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Vers une rénovation énergétique obligatoire de l’habitat ancien

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Rénovation énergétique et isolation d'un logement ancien

Rénovation énergétique et isolation d'un logement ancien

Le 12 février, lors de la conférence annuelle de l’association Effinergie (1), la ministre du logement, Cécile Duflot, a annoncé son intention d’aller vers une obligation faite aux propriétaires de rénover leur habitat ancien. L’idée générale est de réorienter les 40 milliards d’euros que dépensent chaque année les Français, essentiellement dans des travaux d’entretien et d’embellissement, vers la rénovation énergétique de leur habitat pour parvenir à une généralisation des bâtiments basse consommation (BBC) à l’horizon 2050.

L’ampleur de la tâche est énorme. Avec respectivement près de 44 % et 23 % de la consommation d’énergie finale et des émissions de gaz à effet de serre, le bâtiment est le secteur économique le plus énergivore de France. Ce haut niveau de consommation, couplé à une hausse régulière des prix de l’énergie, expose les ménages à la précarité énergétique. Actuellement, les lois dites Grenelle 1 et Grenelle 2 visent à réduire de 38 % les consommations d’énergie primaire de l’ensemble du parc de bâtiments avant 2020. Concernant l’habitat, l’objectif se décline en une rénovation complète de 400 000 logements par an à compter de 2013 et des 800 000 logements sociaux les plus énergivores d’ici 2020. L’actuel gouvernement a porté cet objectif à 500 000 logements annuels rénovés, mais le décret d’application n’est toujours pas publié…

Comme on le voit, le projet de la ministre pourrait constituer un nouveau « choc » pour le secteur de la construction, après l’imposition des bâtiments basse consommation dans le neuf (RT2012), au 1er janvier 2013. Globalement, il y a principalement trois écueils à une rénovation généralisée de l’habitat ancien. Le financement, le manque de formation des artisans et l’absence d’intérêt des particuliers. Si la ministre ne s’est pas étendue sur les moyens pour parvenir à ses ambitions, le récent rapport « Explorer l’obligation de rénovation énergétique dans le secteur résidentiel » propose plusieurs pistes d’actions.

A l’exception du remplacement des menuiseries (fenêtres et portes), seulement 35 à 60 % des travaux engagés améliorent la performance énergétique des logements, prennent en compte ce point. L’exemple des toitures est particulièrement révélateur puisqu’en 2010, 48 % de celles qui ont été rénovées ne font pas l’objet d’une isolation. L’idée de base est donc d’établir un lien plus systématique entre rénovation énergétique et travaux effectués dans le logement ou l’immeuble, tels que ravalement, mise en conformité, travaux consécutifs à un sinistre, etc. Parallèlement, une obligation d’isolation pourrait voir le jour à l’occasion des ravalements et réfection de toitures. Ces travaux ne s’opérant qu’à intervalle de plusieurs dizaines d’années, le rapport considère qu’il ne faut pas laisser passer cette opportunité. Dans une optique identique, il est proposé une obligation de rénovation énergétique pour les travaux ayant une rentabilité quasi immédiate, comme l’isolation des combles perdus non isolés, l’isolation des canalisations de chauffage situées hors volume chauffé, etc.

Pour l’habitat locatif, les logements mis en location, sans atteindre une performance énergétique suffisante, pourraient être soumis à une taxe à la charge des propriétaires, assise sur le revenu des loyers ou sur le bail. Les loyers émanant des logements énergivores pourraient également être plafonnés. Enfin, une évolution des textes sur la décence et l’insalubrité de l’habitat, en y intégrant une notion de performance énergétique, pourrait conduire à empêcher la mise sur le marché locatif des biens les plus énergivores. De leur côté, les locataires pourraient voir leurs loyers revalorisés, sans toutefois dépasser le montant des économies générées par les économies d’énergie.

D’autres dispositions envisagées s’intéressent à la cession d’un bien, que cela soit lors d’une vente ou d’une succession. Il est ainsi proposé de taxer la plus value réalisée en fonction du niveau de performance énergétique du logement cédé. Afin d’encourager les propriétaires à rénover leur bien avant la cession, le montant de cette taxe serait supérieur aux travaux de rénovation.

Enfin, les habitations pourraient se voir dotées d’un passeport rénovation énergétique. Constitués, entre autres, d’un véritable audit énergétique, de la performance énergétique exprimée en €/m2, en liaison avec les consommations et les dépenses réelles figurant sur les factures, ces passeports intégreraient des préconisations de travaux spécifiques pour parvenir à un niveau BBC. En outre, le passeport rénovation intégrerait une indication des économies de consommation et de facture espérées. Par ces informations, ce document permettrait de suivre tout au long de sa durée de vie, les étapes clés d’entretien, de maintenance et de réfection du bâtiment.

Pour finir, il est difficile d’omettre une mesure inspirée du Green deal britannique, qui verrait les logements relevant des classes énergétiques les plus basses se voir interdire de manière progressive leur vente ou location, faute d’une rénovation énergétique sérieuse.

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Huiles essentielles : découvrez le ravintsara et ses bienfaits

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De plus en plus de français vantent les vertus des huiles essentielles pour un usage quotidien. En diffusion, inhalation, massages ou parfois même en ingestion, certaines essences, comme la lavande ou l’eucalyptus, sont plébiscitées. A Albi, une boutique aide même des patients atteints de Covid-19 à retrouver l’odorat grâce à l’aromathérapie ! Huile essentielle phare des connaisseurs, le ravintsara reste relativement méconnu du grand public. Zoom sur cette plante complète et familiale. 

Mais d’où viennent les huiles essentielles de Ravintsara ?

Importé de Chine, le ravintsara est un arbre qui pousse aujourd’hui principalement sur l’île de Madagascar. Bien que faisant partie de la famille des camphriers, vous ne trouverez pas de camphre dans l’huile essentielle de ravintsara ! Attention également à ne pas le confondre avec le ravensare aromatique, lui aussi présent sur les terres malgaches. Ce dernier fait partie de la famille des lauracées et ses indications sont très différentes.

Obtenue par distillation des feuilles fraîches à la vapeur, la teneur en eucalyptol est élevée avec l’huile essentielle de ravintsara. Ceci lui confère donc une odeur agréable, fraîche et légèrement épicée.

Ravintsara indication : dans quelles circonstances utiliser cette huile essentielle ?

Comme pour beaucoup d’huiles essentielles, l’essence de ravintsara possède de nombreux atouts et peut être utilisée pour vous aider dans différents domaines.

L’huile essentielle de ravintsara et les affections respiratoires

Le ravintsara est reconnu pour ses qualités anti-infectieuses, antivirales et tonifiantes. L’huile essentielle de ravintsara est ainsi le plus souvent indiquée pour aider à soulager les affections respiratoires telles que la grippe, la bronchite ou les rhinopharyngites. Considéré comme un antibiotique naturel, le ravintsara possède des propriétés fluidifiantes et expectorantes, particulièrement conseillée dans les toux sèches. Il est également préconisé pour stimuler les défenses immunitaires et renforcer l’organisme contre les maux de l’hiver.

Les autres indications du ravintsara

Également antispasmodique, l’huile essentielle de ravintsara peut aider à soulager certaines douleurs intestinales et favorise la décontraction musculaire. Toutefois, c’est aussi pour ses bienfaits sur le tonus et l’équilibre nerveux que cette plante est souvent conseillée. Soutien contre la fatigue et les moments de déprime, le ravintsara peut aider à l’endormissement grâce à ses vertus anti-stress, et devenir un ami précieux dans l’insomnie et les troubles du sommeil.

Utilisations et précautions d’emploi de l’huile essentielle de ravintsara

Si elles sont réputées pour leur efficacité, certaines huiles essentielles sont à manier avec précaution. Des articles de presse viennent régulièrement mettre en garde contre des effets indésirables, ou même des dangers avec les sprays et les diffuseurs par exemple. Alors, qu’en est-il de l’huile essentielle de ravintsara ?

Ravintsara et grossesse : évidemment déconseillé

L’usage de l’huile essentielle de ravintsara est familial. Cela veut dire qu’il peut être utilisé pour tous à partir de 3 ans. Deux contre-indications de taille sont à noter toutefois : le ravintsara est interdit pour les personnes sous traitement immunosuppresseur, et il est également proscrit pour les femmes enceintes. Après la grossesse, il est aussi conseillé aux femmes allaitantes de demander un avis à leur médecin avant d’utiliser cette huile essentielle.

Comment utiliser les huiles essentielles de ravintsara ?

Selon le but recherché, il est possible d’utiliser les huiles essentielles en diffusion, en inhalation, par voie cutanée ou par voie interne. Certaines essences peuvent être dangereuses lorsqu’elles sont ingérées. Ce n’est pas le cas du ravintsara. Avec cette plante, tous les modes d’utilisation sont possibles sans danger, dès lors que les restrictions évoquées précédemment sont respectées. 

Une ou deux gouttes sous la langue, massage ou diffusion en synergie, inhalation par vapeur ou sur un mouchoir : tout est possible avec l’huile essentielle de ravintsara. N’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un spécialiste en aromathérapie pour déterminer les usages les plus efficaces par rapport à votre problématique.

Devenez imbattable sur toutes les huiles essentielles après le ravintsara

Vous avez découvert l’huile essentielle de ravintsara et ses multiples avantages. Découvrez l’aromathérapie dans son ensemble et déclinez les huiles essentielles en des synergies qui vous ressemblent. Cela pourrait bien changer votre vie.

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Sommeil : nos conseils pour s’endormir facilement et rapidement

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Identifier la cause de ses problèmes de sommeil n’est pas toujours chose aisée. En effet, les raisons d’un mauvais sommeil sont diverses et peuvent être d’origine psychologique, physiologique ou environnementale. Parmi elles, le stress, une alimentation déséquilibrée, des excès de caféine ou d’alcool, l’utilisation d’écrans au coucher, ou encore un environnement peu propice au sommeil (bruit, chaleur, luminosité, mauvaise literie) etc. Mettre le doigt sur les sources de vos troubles du sommeil vous permettra de trouver des solutions adaptées. 

 

Prendre conscience de son rythme circadien 

 

Nous possédons tous une horloge interne de sommeil, appelée rythme circadien, qui influence notre sensation de fatigue. C’est un rythme qui est défini par l’alternance entre la veille, qui correspond à la période de la journée où l’on est éveillé, et le sommeil. Le décalage horaire ou encore un endormissement et un réveil à des heures différentes perturbent fréquemment les rythmes habituels de sommeil et de veille.

Il convient de se coucher tous les soirs à peu près à la même heure pour permettre à son rythme circadien de programmer cette heure de manière interne. Pratiquer une activité physique pendant la journée est également conseillé pour améliorer la qualité de votre sommeil. Toutefois, un entraînement trop intensif, notamment en fin de journée, peut provoquer des problèmes à l’endormissement.

 

Améliorer sa literie 

 

Vous dormez sur un matelas qui commence à vieillir ou utilisez un oreiller devenu difforme avec le temps ? Une literie usée peut engendrer des troubles du sommeil non négligeables, en plus de problèmes de santé, notamment des maux de dos.

Il est peut-être temps d’opter pour une literie de meilleure qualité ! De plus en plus de marques développent des technologies avancées qui promettent une expérience de sommeil optimale. Ainsi, les matelas Emma offrent une adaptabilité maximale, grâce à une technologie de mousse qui propose plusieurs zones de confort et qui convient donc à toutes les morphologies.

 

Contrer le stress

 

Si c’est le stress qui vous empêche d’avoir un sommeil digne de ce nom, alors il va vous falloir trouver les méthodes qui vous permettront de le gérer au mieux. Il existe une foule de techniques à essayer, telles que l’aromathérapie, la méditation, l’ASMR, la lecture, l’écriture, s’endormir avec de la musique… S’accorder entre 30 minutes et 1 heure de relaxation avant de se coucher peut avoir de formidables résultats. Votre corps et votre esprit s’en trouveront détendus avant même que votre tête ne touche l’oreiller.

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Assurance habitation : nos conseils pour bien faire votre choix

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L’assurance habitation est primordiale afin de protéger votre logement et vos biens en cas de sinistre, mais aussi les membres de votre foyer. Véritable garantie pour faire face aux aléas de la vie, elle permet de se prémunir contre les préjudices. Découvrez nos conseils afin de choisir l’assurance habitation la plus adaptée à votre situation, qui vous assurera une sérénité garantie.

Assurance habitation : une obligation ?

Vous êtes locataire ? Vous avez l’obligation de souscrire à une assurance habitation auprès d’un assureur comme Groupama par exemple. Vous êtes copropriétaire occupant ou non occupant de votre logement et vous le louez ? Il est obligatoire dans ce cas, d’assurer à minima sa responsabilité civile pour pouvoir être couvert des éventuels dommages causés aux autres. Ne pas être assuré, c’est prendre le risque de devoir assumer seul l’entière responsabilité financière des sinistres causés par soi-même ou par le logement lui-même.

Evaluez rigoureusement vos besoins 

Afin d’opter pour une assurance habitation adaptée, il convient de prendre en compte plusieurs critères : la composition de votre foyer, vos besoins spécifiques, votre situation (propriétaire ou locataire)… Pour qu’elle vous protège au mieux, une assurance habitation doit pouvoir compenser la dégradation, le vol ou la destruction de vos biens en cas de sinistre.

Estimez la valeur de vos biens de façon précise

Pour qu’ils soient couverts à leur juste valeur, il est important d’évaluer avec justesse la valeur de vos biens mobiliers. Cela concerne l’ensemble des objets personnels qui se trouvent dans votre logement : meubles, électroménager, équipements technologiques ou encore vêtements ou sacs à main… A noter qu’il vaut mieux surestimer et être bien couvert, plutôt que de minimiser afin d’obtenir une prime moins chère. Petit conseil supplémentaire : conservez les justificatifs d’achat et des photos de vos biens en cas de sinistre.

Comptabilisez les pièces de votre logement

Certains contrats considèrent comme pièce une surface de plus de 7m2 quand d’autres exigent plus de 9m2. Cuisine, salle de bains, toilettes, entrée et terrasse ne sont pas comptabilisées, à la différence des combles transformés en mezzanine ou en pièces à vivre. En outre, selon les contrats, une pièce de plus de 30 ou 40 m2 peut être considérée comme constituant 2 pièces.

Forts de ces conseils, il ne vous reste plus qu’à demander et à comparer des devis d’assurances habitation de différents acteurs de référence du marché comme Groupama, par exemple. 

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