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agriculture bio

23135 agriculteurs bio en france

C’est le nombre d’agriculteurs bio en France début 2011. Selon l’Agence bio, 23135 exploitations agricoles étaient engagées en agriculture biologique fin 2011, soit une augmentation de 12,3% par rapport à 2010. Alors que l’objectif fixé par le Grenelle de l’environnement est de 6 % de terres agricoles exploitées en agriculture biologique d’ici 2012 et de 20 % en 2020, les exploitations « bio » représentaient 4,5% des exploitations agricoles en France. En 2010, le chiffre d’affaires des produits alimentaires bio a dépassé 3,3 milliards d’euros, soit une augmentation de 10 % par rapport à 2009.

La bio, c’est quoi ?

Visant à la préservation des sols, des ressources naturelles, de l’environnement et au maintien des agriculteurs, l’agriculture biologique est une méthode de production qui se caractérise par l’absence de pesticides et fongicides, par la non-utilisation d’OGM, le recyclage des matières organiques, la rotation des cultures ainsi qu’une pratique agricole privilégiant la polyculture. Ecocert, AB, Demeter, Nature et Progrès, de nombreux labels viennent valider le caractère « bio » des produits selon certains critères. Cette multiplication des labels brouillent parfois le message pour le consommateur, chaque label instaurant un certain taux de produits bio à respecter pour se voir attribuer la mention convoitée… Concernant les produits agricoles, 95% des ingrédients doivent être d’origine biologique pour que le produit se voie accorder la mention « bio ».

Une réglementation européenne

A l’origine du mouvement bio, des agriculteurs et agronomes se sont regroupés à partir des années 1920 afin de promouvoir l’agriculture biodynamique. Le premier cahier des charges (par Nature et Progrès) est homologué en 1986 par les pouvoirs publics qui déposent par la suite, avec le logo AB, leurs propres règles en 1993. Puis c’est au tour de l’Europe de s’intéresser à la question, homologuant son premier cahier des charges en 1991. Depuis, de nouvelles réglementations sont venues s’ajouter. En 2009, une nouvelle règlementation européenne vient supplanter les critères nationaux, désormais alignés sur le label bio européen. Depuis 2010, un logo européen vient harmoniser le secteur pour les différents états membres.

Bio et circuits courts…

Au-delà des chiffres de l’agriculture bio qui progresse en France (De 2007 à 2011,  le nombre de fermes bio a presque doublé en France), d’autres structures traduisent l’engouement actuel pour la revalorisation d’une alimentation locale et de qualité, à l’image du succès des Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne). En 2010,  50 000 foyers étaient adhérents à une AMAP, une des formes de « circuits courts » qui mettent directement en lien le producteur et le consommateur. La tendance vers une « agriculture plus durable » se répand plus largement au sein de la population. Pour preuve, en 2011, selon l’Agence bio, la consommation du bio représentait un marché de 1,84 milliard d’euros dans les grandes surfaces alimentaires et 40% des Français ont déclaré consommer au moins un produit bio au moins une fois par mois.

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Le chiffre du moment : 42 millions de tonnes …

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déchets électroniques et électriques

déchets électroniques et électriques

C’est le « chiffre » du moment, ou plus précisément, selon le dernier rapport de l’Université des Nations-Unies, 41,8 millions de tonnes. Il représente le tonnage de déchets électroniques et électriques (DEEE) de 2014, au niveau mondial. Ces déchets représentent un immense gaspillage des ressources de la planète, moins d’un sixième été recyclé en vue d’une seconde « vie ». Economiquement, le gâchis n’est pas moindre, puisque le recyclage de ces déchets représenterait 48 milliards d’euros de ressources réutilisables selon le rapport de l’Université des Nations-Unies.

Avec ces déchets, si l’on pense immédiatement aux produits types téléphones mobiles, ordinateurs, etc. ce ne sont pourtant pas eux qui représentent l’essentiel de ce gâchis, avec 3 millions de tonnes, soit « seulement » 7 % des déchets électroniques et électriques de l’année dernière. La plupart de nos déchets électroniques et électriques proviennent en effet de l’électroménager :

– 12,8 millions de tonnes de petits équipements (tels que les aspirateurs, micro-ondes, grille-pain, rasoirs électriques et des caméras vidéo) ;

– 11,8 millions de tonnes de gros équipements (machines à laver, sèche-linge, lave-vaisselle, cuisinières électriques et panneaux photovoltaïques) ;

– 7 millions de tonnes de réfrigérateurs et congélateurs ;

– 6,3 millions de tonnes d’écrans ;

– 3 millions de tonnes de petit matériel des technologies de l’information et de communication (téléphones portables, tablettes, ordinateurs, etc.) ;

– 1 million de tonnes de lampes.

Néanmoins ces catégories ne sont pas toutes identiques quant à leur impact environnemental. Les éléments électroniques et électriques seuls représentent une part proportionnellement moindre dans de l’électroménager que dans des smartphones par exemple. Toutefois, le gaspillage des ressources de la planète est colossal : fer (16,5 millions de Tonnes), plastiques (8,6 mT), verre traité au plomb (2,2 mT), cuivre (1,9 mT), aluminium (220 000 T), gaz impactant pour la couche d’ozone (4400 T) etc. L’or illustre très bien l’impact de ces déchets sur la ressource planétaire. Pour l’essentiel non recyclé, les 300 tonnes d’or mises à la poubelle en 2014 représentent 11 % de la production mondiale d’or de 2013. Il en est de même pour de nombreuses autres ressources de la planète, avec parfois des pourcentages de gaspillages encore supérieurs. Enfin, ces déchets représentent également un tonnage considérable de matières toxiques tels mercure, cadmium, chrome, plomb, chlorofluorocarbones, qui se retrouvent pour l’essentiel dans l’environnement, faute d’une collecte et traitement spécifiques.

Si le rapport souligne que les USA et la Chine sont les deux pays qui génèrent le plus de déchets électroniques et électriques (plus d’un tiers à eux deux), au niveau des individus, les Américains et les Chinois sont dépassés (largement pour les seconds) par les Européens. Les Norvégiens sont en effet les premiers producteurs de déchets électroniques et électriques au monde (28,4 kg), puis suivent les Suisses (26,3 kg), les Islandais (26,1 kg), Danois et Britanniques, quand les Américains sont neuvièmes et que les Chinois n’apparaissent pas dans le top 40, avec une production comprise entre 5 et 10 kg/an. De leur coté, les Français se placent en huitième position.

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60% des espèces et 77% des habitats en situation défavorable

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60 % des espèces et 77% des habitats évalués dans l’analyse 2007–2012 demeurent dans un état de conservation défavorable, selon  le rapport 2015 de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE)

Un tableau plutôt noir se dresse devant nous via ce rapport paru il y a quelques jours. un court extrait : « Le principal changement par rapport à l’analyse portant sur les années 2001–2006 est le pourcentage d’estimations dont l’état de conservation était qualifié d’inconnu, passant de 31 % à 17 % pour les espèces et de 18 % à 7 % pour les habitats, illustrant ainsi l’amélioration de nos connaissances et de nos bases factuelles. Une forte proportion des espèces (60 %) et des habitats (77 %) évalués dans l’analyse 2007–2012 demeurent dans un état de conservation défavorable. Les modifications méthodologiques réalisées entre les deux analyses empêchent de savoir si ces valeurs représentent une détérioration de leur état ou reflète une amélioration de nos bases de connaissances. Par ailleurs, même si la réponse sociétale à la perte de biodiversité est plus importante aujourd’hui, les actions positives peuvent prendre un certain temps avant d’impacter son état. L’une des réussites les plus marquantes est illustrée par l’expansion du réseau de zones protégées de Natura 2000 qui représente maintenant 18 % de la surface terrestre de l’UE et près de 4 % des eaux marines contrôlées par l’Union. La conservation et la gestion de ces zones protégées ainsi que d’autres zones définies au niveau national (et le renforcement de leur cohérence par le développement d’infrastructures vertes comme les corridors écologiques) représentent une étape essentielle pour la protection de la biodiversité de notre continent ».

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14,2% de l’énergie en France est renouvelable

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La part des énergies renouvelables (EnR) dans la consommation finale brute d’énergie en France est de 14,2 % en 2013.
La part des énergies renouvelables (EnR) dans la consommation finale brute d’énergie en France est de 14,2 % en 2013, à comparer aux 15 % prévus par la trajectoire du plan national d’action en faveur des EnR (cible : 23 % en 2020).
La biomasse solide (bois-énergie, fraction biodégradable de la biomasse solide) représente à elle seule 46 % de la consommation finale brute d’EnR, l’hydraulique 23 %.
Les progrès observés depuis 2005 proviennent principalement du développement des biocarburants (+ 2,3 millions de tonnes-équivalent pétrole (Mtep), du bois-énergie (+ 1,9 Mtep), des pompes à chaleur (+ 1,4 Mtep) et de l’éolien (+ 1,3 Mtep).

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Source : Commissariat général au développement durable

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