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INTERVIEW

Interview du directeur de ARTUS, pour le retour des ours

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Directeur de l’association Artus (Novembre 1999)

Univers-nature – Pourriez-vous nous présenter ARTUS et ses actions ?

Roland Guichard - ARTUS est une association indépendante de protection de la nature, non subventionnée par l’état, dépendant entièrement de ses adhérents et des actions de mécénats.
Notre action prépondérante, c’est celle de la sauvegarde de l’ours en France, avec 3 secteurs d’interventions :

  • la protection de l’habitat de l’ours, puisque c’est une des causes de sa disparition, avec la raréfaction et l’altération de son habitat ou son dérangement. A titre d’exemple, s’il y a des pistes créées, on a des touristes qui vont arriver et aussi des chasseurs qui vont perturber le milieu.
  • la deuxième cause sur laquelle on travaille, c’est la destruction physique de l’ours. L’histoire de l’ours, c’est l’histoire d’une longue destruction, avec soit du braconnage, soit des accidents de chasse, lesquels peuvent être du braconnage,
  • enfin, la troisième cause, c’est les motifs de conflits entre l’homme et l’ours, comme l’usage des mêmes milieux, et là, c’est surtout le pastoralisme qui pose problème; donc on travaille sur la solution des chiens de protection, les patous, depuis 1991, pour que cette mise en place soit faite auprès des éleveurs et des bergers. On a un chargé de mission qui ne travaille que là dessus. Il faut savoir que les conflits d’usage, légitime en quelque sorte le braconnage, c’est à dire que plus il y a de conflits avec les éleveurs, plus les chasseurs ou les braconniers vont se sentir autorisés à tirer sur l’ours. Donc résoudre les problèmes de conflits c’est quelquefois résoudre aussi le 2ème problème !

Sinon l’association a travaillé sur la réintroduction de l’ours avec les études préalables à son retour. La réintroduction s’est faite avec des partenaires, les fédérations des chasseurs, l’office national de la chasse, l’office national des forêts, le ministère de l’environnement, l’union européenne, et l’ADET, une association d’élus en Haute Garonne qui est pour la réintroduction de l’ours. Cela, c’était en 1996-97, la réintroduction de 3 ours. Nous, nous souhaiterions qu’il y en ait 3 autres réintroduits, car le programme admis par le ministère de l’environnement portait sur 6 ours, donc nous ne sommes qu’à la moitié du programme.

Dans la vallée d’Aspe et dans le Béarn, là aussi on se bagarre contre un certain nombre d’aménagements et de pistes et surtout contre la transformation de la RN 134 en voie à camion qui relie le grand sud, on peut même dire l’Afrique du nord à l’Europe du nord. On refuse la banalisation de ce milieu et on fait partie d’un collectif d’associations qui oeuvre dans ce sens.
Comme on travaille sur la sauvegarde des milieux, on a développé une certaine expertise sur les chiens de protections. Notre travail s’est ouvert de plus en plus sur d’autres animaux, comme l’on a placé des chiens de protections contre les dégâts d’ours, et que notre chargé de mission a été confronté par différentes études et par sa pratique pastorale en Amérique du nord, au puma, loup, et grizzli, petit à petit on nous a demandé de placer, avec un mécène, les Fromages Capitoul, des chiens de protections sur des éleveurs qui avaient eu des dégâts avec des loups et aussi des chiens. Il est important de voir la prédation dans son ensemble, et non pas uniquement avec les prédateurs sauvages. Il ne faut pas se focaliser en se disant « si j’accepte une méthode de prévention ça veut dire que je suis pour le prédateur », non, cela veut dire que j’essaie de résoudre le problème lié à la disparition de mon bétail.

Vis à vis des éleveurs on a placé des chiens sur le loup, et on a également fait une expérimentation sur le lynx, laquelle donne de bons résultats. La seule difficulté c’est le manque de rigueur des éleveurs dans l’application de la méthode. Il y a un gros travail de vulgarisation à faire pour l’utilisation des chiens de protections, ainsi qu’envers les touristes. Des gens qui habitent le village nourrissent le chien et font que le chien, quelquefois, abandonne le troupeau, alors qu’il doit toujours y être présent. Il y a aussi certains éleveurs qui ne veulent pas trop s’investir dans cette technique, et donc au final, c’est comme si on installait la moitié d’une alarme contre des voleurs, avec au bout du compte une efficacité incomplète.

Donc sur ce point, nous avons à retrouver une certaine rigueur, et ce n’est pas toujours évident en France. Notre expert en chien de protection a mis au point une méthode de mise en place des chiens, et actuellement on est en train de réaliser un film sur les chiens de protection, à partir de témoignages d’éleveurs du Canada et de France, qui explique la mise en place de cette technique. Ce travail sera prêt le 15 novembre 1999.

Univers-nature – Pour la réintroduction, pourquoi avoir choisi les Pyrénées centrales et ainsi avoir 2 populations séparées d’une distance relativement respectable ?

Roland Guichard - Une centaine de kilomètres pour l’ours ce n’est rien, surtout que l’on a déjà un ours qui voyage, Pyros, et son territoire va vers les Hautes Pyrénées et dans le Val d’Ouron, on arrive presque au parc national… Si on a une population qui se développe au centre des Pyrénées, à une centaine de kilomètres d’une autre qui se développerait à l’ouest, on arrive à terme à une seule population !

Concernant le choix des Pyrénées centrales, il y a plusieurs raisons.
Dans le Béarn il y a encore des ours, même si de 15 en 1984 il n’en reste plus que 6 actuellement. En plus, si on avait travaillé dans cette région, il aurait fallu parler de renforcement et non pas de réintroduction, et il nous semblait important de créer un 2ème noyau, en sachant très bien que c’était une seule population d’ours à terme qui allait se former. Enfin, dans les Pyrénées centrales, il y avait des gens qui étaient volontaires, alors qu’à l’époque les élus du Béarn étaient contre la sauvegarde de l’ours. Quand on a des élus qui sont volontaires alors qu’il n’y a plus d’ours, il faut y aller et vite.
Autre raison, c’est que si on laisse un temps trop important après la disparition du dernier animal, du dernier prédateur, son retour est encore plus problématique et difficile. Il faut encore que les gens aient le souvenir de l’ours, pour qu’il soit accepté.

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Energie

Interview : le concept Ecowatt pour lisser les pics de consommation

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Des éco-gestes simples sont à adopter pour éviter les pics de consommation

Des éco-gestes simples sont à adopter pour éviter les pics de consommation

ÉcoWatt Bretagne est une démarche éco-citoyenne et gratuite qui a pour objectif d’inciter les bretons à modérer leur consommation d’électricité, en particulier en hiver, le matin et entre 18h et 20h. Sandrine Morassi, responsable de la communication répond aux questions d’Univers Nature.

1/ Pouvez-vous nous présenter le concept d’Ecowatt ?

Le dispositif ÉcoWatt déclenche des alertes lors des périodes à risques, dans l’esprit des journées vertes, orange ou rouges de Bison futé, afin d’inviter tous les bretons à pratiquer les bons gestes énergie.
Pour recevoir gratuitement ces alertes (par mail, sms, appli mobiles…) et ainsi procéder aux Eco’gestes, il suffit de s’inscrire depuis le site internet dédié : www.ecowatt-bretagne.fr
Aujourd’hui, la démarche compte plus de 50 000 inscrits.

2/ Comment a t-il vu le jour ? Ce dispositif peut-il être étendu aux autres régions françaises ?

La démarche ÉcoWatt Bretagne a été initiée en novembre 2008 par RTE (Réseau de Transport d’Electricité), et ses partenaires (la Préfecture de Région Bretagne, le Conseil régional de Bretagne, ERDF et l’ADEME), pour répondre aux risques de coupures d’électricité en Bretagne, lors des pics de consommation.
Ce dispositif a été mis en place en raison de la fragilité électrique que connaît la Bretagne. En effet, avec une croissance de la consommation électrique supérieure à la moyenne nationale, la Bretagne est dans une situation fragile : véritable péninsule électrique, la région est située en « bout de réseau », l’électricité devant être acheminée sur de longues distances depuis les centrales principalement situées dans la vallée de la Loire. La production est par ailleurs loin de couvrir tous les besoins, la région ne produisant que 11% de l’électricité qu’elle consomme. Dans ce contexte, les risques de coupures peuvent survenir, lors des pointes de consommation en hiver, notamment en cas d’incident sur un moyen de production ou sur le réseau électrique.
Aujourd’hui, il existe en Bretagne et en région PACA (www.ecowatt-paca.fr), les deux seules régions en France qui connaissent une situation de péninsule électrique.

3/ Le but est de lisser les pics de consommation ? Comment cela fonctionne ?
Les risques de coupure interviennent lors des pics de consommation en hiver, qui ont lieu en Bretagne le matin et le soir (entre 18h et 20h). L’enjeu est donc d’inviter les bretons à procéder aux bons gestes sur ces instants, afin de contribuer à baisser ces pointes et donc à lisser la courbe de consommation sur la journée.

4/ Quels sont les résultats dont vous disposez sur les précédentes éditions ?

A titre d’exemple, nous avons pu évaluer que, lors de la vague de froid de février 2012, les effets des gestes des inscrits durant les 7 jours de froid, se sont traduits par une réduction de la consommation qui a pu atteindre jusqu’à 2 à 3% aux heures les plus chargées, l’équivalent de la consommation cumulée des villes de Quimper, Saint-Malo et Vannes.

5/ Quelles sont les principales actions que les particuliers peuvent mettre en place pour réduire leur consommation électrique ?

Pour réduire la consommation lors des pics, il existe des gestes simples à mettre en place à la maison ou sur le lieu de travail : il s’agit par exemple d’éviter pendant le temps de l’alerte d’utiliser la machine à laver, le lave-vaisselle ou le four ; pour le chauffage électrique, de baisser le thermostat…

6/ Quel rôle peuvent jouer les énergies renouvelables dans ce système ? Quelle part représentent les énergies renouvelables au niveau régional ?

Le déclenchement d’une alerte EcoWatt dépend des prévisions de consommation réalisées par RTE, à partir de plusieurs paramètres : consommation, production, disponibilité du réseau, météo. La production émise par les énergies renouvelables est donc prise en compte. Toutefois, du fait de son intermittence, cette production est plus difficilement prévisible qu’une production classique. Aujourd’hui, RTE dispose d’un outil IPES (Insertion de la Production Eolienne et photovoltaïque sur le Système). Installé dans les dispatchings (les « tours de contrôle de l’électricité »), cet outil permet de disposer d’une prévision de production éolienne et photovoltaïque heure par heure pour la journée en cours et le lendemain, en fonction des prévisions de vent et d’ensoleillement.

La production des énergies renouvelables en Bretagne en 2012 représentait 89% de la production totale d’électricité en Bretagne.

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Habitat

Interview avec Vidal Benchimol, auteur de « Vers un nouveau mode de ville»

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Le quartier BedZED à Londres, un des premiers écoquartiers européens.

Le quartier BedZED à Londres, un des premiers écoquartiers européens. Une nouvelle forme d’habitat qui se développe.

En 2007, dans un contexte de crise écologique et économique, Vidal Benchimol conçoit les « Écofaubourgs », un concept d’habitat collectif écologique. Il vient de publier l’ouvrage « Vers un nouveau mode de ville », aux Éditions Alternatives, co-écrit avec Stéphanie Lemoine qui souhaite dresser un état des lieux des tendances et un inventaire des pratiques contemporaines de la fabrique de la ville.

Votre livre s’appelle vers un nouveau mode de ville, quel est selon vous le visage de la ville contemporaine ?

En Europe, la ville contemporaine est en pleine transformation. Les élus et les urbanistes voient bien que les modèles d’aménagement fondés sur la séparation des fonctions urbaines (on mange d’un côté, on travaille ailleurs, etc.), et qui ont prévalu ces cinquante dernières années, ne marchent pas. Il faut inventer autre chose ! C’est ce à quoi s’emploie l’urbanisme durable, qui cherche à rendre la ville plus compacte, plus économe en ressources et plus solidaire

Quelles sont les principales mutations (habitat, mobilité, mode de consommation) qu’opère la ville depuis quelques décennies ? En quoi la ville évolue à l’aune des problématiques environnementales ?
Les transformations les plus visibles ces dernières années sont liées à la nécessité de maîtriser l’énergie. Dans le bâtiment, cela se traduit par l’adoption de réglementations thermiques plus contraignantes. Depuis l’an dernier, la RT 2012 oblige ainsi les maîtres d’ouvrage à concevoir des bâtiments 4 fois plus performants qu’un immeuble haussmannien. De la même manière, les métropoles cherchent de plus en plus à encourager les alternatives à la voiture, que ce soit via l’offre de transports en commun et de vélos en libre service ou l’aménagement de zones 30. L’objectif est de grignoter petit à petit l’espace dévolu à la voiture, en vue d’un meilleur partage modal.

Quels sont les principaux défis qui attendent la ville actuelle pour devenir « durable » ?
L’adaptation au changement climatique, avec ce qu’elle implique d’incertitude, est l’un des premiers défis auxquels doit s’affronter la ville contemporaine. Pour y faire face, les villes ont tout intérêt à devenir résilientes : elles doivent diversifier leurs modes de production, leur approvisionnement, et apprendre à compter sur les ressources locales. D’où les projets d’agriculture urbaine qui fleurissent un peu partout, mais aussi l’essor des circuits courts et de la consommation collaborative…

Selon vous, quelles sont les initiatives actuelles les plus pertinentes pour la fabrique de l’espace urbain ?
Toutes celles qui s’opposent à l’aménagement « autoritaire » de la ville, et conçoivent l’écologie urbaine en relation étroite avec la démocratie locale. Si la fabrique de l’espace urbain n’est pas le fruit d’une négociation, et même pourquoi pas d’un conflit fécond entre décideurs et citoyens,  elle a peu de chance de déboucher sur un cadre de vie vraiment durable.  A cet égard, l’exemple des écoquartiers nord-européens est édifiant : ceux qui parviennent le mieux à concilier qualité de vie et économie de ressources sont nés d’une implication forte de leurs habitants, et parfois d’un bras de fer corsé avec la municipalité…

Quels sont les freins actuels au développement de la ville durable ?
Ils sont nombreux ! La crise économique, qui a partiellement détourné les citoyens des enjeux écologiques, en est un. Certains voient pourtant dans cette crise une conséquence de nos choix énergétiques. La ville contemporaine est aussi de plus en plus clivée socialement. Dans ces conditions, la mixité sociale, même avec ce qu’elle a de compliqué à mettre en œuvre, devient un véritable enjeu…

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Habitat

« On ne peut plus construire aujourd’hui comme il y a quelques années ou décennies »

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Projet " Modulife" d'habitat économe en énergie. Crédit : Philippe Bovet

Projet « Modulife » d’habitat économe en énergie. Crédit : Philippe Bovet

Olivier Silder et Philippe Bovet, deux spécialistes de l’énergie et de l’habitat viennent de publier l’ouvrage «  Bâtiments performants. Des constructeurs relèvent le défi du réchauffement climatique » aux éditions Terre Vivante. Philippe Bovet a répondu aux questions d’Univers Nature sur l’enjeu que représente l’habitat dans la transition énergétique.

1/ Qu’est ce qui vous a motivé à écrire cet ouvrage ?

D’abord la rencontre avec Olivier Sidler, un des énergéticiens les plus compétents d’Europe et un excellent pédagogue pour toutes ces questions énergétiques. Ensuite connaître ces décideurs qui ont compris que la donne énergétique avait changé et qu’on ne peut plus construire aujourd’hui comme il y a quelques années ou décennies.

2/ Sur quels critères avez-vous sélectionné les bâtiments ?

Des critères essentiellement géographiques, afin que nous n’ayons Olivier et moi-même peu à nous déplacer. Tous les entretiens ont eu lieu dans un triangle Paris-Valence-Mulhouse. Olivier habite dans la Drome et moi à Bâle. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’exemples intéressants en Bretagne ou à Toulouse, mais pour nous cela évitait des déplacements inutiles et nous permettaient aussi d’être cohérents en matière d’énergie et de transports.

3/Quels sont les freins actuels à lever pour favoriser la transition énergétique dans ce secteur ?

Comme je l’explique dans l’introduction, la forte inertie des mentalités entraine une certaine difficulté pour mettre en place le changement. Aussi, on relève des freins réglementaires comme la garantie décennale (qui protège pendant 10 ans après la livraison l’acquéreur contre tout vice de construction) qui opère comme un frein à l’innovation, des freins liés à à la formation et au manque de compétences de certains corps de métiers ainsi que des difficultés de financement.

4/ Quel projet a particulièrement retenu votre attention ? Pourquoi ?

Tous sont intéressants car différents. De la maison individuelle rénovée à l’immeuble neuf de bureaux à énergie positive de la ZAC de Bonne. Cette diversité montre qu’un changement est possible dans tous les secteurs du bâti et rapidement si on le veut et si on s’en donne la peine.

5/ En moyenne, quel est le surcoût pour construire des bâtiments basse consommation ?

On doit ne pas parler de surcoût, mais de surinvestissement, mais avoir ensuite des factures énergétiques plus faibles. Il y a de multiples surcoûts acceptés et jamais remis en cause, comme les places de parkings en grande partie inutile dans les centres urbains bien desservis par les transports en commun. Ou encore une entrée d’immeuble en marbre, alors que d’autres matériaux peuvent être choisis. Et au delà, le dérèglement climatique nous oblige à agir. Quand quelqu’un se noie et qu’on doit lui jeter une bouée, on ne discute pas du prix de celle-ci.

 6/ C’est quoi pour vous un bâtiment intelligent ?

C’est avant tout un bâtiment low-tech (et non high-tech) performant. Il ne faut empiler les systèmes énergétiques et avoir des bâtiments complexes.

7/ La prochaine RT 2020 qui généralisera le Bepos est-elle une réponse suffisante pour atteindre les objectifs de réduction de CO2 fixés par la France ?

Absolument pas puisque nous émettons du CO2 selon 4 axes: l’habitat, les transports, les achats et les déchets. Le bâtiment n’est donc qu’un des 3 secteurs. De plus le bâtiment neuf ne représente qu’1% du parc annuel de logement mis en chantier, il faut absolument s’attaquer à la rénovation du parc existant.

 

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