’utiliser cette huile essentielle.

Comment utiliser les huiles essentielles de ravintsara ?

Selon le but recherché, il est possible d’utiliser les huiles essentielles en diffusion, en inhalation, par voie cutanée ou par voie interne. Certaines essences peuvent être dangereuses lorsqu’elles sont ingérées. Ce n’est pas le cas du ravintsara. Avec cette plante, tous les modes d’utilisation sont possibles sans danger, dès lors que les restrictions évoquées précédemment sont respectées. 

Une ou deux gouttes sous la langue, massage ou diffusion en synergie, inhalation par vapeur ou sur un mouchoir : tout est possible avec l’huile essentielle de ravintsara. N’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un spécialiste en aromathérapie pour déterminer les usages les plus efficaces par rapport à votre problématique.

Devenez imbattable sur toutes les huiles essentielles après le ravintsara

Vous avez découvert l’huile essentielle de ravintsara et ses multiples avantages. Découvrez l’aromathérapie dans son ensemble et déclinez les huiles essentielles en des synergies qui vous ressemblent. Cela pourrait bien changer votre vie.

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Sommeil : nos conseils pour s’endormir facilement et rapidement

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Identifier la cause de ses problèmes de sommeil n’est pas toujours chose aisée. En effet, les raisons d’un mauvais sommeil sont diverses et peuvent être d’origine psychologique, physiologique ou environnementale. Parmi elles, le stress, une alimentation déséquilibrée, des excès de caféine ou d’alcool, l’utilisation d’écrans au coucher, ou encore un environnement peu propice au sommeil (bruit, chaleur, luminosité, mauvaise literie) etc. Mettre le doigt sur les sources de vos troubles du sommeil vous permettra de trouver des solutions adaptées. 

 

Prendre conscience de son rythme circadien 

 

Nous possédons tous une horloge interne de sommeil, appelée rythme circadien, qui influence notre sensation de fatigue. C’est un rythme qui est défini par l’alternance entre la veille, qui correspond à la période de la journée où l’on est éveillé, et le sommeil. Le décalage horaire ou encore un endormissement et un réveil à des heures différentes perturbent fréquemment les rythmes habituels de sommeil et de veille.

Il convient de se coucher tous les soirs à peu près à la même heure pour permettre à son rythme circadien de programmer cette heure de manière interne. Pratiquer une activité physique pendant la journée est également conseillé pour améliorer la qualité de votre sommeil. Toutefois, un entraînement trop intensif, notamment en fin de journée, peut provoquer des problèmes à l’endormissement.

 

Améliorer sa literie 

 

Vous dormez sur un matelas qui commence à vieillir ou utilisez un oreiller devenu difforme avec le temps ? Une literie usée peut engendrer des troubles du sommeil non négligeables, en plus de problèmes de santé, notamment des maux de dos.

Il est peut-être temps d’opter pour une literie de meilleure qualité ! De plus en plus de marques développent des technologies avancées qui promettent une expérience de sommeil optimale. Ainsi, les matelas Emma offrent une adaptabilité maximale, grâce à une technologie de mousse qui propose plusieurs zones de confort et qui convient donc à toutes les morphologies.

 

Contrer le stress

 

Si c’est le stress qui vous empêche d’avoir un sommeil digne de ce nom, alors il va vous falloir trouver les méthodes qui vous permettront de le gérer au mieux. Il existe une foule de techniques à essayer, telles que l’aromathérapie, la méditation, l’ASMR, la lecture, l’écriture, s’endormir avec de la musique… S’accorder entre 30 minutes et 1 heure de relaxation avant de se coucher peut avoir de formidables résultats. Votre corps et votre esprit s’en trouveront détendus avant même que votre tête ne touche l’oreiller.

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Assurance habitation : nos conseils pour bien faire votre choix

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L’assurance habitation est primordiale afin de protéger votre logement et vos biens en cas de sinistre, mais aussi les membres de votre foyer. Véritable garantie pour faire face aux aléas de la vie, elle permet de se prémunir contre les préjudices. Découvrez nos conseils afin de choisir l’assurance habitation la plus adaptée à votre situation, qui vous assurera une sérénité garantie.

Assurance habitation : une obligation ?

Vous êtes locataire ? Vous avez l’obligation de souscrire à une assurance habitation auprès d’un assureur comme Groupama par exemple. Vous êtes copropriétaire occupant ou non occupant de votre logement et vous le louez ? Il est obligatoire dans ce cas, d’assurer à minima sa responsabilité civile pour pouvoir être couvert des éventuels dommages causés aux autres. Ne pas être assuré, c’est prendre le risque de devoir assumer seul l’entière responsabilité financière des sinistres causés par soi-même ou par le logement lui-même.

Evaluez rigoureusement vos besoins 

Afin d’opter pour une assurance habitation adaptée, il convient de prendre en compte plusieurs critères : la composition de votre foyer, vos besoins spécifiques, votre situation (propriétaire ou locataire)… Pour qu’elle vous protège au mieux, une assurance habitation doit pouvoir compenser la dégradation, le vol ou la destruction de vos biens en cas de sinistre.

Estimez la valeur de vos biens de façon précise

Pour qu’ils soient couverts à leur juste valeur, il est important d’évaluer avec justesse la valeur de vos biens mobiliers. Cela concerne l’ensemble des objets personnels qui se trouvent dans votre logement : meubles, électroménager, équipements technologiques ou encore vêtements ou sacs à main… A noter qu’il vaut mieux surestimer et être bien couvert, plutôt que de minimiser afin d’obtenir une prime moins chère. Petit conseil supplémentaire : conservez les justificatifs d’achat et des photos de vos biens en cas de sinistre.

Comptabilisez les pièces de votre logement

Certains contrats considèrent comme pièce une surface de plus de 7m2 quand d’autres exigent plus de 9m2. Cuisine, salle de bains, toilettes, entrée et terrasse ne sont pas comptabilisées, à la différence des combles transformés en mezzanine ou en pièces à vivre. En outre, selon les contrats, une pièce de plus de 30 ou 40 m2 peut être considérée comme constituant 2 pièces.

Forts de ces conseils, il ne vous reste plus qu’à demander et à comparer des devis d’assurances habitation de différents acteurs de référence du marché comme Groupama, par exemple. 

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