Connecte-toi avec nous

ACTUALITE

Loup : 21 ans de colonisation, mais une cohabitation toujours difficile

Publié

au

Le loup est de retour dans les Vosges

Le loup est de retour dans les Vosges

Depuis son retour en France, en 1992, le loup n’a cessé de coloniser de nouveaux territoires pour accompagner la croissance de sa population. On considère ainsi aujourd’hui la présence de quelque 250 individus. Si l’essentiel de cette population se trouve dans les Alpes du Sud et centrales, le loup a démontré son aptitude à coloniser de nouveaux espaces. Issu de la souche italienne, à l’origine de son retour en France, il est en effet également présent en permanence dans les Alpes du Nord et le Jura, sans oublier, via quelques individus, dans le Massif Central, les Pyrénées et, plus récemment les Vosges.

Malgré un caractère craintif et discret, le loup ne peut revendiquer une progression discrète. Les éleveurs sont souvent les premiers à dénoncer sa présence en enregistrant des attaques sur leurs troupeaux.

Face à cette situation, la France apparaît plutôt volontaire et ne rechigne pas à mettre la main au portefeuille (environ 10 millions d’euros l’année passée). Les prédations sont indemnisées avec des primes aux animaux perdus et au stress du troupeau (avortements, etc.), des aides pour la protection (chiens type Patou, clôtures électrifiées, etc.), plus un suivi efficace du prédateur sur le terrain.

Vu de Paris, on serait tenté de penser que tout va pour le mieux, or il n’en est rien. En France, le loup est un animal protégé mais la gestion actuelle fait la part belle aux tirs (jusqu’à 24 individus tirés sur la saison actuelle). Or ces tirs, non sélectifs, peuvent déstabiliser une meute établie et conduire à sa désorganisation, voire son éclatement, avec les conséquences que l’on peut imaginer en terme de prédation. Côté indemnisation, si les primes sont très correctes, que dire des délais de versement souvent longs et aléatoires. De même, lorsque l’animal tué est un reproducteur, pour lequel l’éleveur a fait un travail de sélection sur plusieurs années, une indemnisation, fût-elle plus importante, ne compensera jamais sa perte. Mais le plus préjudiciable au loup comme aux éleveurs, c’est l’absence d’anticipation et de souplesse de l’Etat.

Quelle que soit la couleur politique du moment, depuis le retour du loup, jamais l’Etat n’a anticipé la colonisation de nouveaux territoires pour préparer l’arrivée du prédateur. Pourtant, la protection des troupeaux ne s’improvise pas, sa mise en place demande du temps, tout comme la préparation des esprits à une cohabitation source de complication pour les éleveurs. Aujourd’hui, la situation se répète dans les Vosges, 2 animaux y sont établis depuis 2011 (un mâle et une femelle). Voisines du Jura, où le loup est installé durablement depuis plusieurs années, la colonisation des Vosges n’était qu’une question de temps. Or une fois de plus, aucune anticipation. Le loup a découvert un territoire vierge, non protégé, et ce qui devait arriver est arrivé. Rapidement les premières prédations ont été enregistrées et les éleveurs mis devant le fait accompli et prier de faire « avec » en attendant que la machine étatique se mette en branle.

Dans ce cadre, il convient de souligner la tenue d’un colloque, certes d’origine privée, mais réunissant enfin naturalistes, protecteurs, éleveurs vosgiens et représentants de l’Etat, ce dernier dimanche, au parc animalier de Sainte-Croix (1). Avec pour thème « Quel avenir pour le loup et le lynx dans les Vosges« , le ton était donné aux abords du parc avec le déploiement de plusieurs banderoles très significatives quant à l’hostilité des éleveurs locaux face aux loups. Néanmoins, passé cette introduction, le colloque s’est tenu en bonne intelligence, dans l’écoute et le respect de chacun. Il a permis de transmettre nombre de données et retours d’expériences, tout en fournissant aux éleveurs une tribune pour exprimer leur mal-être, l’inquiétude sur leur devenir … Si par la voix de Daniel Dellenbach, le président de la FDSEA 55, il a été reconnu que le nouveau plan loup « … comporte quelques avancées, comme les 24 tirs de prélèvements par an » contre 11 auparavant, les mesures de protection et d’indemnisation « … restent très complexes » et de citer les « tirs d’effarouchement » qui permettent désormais aux bergers d’utiliser une arme pour faire fuir un loup quand il menace directement leur troupeau. Jean-Pierre Poirot qui, avec 38 attaques depuis 2011, est le principal éleveur touché, souligne que « le Plan Loup oublie les pertes indirectes, le moral au tapis ». Face à lui, Denis Félix, de la direction de l’environnement (Dreal) Rhône-Alpes, affirme en avoir conscience et que le dossier sera ouvert pour intégrer ces dimensions.

Au final, si ce n’est pas en une journée que les problèmes et rancœurs peuvent être effacés, ce colloque a démontré que la discussion était possible. Plus que jamais, une diffusion rapide de l’information est primordiale, tout comme l’écoute du mal-être de professionnels qui assurent ne pas demander l’éradication du loup mais sa régulation et l’adaptation des mesures à leur spécificité locale.

Cette nouvelle initiative pour faire s’asseoir à la même table pro et anti loup incitera-t-elle enfin l’Etat à anticiper l’installation du loup sur de nouveaux territoires. Cela serait souhaitable quand la présence d’un ou plusieurs individus est suspectée dans l’Aube, un département à mi-chemin de Paris et des Vosges, aux espaces nettement plus artificialisés que les zones montagneuses.

1- Dédié à la faune européenne et situé dans les Vosges, ce parc réserve une place importante au loup, en hébergeant 4 meutes (2 de loups gris d’Europe, 1 de loups blanc d’Alaska et 1 de loups noir de l’Ouest canadien). A l’initiative du parc animalier de Sainte-Croix, le colloque a été organisé en collaboration avec la région Lorraine, le conseil général de Moselle, l’association Férus, le site internet loup.org et le groupe d’étude des mammifères de Lorraine.

ACTUALITE

Huiles essentielles : découvrez le ravintsara et ses bienfaits

Publié

au

Par

De plus en plus de français vantent les vertus des huiles essentielles pour un usage quotidien. En diffusion, inhalation, massages ou parfois même en ingestion, certaines essences, comme la lavande ou l’eucalyptus, sont plébiscitées. A Albi, une boutique aide même des patients atteints de Covid-19 à retrouver l’odorat grâce à l’aromathérapie ! Huile essentielle phare des connaisseurs, le ravintsara reste relativement méconnu du grand public. Zoom sur cette plante complète et familiale. 

Mais d’où viennent les huiles essentielles de Ravintsara ?

Importé de Chine, le ravintsara est un arbre qui pousse aujourd’hui principalement sur l’île de Madagascar. Bien que faisant partie de la famille des camphriers, vous ne trouverez pas de camphre dans l’huile essentielle de ravintsara ! Attention également à ne pas le confondre avec le ravensare aromatique, lui aussi présent sur les terres malgaches. Ce dernier fait partie de la famille des lauracées et ses indications sont très différentes.

Obtenue par distillation des feuilles fraîches à la vapeur, la teneur en eucalyptol est élevée avec l’huile essentielle de ravintsara. Ceci lui confère donc une odeur agréable, fraîche et légèrement épicée.

Ravintsara indication : dans quelles circonstances utiliser cette huile essentielle ?

Comme pour beaucoup d’huiles essentielles, l’essence de ravintsara possède de nombreux atouts et peut être utilisée pour vous aider dans différents domaines.

L’huile essentielle de ravintsara et les affections respiratoires

Le ravintsara est reconnu pour ses qualités anti-infectieuses, antivirales et tonifiantes. L’huile essentielle de ravintsara est ainsi le plus souvent indiquée pour aider à soulager les affections respiratoires telles que la grippe, la bronchite ou les rhinopharyngites. Considéré comme un antibiotique naturel, le ravintsara possède des propriétés fluidifiantes et expectorantes, particulièrement conseillée dans les toux sèches. Il est également préconisé pour stimuler les défenses immunitaires et renforcer l’organisme contre les maux de l’hiver.

Les autres indications du ravintsara

Également antispasmodique, l’huile essentielle de ravintsara peut aider à soulager certaines douleurs intestinales et favorise la décontraction musculaire. Toutefois, c’est aussi pour ses bienfaits sur le tonus et l’équilibre nerveux que cette plante est souvent conseillée. Soutien contre la fatigue et les moments de déprime, le ravintsara peut aider à l’endormissement grâce à ses vertus anti-stress, et devenir un ami précieux dans l’insomnie et les troubles du sommeil.

Utilisations et précautions d’emploi de l’huile essentielle de ravintsara

Si elles sont réputées pour leur efficacité, certaines huiles essentielles sont à manier avec précaution. Des articles de presse viennent régulièrement mettre en garde contre des effets indésirables, ou même des dangers avec les sprays et les diffuseurs par exemple. Alors, qu’en est-il de l’huile essentielle de ravintsara ?

Ravintsara et grossesse : évidemment déconseillé

L’usage de l’huile essentielle de ravintsara est familial. Cela veut dire qu’il peut être utilisé pour tous à partir de 3 ans. Deux contre-indications de taille sont à noter toutefois : le ravintsara est interdit pour les personnes sous traitement immunosuppresseur, et il est également proscrit pour les femmes enceintes. Après la grossesse, il est aussi conseillé aux femmes allaitantes de demander un avis à leur médecin avant d’utiliser cette huile essentielle.

Comment utiliser les huiles essentielles de ravintsara ?

Selon le but recherché, il est possible d’utiliser les huiles essentielles en diffusion, en inhalation, par voie cutanée ou par voie interne. Certaines essences peuvent être dangereuses lorsqu’elles sont ingérées. Ce n’est pas le cas du ravintsara. Avec cette plante, tous les modes d’utilisation sont possibles sans danger, dès lors que les restrictions évoquées précédemment sont respectées. 

Une ou deux gouttes sous la langue, massage ou diffusion en synergie, inhalation par vapeur ou sur un mouchoir : tout est possible avec l’huile essentielle de ravintsara. N’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un spécialiste en aromathérapie pour déterminer les usages les plus efficaces par rapport à votre problématique.

Devenez imbattable sur toutes les huiles essentielles après le ravintsara

Vous avez découvert l’huile essentielle de ravintsara et ses multiples avantages. Découvrez l’aromathérapie dans son ensemble et déclinez les huiles essentielles en des synergies qui vous ressemblent. Cela pourrait bien changer votre vie.

Continuer la lecture

ACTUALITE

Sommeil : nos conseils pour s’endormir facilement et rapidement

Publié

au

Par

Identifier la cause de ses problèmes de sommeil n’est pas toujours chose aisée. En effet, les raisons d’un mauvais sommeil sont diverses et peuvent être d’origine psychologique, physiologique ou environnementale. Parmi elles, le stress, une alimentation déséquilibrée, des excès de caféine ou d’alcool, l’utilisation d’écrans au coucher, ou encore un environnement peu propice au sommeil (bruit, chaleur, luminosité, mauvaise literie) etc. Mettre le doigt sur les sources de vos troubles du sommeil vous permettra de trouver des solutions adaptées. 

 

Prendre conscience de son rythme circadien 

 

Nous possédons tous une horloge interne de sommeil, appelée rythme circadien, qui influence notre sensation de fatigue. C’est un rythme qui est défini par l’alternance entre la veille, qui correspond à la période de la journée où l’on est éveillé, et le sommeil. Le décalage horaire ou encore un endormissement et un réveil à des heures différentes perturbent fréquemment les rythmes habituels de sommeil et de veille.

Il convient de se coucher tous les soirs à peu près à la même heure pour permettre à son rythme circadien de programmer cette heure de manière interne. Pratiquer une activité physique pendant la journée est également conseillé pour améliorer la qualité de votre sommeil. Toutefois, un entraînement trop intensif, notamment en fin de journée, peut provoquer des problèmes à l’endormissement.

 

Améliorer sa literie 

 

Vous dormez sur un matelas qui commence à vieillir ou utilisez un oreiller devenu difforme avec le temps ? Une literie usée peut engendrer des troubles du sommeil non négligeables, en plus de problèmes de santé, notamment des maux de dos.

Il est peut-être temps d’opter pour une literie de meilleure qualité ! De plus en plus de marques développent des technologies avancées qui promettent une expérience de sommeil optimale. Ainsi, les matelas Emma offrent une adaptabilité maximale, grâce à une technologie de mousse qui propose plusieurs zones de confort et qui convient donc à toutes les morphologies.

 

Contrer le stress

 

Si c’est le stress qui vous empêche d’avoir un sommeil digne de ce nom, alors il va vous falloir trouver les méthodes qui vous permettront de le gérer au mieux. Il existe une foule de techniques à essayer, telles que l’aromathérapie, la méditation, l’ASMR, la lecture, l’écriture, s’endormir avec de la musique… S’accorder entre 30 minutes et 1 heure de relaxation avant de se coucher peut avoir de formidables résultats. Votre corps et votre esprit s’en trouveront détendus avant même que votre tête ne touche l’oreiller.

Continuer la lecture

ACTUALITE

Assurance habitation : nos conseils pour bien faire votre choix

Publié

au

Par

L’assurance habitation est primordiale afin de protéger votre logement et vos biens en cas de sinistre, mais aussi les membres de votre foyer. Véritable garantie pour faire face aux aléas de la vie, elle permet de se prémunir contre les préjudices. Découvrez nos conseils afin de choisir l’assurance habitation la plus adaptée à votre situation, qui vous assurera une sérénité garantie.

Assurance habitation : une obligation ?

Vous êtes locataire ? Vous avez l’obligation de souscrire à une assurance habitation auprès d’un assureur comme Groupama par exemple. Vous êtes copropriétaire occupant ou non occupant de votre logement et vous le louez ? Il est obligatoire dans ce cas, d’assurer à minima sa responsabilité civile pour pouvoir être couvert des éventuels dommages causés aux autres. Ne pas être assuré, c’est prendre le risque de devoir assumer seul l’entière responsabilité financière des sinistres causés par soi-même ou par le logement lui-même.

Evaluez rigoureusement vos besoins 

Afin d’opter pour une assurance habitation adaptée, il convient de prendre en compte plusieurs critères : la composition de votre foyer, vos besoins spécifiques, votre situation (propriétaire ou locataire)… Pour qu’elle vous protège au mieux, une assurance habitation doit pouvoir compenser la dégradation, le vol ou la destruction de vos biens en cas de sinistre.

Estimez la valeur de vos biens de façon précise

Pour qu’ils soient couverts à leur juste valeur, il est important d’évaluer avec justesse la valeur de vos biens mobiliers. Cela concerne l’ensemble des objets personnels qui se trouvent dans votre logement : meubles, électroménager, équipements technologiques ou encore vêtements ou sacs à main… A noter qu’il vaut mieux surestimer et être bien couvert, plutôt que de minimiser afin d’obtenir une prime moins chère. Petit conseil supplémentaire : conservez les justificatifs d’achat et des photos de vos biens en cas de sinistre.

Comptabilisez les pièces de votre logement

Certains contrats considèrent comme pièce une surface de plus de 7m2 quand d’autres exigent plus de 9m2. Cuisine, salle de bains, toilettes, entrée et terrasse ne sont pas comptabilisées, à la différence des combles transformés en mezzanine ou en pièces à vivre. En outre, selon les contrats, une pièce de plus de 30 ou 40 m2 peut être considérée comme constituant 2 pièces.

Forts de ces conseils, il ne vous reste plus qu’à demander et à comparer des devis d’assurances habitation de différents acteurs de référence du marché comme Groupama, par exemple. 

Continuer la lecture

Tendance