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Un point sur le Biogaz

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Le biogaz est un gaz issu du traitement de déchets par la méthanisation*.  Les déchets utilisés pour la production de biogaz ont plusieurs sources :

  • Agro-industrielle (déchets carnés, graisse de restauration, etc.)
  • Agricoles (lisier, fumier, résidus de récoltes, etc.)
  •  Urbaine : boues de stations d’épuration des eaux urbaines, ordures ménagères, tontes de pelouse

* Méthanisation : processus naturel de dégradation biologique (fermentation) des déchets organiques dans un milieu sans oxygène. L’action de multiples micro-organismes dans ce milieu fermé produit du biogaz composé principalement de méthane.

Le pouvoir calorifique du biogaz

Le pouvoir calorifique du biogaz dépend de sa teneur en méthane qui varie généralement entre 50% et 80%. Le pouvoir calorique inférieur (PCI) du gaz naturel (composé à plus de 90% de méthane) est de 36,1 MJ/m3 et celui du biogaz est de 21,5 MJ/m3.Par sa moindre proportion de méthane, le biogaz est un peu moins calorifique que le gaz naturel.

Les utilisations possibles du biogaz

Après sa méthanisation, le biogaz peut être utilisé à différent buts :

  • Pour la production d’électricité dans une centrale par la cogénération
  • Pour la production de chaleur, consommé ensuite dans les environs de la centrale de production
  •  Pour l’injecter au réseau de gaz naturel après une étape de transformation (le biogaz est épuré et devient du biométhane)
  • Pour la carburation : le biogaz est transformé en carburant (ou gaz naturel véhicule GNV)

La production de biogaz en France

Le double bénéfice de ce gaz (constitue à la fois une source d’énergie propre et permet le traitement des déchets) mérite l’attention d’autant plus que les objectifs de l’UE en matière de réduction des gaz à effet de serre se resserrent. Les émissions de GES doivent être réduites à raison de 95% (et non plus 80%) d’ici 2050 et la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique doit atteindre le seuil de 20% d’ici 2020, d’après le Plan Climat de l’UE. Dans ce cadre, la France doit continuer à développer la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique et notamment le biogaz.

L’absorption du carbone

Le biogaz est composé de méthane (CH4)  et de dioxyde de carbone (C02), deux gaz à effet de serre.Toutefois, le biogaz n’accroît pas l’effet de serre car le processus de production de  ce gaz (la méthanisation) réduit sa teneur en méthane, puissant gaz à effet de serre.

Graphique des émissions de gaz à effet de serre par énergie

 

gaz a effet de serre

Graphique des émissions de gaz à effet de serre par énergie

 

Pourquoi produire plus de biogaz ?

La production de biogaz est une solution économique et industrielle intéressante pour le secteur de l’agriculture, par la source de revenus que la production que cette énergie génère et par le traitement des déchets inhérent à son processus de production. Le potentiel de production de la biomasse pourrait atteindre 100 TWh en 2020 soit moins de 10% de la consommation de gaz en 2013 et 250 TWh en 2050 soit plus de 50% de la consommation de gaz naturel en France en 2013. Plus de statistiques sur la consommation de gaz.

Injection de biogaz dans le réseau de gaz naturel

Depuis novembre 2011, la législation autorise l’injection de gaz naturel dans un cadre réglementaire très précis. Les filières agricoles, agroalimentaire et traitement d’ordures ménagères sont autorisées à injecter du gaz sur le réseau. GDF Suez (avez-vous entendu parler de Dolce Primo ?, TEGAZ, SAVE et GEG (les fournisseurs historiques) sont obligés d’acheter le biogaz aux producteurs à un tarif fixé par l’état, sous recommandation de la CRE.  Ce tarif de rachat est compris entre 45€/MWh et 125€/MWh et varie  selon la taille du projet : les petits producteurs agricoles sont favorisés (les plus grands producteurs ont des économies d’échelle). Pour percevoir des revenus complémentaires, les producteurs de biogaz peuvent vendre aux acheteurs une attestation de garantie d’origine* (Decret n°2011-1596 du 21 novembre 2011).

* Document qui prouve au client final que le gaz a été produit à partir de sources renouvelables.

Le financement de l’injection de biogaz par la Contribution au Service Public de Gaz (CSPG)

En 2014, l’Etat estime les charges d’achat de biogaz à 3,3 millions d’euros pour l’ensemble des fournisseurs (cf. Arrêté du 5 décembre 2013). Pour financer ces coûts, l’Etat fixe la CPSG, une taxe pour les consommateurs (résidentiels et industriels) : en 2014, cette contribution est à la hauteur de 0,0072€/MWh. Toutefois, cette taxe reste insuffisante : d’après l’observatoire du marché de détail de gaz naturel de la CRE au troisième semestre de 2013, la consommation annuelle de gaz naturel est estimée à 474 TWh, et donc un revenu total de 34128000€ (474000000 MWh x 0, 0072€) pour la CSPG. Les consommateurs ne financent qu’à 10% l’achat de biogaz injecté dans le réseau de gaz naturel.

Une disparité vis-à-vis de la CSPE

La Contribution au Service Public de l’Electricité finance l’obligation d’achat, la péréquation tarifaire et le tarif de première nécessité de l’électricité (TPN). Cette taxe assure le développement de la production de source renouvelable mais à un coût beaucoup plus élevé que la CSPG. En 2014, le consommateur d’électricité doit payer 16,5€/MWh pour la CSPE contre 0,0072€/MWh pour la  CSPG soit plus de 2000 fois moins.

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Huiles essentielles : découvrez le ravintsara et ses bienfaits

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De plus en plus de français vantent les vertus des huiles essentielles pour un usage quotidien. En diffusion, inhalation, massages ou parfois même en ingestion, certaines essences, comme la lavande ou l’eucalyptus, sont plébiscitées. A Albi, une boutique aide même des patients atteints de Covid-19 à retrouver l’odorat grâce à l’aromathérapie ! Huile essentielle phare des connaisseurs, le ravintsara reste relativement méconnu du grand public. Zoom sur cette plante complète et familiale. 

Mais d’où viennent les huiles essentielles de Ravintsara ?

Importé de Chine, le ravintsara est un arbre qui pousse aujourd’hui principalement sur l’île de Madagascar. Bien que faisant partie de la famille des camphriers, vous ne trouverez pas de camphre dans l’huile essentielle de ravintsara ! Attention également à ne pas le confondre avec le ravensare aromatique, lui aussi présent sur les terres malgaches. Ce dernier fait partie de la famille des lauracées et ses indications sont très différentes.

Obtenue par distillation des feuilles fraîches à la vapeur, la teneur en eucalyptol est élevée avec l’huile essentielle de ravintsara. Ceci lui confère donc une odeur agréable, fraîche et légèrement épicée.

Ravintsara indication : dans quelles circonstances utiliser cette huile essentielle ?

Comme pour beaucoup d’huiles essentielles, l’essence de ravintsara possède de nombreux atouts et peut être utilisée pour vous aider dans différents domaines.

L’huile essentielle de ravintsara et les affections respiratoires

Le ravintsara est reconnu pour ses qualités anti-infectieuses, antivirales et tonifiantes. L’huile essentielle de ravintsara est ainsi le plus souvent indiquée pour aider à soulager les affections respiratoires telles que la grippe, la bronchite ou les rhinopharyngites. Considéré comme un antibiotique naturel, le ravintsara possède des propriétés fluidifiantes et expectorantes, particulièrement conseillée dans les toux sèches. Il est également préconisé pour stimuler les défenses immunitaires et renforcer l’organisme contre les maux de l’hiver.

Les autres indications du ravintsara

Également antispasmodique, l’huile essentielle de ravintsara peut aider à soulager certaines douleurs intestinales et favorise la décontraction musculaire. Toutefois, c’est aussi pour ses bienfaits sur le tonus et l’équilibre nerveux que cette plante est souvent conseillée. Soutien contre la fatigue et les moments de déprime, le ravintsara peut aider à l’endormissement grâce à ses vertus anti-stress, et devenir un ami précieux dans l’insomnie et les troubles du sommeil.

Utilisations et précautions d’emploi de l’huile essentielle de ravintsara

Si elles sont réputées pour leur efficacité, certaines huiles essentielles sont à manier avec précaution. Des articles de presse viennent régulièrement mettre en garde contre des effets indésirables, ou même des dangers avec les sprays et les diffuseurs par exemple. Alors, qu’en est-il de l’huile essentielle de ravintsara ?

Ravintsara et grossesse : évidemment déconseillé

L’usage de l’huile essentielle de ravintsara est familial. Cela veut dire qu’il peut être utilisé pour tous à partir de 3 ans. Deux contre-indications de taille sont à noter toutefois : le ravintsara est interdit pour les personnes sous traitement immunosuppresseur, et il est également proscrit pour les femmes enceintes. Après la grossesse, il est aussi conseillé aux femmes allaitantes de demander un avis à leur médecin avant d’utiliser cette huile essentielle.

Comment utiliser les huiles essentielles de ravintsara ?

Selon le but recherché, il est possible d’utiliser les huiles essentielles en diffusion, en inhalation, par voie cutanée ou par voie interne. Certaines essences peuvent être dangereuses lorsqu’elles sont ingérées. Ce n’est pas le cas du ravintsara. Avec cette plante, tous les modes d’utilisation sont possibles sans danger, dès lors que les restrictions évoquées précédemment sont respectées. 

Une ou deux gouttes sous la langue, massage ou diffusion en synergie, inhalation par vapeur ou sur un mouchoir : tout est possible avec l’huile essentielle de ravintsara. N’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un spécialiste en aromathérapie pour déterminer les usages les plus efficaces par rapport à votre problématique.

Devenez imbattable sur toutes les huiles essentielles après le ravintsara

Vous avez découvert l’huile essentielle de ravintsara et ses multiples avantages. Découvrez l’aromathérapie dans son ensemble et déclinez les huiles essentielles en des synergies qui vous ressemblent. Cela pourrait bien changer votre vie.

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Sommeil : nos conseils pour s’endormir facilement et rapidement

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Identifier la cause de ses problèmes de sommeil n’est pas toujours chose aisée. En effet, les raisons d’un mauvais sommeil sont diverses et peuvent être d’origine psychologique, physiologique ou environnementale. Parmi elles, le stress, une alimentation déséquilibrée, des excès de caféine ou d’alcool, l’utilisation d’écrans au coucher, ou encore un environnement peu propice au sommeil (bruit, chaleur, luminosité, mauvaise literie) etc. Mettre le doigt sur les sources de vos troubles du sommeil vous permettra de trouver des solutions adaptées. 

 

Prendre conscience de son rythme circadien 

 

Nous possédons tous une horloge interne de sommeil, appelée rythme circadien, qui influence notre sensation de fatigue. C’est un rythme qui est défini par l’alternance entre la veille, qui correspond à la période de la journée où l’on est éveillé, et le sommeil. Le décalage horaire ou encore un endormissement et un réveil à des heures différentes perturbent fréquemment les rythmes habituels de sommeil et de veille.

Il convient de se coucher tous les soirs à peu près à la même heure pour permettre à son rythme circadien de programmer cette heure de manière interne. Pratiquer une activité physique pendant la journée est également conseillé pour améliorer la qualité de votre sommeil. Toutefois, un entraînement trop intensif, notamment en fin de journée, peut provoquer des problèmes à l’endormissement.

 

Améliorer sa literie 

 

Vous dormez sur un matelas qui commence à vieillir ou utilisez un oreiller devenu difforme avec le temps ? Une literie usée peut engendrer des troubles du sommeil non négligeables, en plus de problèmes de santé, notamment des maux de dos.

Il est peut-être temps d’opter pour une literie de meilleure qualité ! De plus en plus de marques développent des technologies avancées qui promettent une expérience de sommeil optimale. Ainsi, les matelas Emma offrent une adaptabilité maximale, grâce à une technologie de mousse qui propose plusieurs zones de confort et qui convient donc à toutes les morphologies.

 

Contrer le stress

 

Si c’est le stress qui vous empêche d’avoir un sommeil digne de ce nom, alors il va vous falloir trouver les méthodes qui vous permettront de le gérer au mieux. Il existe une foule de techniques à essayer, telles que l’aromathérapie, la méditation, l’ASMR, la lecture, l’écriture, s’endormir avec de la musique… S’accorder entre 30 minutes et 1 heure de relaxation avant de se coucher peut avoir de formidables résultats. Votre corps et votre esprit s’en trouveront détendus avant même que votre tête ne touche l’oreiller.

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Assurance habitation : nos conseils pour bien faire votre choix

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L’assurance habitation est primordiale afin de protéger votre logement et vos biens en cas de sinistre, mais aussi les membres de votre foyer. Véritable garantie pour faire face aux aléas de la vie, elle permet de se prémunir contre les préjudices. Découvrez nos conseils afin de choisir l’assurance habitation la plus adaptée à votre situation, qui vous assurera une sérénité garantie.

Assurance habitation : une obligation ?

Vous êtes locataire ? Vous avez l’obligation de souscrire à une assurance habitation auprès d’un assureur comme Groupama par exemple. Vous êtes copropriétaire occupant ou non occupant de votre logement et vous le louez ? Il est obligatoire dans ce cas, d’assurer à minima sa responsabilité civile pour pouvoir être couvert des éventuels dommages causés aux autres. Ne pas être assuré, c’est prendre le risque de devoir assumer seul l’entière responsabilité financière des sinistres causés par soi-même ou par le logement lui-même.

Evaluez rigoureusement vos besoins 

Afin d’opter pour une assurance habitation adaptée, il convient de prendre en compte plusieurs critères : la composition de votre foyer, vos besoins spécifiques, votre situation (propriétaire ou locataire)… Pour qu’elle vous protège au mieux, une assurance habitation doit pouvoir compenser la dégradation, le vol ou la destruction de vos biens en cas de sinistre.

Estimez la valeur de vos biens de façon précise

Pour qu’ils soient couverts à leur juste valeur, il est important d’évaluer avec justesse la valeur de vos biens mobiliers. Cela concerne l’ensemble des objets personnels qui se trouvent dans votre logement : meubles, électroménager, équipements technologiques ou encore vêtements ou sacs à main… A noter qu’il vaut mieux surestimer et être bien couvert, plutôt que de minimiser afin d’obtenir une prime moins chère. Petit conseil supplémentaire : conservez les justificatifs d’achat et des photos de vos biens en cas de sinistre.

Comptabilisez les pièces de votre logement

Certains contrats considèrent comme pièce une surface de plus de 7m2 quand d’autres exigent plus de 9m2. Cuisine, salle de bains, toilettes, entrée et terrasse ne sont pas comptabilisées, à la différence des combles transformés en mezzanine ou en pièces à vivre. En outre, selon les contrats, une pièce de plus de 30 ou 40 m2 peut être considérée comme constituant 2 pièces.

Forts de ces conseils, il ne vous reste plus qu’à demander et à comparer des devis d’assurances habitation de différents acteurs de référence du marché comme Groupama, par exemple. 

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