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Le fantôme du gaz de schiste européen

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Old oil and gas rig profiled on sky

On le croyait conjuré, mais le mois dernier a vu son retour dans tous les esprits : les Etats européens envisagent de nouveau de recourir aux méthodes non conventionnelles de fracturation hydraulique pour mettre à profit leurs réserves en gaz et pétrole logées dans les roches de schiste. Pourquoi ce regain, alors que le prix du gaz proposé aux consommateurs finals est actuellement en baisse en Europe ? Quelle est l’urgence ?

La baisse actuelle du prix du gaz fait suite à plusieurs évolutions sur le marché de gros, qui ont permis à GDF Suez de réviser le prix de son approvisionnement à la baisse, telle que la décorrélation du prix du gaz de celui du pétrole. Rien ne permet cependant de prévoir que cette baisse perdurera, et les Etats européens pensent aujourd’hui à la sécurisation des approvisionnements en énergie à 10, 20, 30 ans, dans un siècle marqué par la raréfaction des ressources non renouvelables.

La complexe équation du gaz en Europe

Plusieurs problèmes se posent à la fois. D’abord, la transition énergétique engagée par les pays européens progresse encore trop lentement : les énergies renouvelables en développement (éolien, photovoltaïque et biomasse, hors hydraulique) n’ont couvert que 1,3% des besoins en énergie en 2013. Dans les pays qui se sont engagés pour une réduction de la part du nucléaire (50% en France, 0% en Allemagne…), la baisse de production devra pourtant être comblée pour satisfaire les besoins en énergie. Dans les faits, 75% du mix énergétique européen est encore composé d’énergies fossiles – une situation qui ne se change pas en quelques années. Or parmi elles, le gaz est de loin préférable car deux fois moins polluant que le charbon.

Pour l’approvisionnement de cette ressource stratégique, l’Union européenne dépendait en 2013 à 27% de la Russie. Ce chiffre s’élève à 100% pour la Finlande et certains Etats d’Europe de l’Est, et à 40% pour l’Allemagne – des niveaux qui font dire au président de la Commission européenne que l’UE reste « vulnérable » à Moscou. Sur le plan géopolitique, cette dépendance réduit en effet la marge de manœuvre de l’Europe face à son turbulent voisin.

Pour s’affranchir du gaz russe, l’UE pensait pouvoir compter sur les importations de gaz de schiste américaines, qui entérinées par le pacte transatlantique, auraient pu prendre effet à partir de 2016. Les Etats-Unis ont produit en 2013 26 millions de barils de pétrole et de gaz, à comparer avec les 22 millions de barils produits par la Russie. Mais ils se sont montrés plus prudents récemment sur les perspectives d’exportation, dans un contexte où les réserves estimées sur leur territoire sont en train d’être revues à la baisse. Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la manne du gaz et pétrole de schiste pourrait bien s’épuiser d’ici une décennie.

La fracturation hydraulique à la mode chez nos voisins

Pour ses promoteurs, la fracturation hydraulique, en permettant une production sur place en Europe, n’aurait pas que le mérite de réduire la dépendance de l’Union européenne à ses voisins. Elle aurait pour effet immédiat la chute du prix du gaz, accompagnée d’une baisse des émissions de CO2, puisqu’il ne serait plus nécessaire d’importer du gaz via des méthaniers eux-mêmes polluants.

L’Ukraine, qui se fournit aux deux tiers au gaz russe, projette le développement de la fracturation hydraulique quand la situation se sera stabilisée sur son territoire. Egalement très dépendante du gaz russe, la Pologne devrait ouvrir son premier puits de gaz de schiste dans l’année à venir. Sur le papier, les sols y recèleraient du carburant pour satisfaire la consommation actuelle du pays au moins pour les deux cents ans à venir.

En Europe occidentale, les réserves sont souvent plus réduites, ce qui ne décourage pas les Etats. Des membres du gouvernement allemand visent ainsi à l’adoption d’une loi, qui permettrait une exploitation du gaz de schiste à partir de 2015. Cette exploitation serait très encadrée et soumise à l’autorisation préalable des services régionaux de contrôle de l’eau, ce qui ne suffit pas à rassurer la population – et parmi elle, les représentants des brasseurs de bière, qui s’inquiètent de la pollution des nappes phréatiques. Au Royaume-Uni, le gouvernement veut inciter au développement de la fracturation hydraulique à des profondeurs supérieures à 300 mètres où les risques de contamination sont fortement réduits. Un projet qui là encore, a suscité un vif rejet de la part de la population.

La France, dernier bastion ?

La France, un pays où la fracturation hydraulique est interdite depuis une loi de juillet 2011, est un cas à part en Europe occidentale : ses réserves estimées en gaz et pétrole de schiste sont huit fois plus élevées que celles de l’Allemagne ou du Royaume-Uni. En se basant sur sa consommation actuelle, elles permettraient au pays de couvrir ses besoins en gaz pendant plus de 100 ans. Pour ses promoteurs, l’adoption du gaz de schiste permettrait d’améliorer la compétitivité de nos industries, et elle pourrait même avoir un impact positif sur le prix de l’électricité dont une partie est produite dans des centrales à gaz. Moins polluant que le charbon, le gaz de schiste fait par ailleurs un bon complément aux énergies renouvelables. Ces dernières sont en effet intermittentes en fonction de la météo, ce qui peut provoquer des déséquilibres sur les réseaux des gestionnaires RTE et ERDF. Un défaut pallié par la flexibilité des centrales à gaz les plus récentes.

La question essentielle est donc de savoir quel volume de gaz de schiste, sur les faramineuses quantités annoncées, il est vraiment possible d’extraire de façon totalement neutre pour l’environnement, les sols et les nappes phréatiques. A cette question, le think tank Terra Nova a fait récemment une réponse originale. Terra Nova est sceptique sur la possibilité de répliquer le « miracle américain » en France, en partie à cause de la différence de sols, et en partie à cause de la densité de population, près de quatre fois plus élevée. Dans le cadre d’un rapport, le think tank suggère pourtant de lever les interdictions à l’exploration du gaz de schiste. Les firmes privées auraient alors le loisir de mener leurs essais, le temps de se rendre compte que les réserves vraiment exploitables… ne sont finalement pas si importantes. Pour Terra Nova, une façon de « sortir des fantasmes sur les ressources ».

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Huiles essentielles : découvrez le ravintsara et ses bienfaits

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De plus en plus de français vantent les vertus des huiles essentielles pour un usage quotidien. En diffusion, inhalation, massages ou parfois même en ingestion, certaines essences, comme la lavande ou l’eucalyptus, sont plébiscitées. A Albi, une boutique aide même des patients atteints de Covid-19 à retrouver l’odorat grâce à l’aromathérapie ! Huile essentielle phare des connaisseurs, le ravintsara reste relativement méconnu du grand public. Zoom sur cette plante complète et familiale. 

Mais d’où viennent les huiles essentielles de Ravintsara ?

Importé de Chine, le ravintsara est un arbre qui pousse aujourd’hui principalement sur l’île de Madagascar. Bien que faisant partie de la famille des camphriers, vous ne trouverez pas de camphre dans l’huile essentielle de ravintsara ! Attention également à ne pas le confondre avec le ravensare aromatique, lui aussi présent sur les terres malgaches. Ce dernier fait partie de la famille des lauracées et ses indications sont très différentes.

Obtenue par distillation des feuilles fraîches à la vapeur, la teneur en eucalyptol est élevée avec l’huile essentielle de ravintsara. Ceci lui confère donc une odeur agréable, fraîche et légèrement épicée.

Ravintsara indication : dans quelles circonstances utiliser cette huile essentielle ?

Comme pour beaucoup d’huiles essentielles, l’essence de ravintsara possède de nombreux atouts et peut être utilisée pour vous aider dans différents domaines.

L’huile essentielle de ravintsara et les affections respiratoires

Le ravintsara est reconnu pour ses qualités anti-infectieuses, antivirales et tonifiantes. L’huile essentielle de ravintsara est ainsi le plus souvent indiquée pour aider à soulager les affections respiratoires telles que la grippe, la bronchite ou les rhinopharyngites. Considéré comme un antibiotique naturel, le ravintsara possède des propriétés fluidifiantes et expectorantes, particulièrement conseillée dans les toux sèches. Il est également préconisé pour stimuler les défenses immunitaires et renforcer l’organisme contre les maux de l’hiver.

Les autres indications du ravintsara

Également antispasmodique, l’huile essentielle de ravintsara peut aider à soulager certaines douleurs intestinales et favorise la décontraction musculaire. Toutefois, c’est aussi pour ses bienfaits sur le tonus et l’équilibre nerveux que cette plante est souvent conseillée. Soutien contre la fatigue et les moments de déprime, le ravintsara peut aider à l’endormissement grâce à ses vertus anti-stress, et devenir un ami précieux dans l’insomnie et les troubles du sommeil.

Utilisations et précautions d’emploi de l’huile essentielle de ravintsara

Si elles sont réputées pour leur efficacité, certaines huiles essentielles sont à manier avec précaution. Des articles de presse viennent régulièrement mettre en garde contre des effets indésirables, ou même des dangers avec les sprays et les diffuseurs par exemple. Alors, qu’en est-il de l’huile essentielle de ravintsara ?

Ravintsara et grossesse : évidemment déconseillé

L’usage de l’huile essentielle de ravintsara est familial. Cela veut dire qu’il peut être utilisé pour tous à partir de 3 ans. Deux contre-indications de taille sont à noter toutefois : le ravintsara est interdit pour les personnes sous traitement immunosuppresseur, et il est également proscrit pour les femmes enceintes. Après la grossesse, il est aussi conseillé aux femmes allaitantes de demander un avis à leur médecin avant d’utiliser cette huile essentielle.

Comment utiliser les huiles essentielles de ravintsara ?

Selon le but recherché, il est possible d’utiliser les huiles essentielles en diffusion, en inhalation, par voie cutanée ou par voie interne. Certaines essences peuvent être dangereuses lorsqu’elles sont ingérées. Ce n’est pas le cas du ravintsara. Avec cette plante, tous les modes d’utilisation sont possibles sans danger, dès lors que les restrictions évoquées précédemment sont respectées. 

Une ou deux gouttes sous la langue, massage ou diffusion en synergie, inhalation par vapeur ou sur un mouchoir : tout est possible avec l’huile essentielle de ravintsara. N’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un spécialiste en aromathérapie pour déterminer les usages les plus efficaces par rapport à votre problématique.

Devenez imbattable sur toutes les huiles essentielles après le ravintsara

Vous avez découvert l’huile essentielle de ravintsara et ses multiples avantages. Découvrez l’aromathérapie dans son ensemble et déclinez les huiles essentielles en des synergies qui vous ressemblent. Cela pourrait bien changer votre vie.

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Sommeil : nos conseils pour s’endormir facilement et rapidement

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Identifier la cause de ses problèmes de sommeil n’est pas toujours chose aisée. En effet, les raisons d’un mauvais sommeil sont diverses et peuvent être d’origine psychologique, physiologique ou environnementale. Parmi elles, le stress, une alimentation déséquilibrée, des excès de caféine ou d’alcool, l’utilisation d’écrans au coucher, ou encore un environnement peu propice au sommeil (bruit, chaleur, luminosité, mauvaise literie) etc. Mettre le doigt sur les sources de vos troubles du sommeil vous permettra de trouver des solutions adaptées. 

 

Prendre conscience de son rythme circadien 

 

Nous possédons tous une horloge interne de sommeil, appelée rythme circadien, qui influence notre sensation de fatigue. C’est un rythme qui est défini par l’alternance entre la veille, qui correspond à la période de la journée où l’on est éveillé, et le sommeil. Le décalage horaire ou encore un endormissement et un réveil à des heures différentes perturbent fréquemment les rythmes habituels de sommeil et de veille.

Il convient de se coucher tous les soirs à peu près à la même heure pour permettre à son rythme circadien de programmer cette heure de manière interne. Pratiquer une activité physique pendant la journée est également conseillé pour améliorer la qualité de votre sommeil. Toutefois, un entraînement trop intensif, notamment en fin de journée, peut provoquer des problèmes à l’endormissement.

 

Améliorer sa literie 

 

Vous dormez sur un matelas qui commence à vieillir ou utilisez un oreiller devenu difforme avec le temps ? Une literie usée peut engendrer des troubles du sommeil non négligeables, en plus de problèmes de santé, notamment des maux de dos.

Il est peut-être temps d’opter pour une literie de meilleure qualité ! De plus en plus de marques développent des technologies avancées qui promettent une expérience de sommeil optimale. Ainsi, les matelas Emma offrent une adaptabilité maximale, grâce à une technologie de mousse qui propose plusieurs zones de confort et qui convient donc à toutes les morphologies.

 

Contrer le stress

 

Si c’est le stress qui vous empêche d’avoir un sommeil digne de ce nom, alors il va vous falloir trouver les méthodes qui vous permettront de le gérer au mieux. Il existe une foule de techniques à essayer, telles que l’aromathérapie, la méditation, l’ASMR, la lecture, l’écriture, s’endormir avec de la musique… S’accorder entre 30 minutes et 1 heure de relaxation avant de se coucher peut avoir de formidables résultats. Votre corps et votre esprit s’en trouveront détendus avant même que votre tête ne touche l’oreiller.

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Assurance habitation : nos conseils pour bien faire votre choix

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L’assurance habitation est primordiale afin de protéger votre logement et vos biens en cas de sinistre, mais aussi les membres de votre foyer. Véritable garantie pour faire face aux aléas de la vie, elle permet de se prémunir contre les préjudices. Découvrez nos conseils afin de choisir l’assurance habitation la plus adaptée à votre situation, qui vous assurera une sérénité garantie.

Assurance habitation : une obligation ?

Vous êtes locataire ? Vous avez l’obligation de souscrire à une assurance habitation auprès d’un assureur comme Groupama par exemple. Vous êtes copropriétaire occupant ou non occupant de votre logement et vous le louez ? Il est obligatoire dans ce cas, d’assurer à minima sa responsabilité civile pour pouvoir être couvert des éventuels dommages causés aux autres. Ne pas être assuré, c’est prendre le risque de devoir assumer seul l’entière responsabilité financière des sinistres causés par soi-même ou par le logement lui-même.

Evaluez rigoureusement vos besoins 

Afin d’opter pour une assurance habitation adaptée, il convient de prendre en compte plusieurs critères : la composition de votre foyer, vos besoins spécifiques, votre situation (propriétaire ou locataire)… Pour qu’elle vous protège au mieux, une assurance habitation doit pouvoir compenser la dégradation, le vol ou la destruction de vos biens en cas de sinistre.

Estimez la valeur de vos biens de façon précise

Pour qu’ils soient couverts à leur juste valeur, il est important d’évaluer avec justesse la valeur de vos biens mobiliers. Cela concerne l’ensemble des objets personnels qui se trouvent dans votre logement : meubles, électroménager, équipements technologiques ou encore vêtements ou sacs à main… A noter qu’il vaut mieux surestimer et être bien couvert, plutôt que de minimiser afin d’obtenir une prime moins chère. Petit conseil supplémentaire : conservez les justificatifs d’achat et des photos de vos biens en cas de sinistre.

Comptabilisez les pièces de votre logement

Certains contrats considèrent comme pièce une surface de plus de 7m2 quand d’autres exigent plus de 9m2. Cuisine, salle de bains, toilettes, entrée et terrasse ne sont pas comptabilisées, à la différence des combles transformés en mezzanine ou en pièces à vivre. En outre, selon les contrats, une pièce de plus de 30 ou 40 m2 peut être considérée comme constituant 2 pièces.

Forts de ces conseils, il ne vous reste plus qu’à demander et à comparer des devis d’assurances habitation de différents acteurs de référence du marché comme Groupama, par exemple. 

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