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Prendre conscience de l’impact des déchets dans l’environnement.

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Prendre conscience de l’impact des déchets dans l’environnement.

Bien qu’on considère en premier lieu les déchets ménagers, domestiques lorsqu’on fait allusion de l’impact négatif de la mauvaise gestion des déchets sur l’environnement, les activités économiques, industrielles et la construction (BTP) détiennent la plus grosse part dans la production des déchets de la planète.

Le secteur du BTP comprend diverses activités qui produisent une grande quantité de déchets : gravats, métaux, plastiques, bois ou encore déchets électriques et même parfois dangereux, on y retrouve tous les types de déchets. Une question légitime revient alors souvent en tête lorsqu’on évoque, par exemple, les chantiers de déconstruction et de réhabilitation qui génèrent la majeure partie des déchets du secteur. Comment sont gérées ces millions de tonnes de déchets et sont-elles traitées avec efficacité ? C’est l’interrogation à laquelle nous allons tenter de répondre dans cet article.

La loi sur la transition énergétique

Le gouvernement a repris les mesures de l’Union Européenne et a fixé un objectif clair par le biais de la loi de transition énergétique. Il s’agit d’atteindre la part de 70 % d’ici 2020 dans la valorisation et le recyclage des déchets inertes et de 55 % pour les déchets non dangereux provenant de la filière BTP. On constate déjà une belle évolution puisqu’en 2008, seulement 49 % des déchets inertes étaient valorisés contre 61 % en 2014. Avec cet élan significatif, les progrès dus aux nouvelles technologies et l’utilisation des engins adéquats, les différents acteurs du BTP devraient facilement pouvoir atteindre l’objectif d’ici 2020 et même avant. Par ailleurs, d’autres mesures ambitieuses ont été prises dans le cadre de cette loi, nous aurons certainement l’occasion d’y revenir dans un futur article.

Les déchets inertes

Les déchets qui sont les plus valorisés, directement en sortie de chantier ou sur le chantier, sont principalement des déchets inertes, c’est-à-dire, selon l’article R. 541-8 du code de l’environnement, « tout déchet qui ne subit aucune modification physique, chimique ou biologique importante, qui ne se décompose pas, ne brûle pas, ne produit aucune réaction physique ou chimique, n’est pas biodégradable et ne détériore pas les matières avec lesquelles il entre en contact d’une manière susceptible d’entraîner des atteintes à l’environnement ou à la santé humaine ».

Presque 90 % des déchets de travaux publics sont inertes, il s’agit notamment de déblais, de béton, de briques, de tuiles et d’ardoises, de carrelages ou encore de faïences et de verres. Ils sont recyclés avec différentes méthodes. Tout d’abord le réemploi est privilégié quand cela est possible, ainsi, ces déchets peuvent servir en remblaiement par exemple, ou encore pour réaliser une assise de chaussée, ou le réaménagement d’une carrière. Aussi, les terres de déblaiement, si elles ne sont pas polluées, peuvent être réutilisées pour les travaux d’aménagements paysagers. De nombreux exemples de réemplois existent sur le chantier comme hors du chantier. La deuxième option est évidemment le recyclage. Acheminés vers des plateformes de recyclage, les déchets sont triés et peuvent être transformés en granulats par broyage. Ils seront utilisés comme des granulats naturels, cette action participe donc à la préservation des ressources naturelles.

Les déchets qui ne sont pas valorisables sont traités par des installations de stockage des déchets inertes (ISDI) qui doivent posséder les autorisations nécessaires à cet effet. À ce titre, elles sont définies comme étant des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) et elles sont encadrées par la loi. Elles font l’objet de cette classification après la modification de la nomenclature des installations classées par le décret n° 2014-1501 du 12 décembre 2014 et qui a pris effet depuis le 1er janvier 2015.

Les déchets non inertes et non dangereux sont des déchets courant dans le secteur du BTP. Il s’agit, entre autres, d’isolants, de bois, d’emballages, de plastiques, de matières organiques et de divers métaux. Ils font l’objet du même traitement que les déchets ménagers habituels.

Les déchets dangereux sont, quant à eux, des déchets nocifs pour l’environnement et pour la santé humaine, ils doivent donc être gérés avec précaution. Nous pouvons citer, notamment, les déchets contenant des solvants tels que les peintures, les vernis, les colles et les mastics, les déchets contenant de l’amiante, les bois traités avec des substances chimiques, les accumulateurs (batteries), et tous les déchets contenant des résidus de substances toxiques et dangereuses.

L’organisation et les matériels appropriés pour une gestion efficace des déchets

Les entreprises et les maîtres d’ouvrage sont de plus en plus responsables vis-à-vis de la gestion des déchets et du respect de l’environnement. Ceci est certainement dû, de prime abord, à l’évolution de la société sur ce sujet. Chaque individu est aujourd’hui bien plus conscient et informé de l’impact environnemental de ses activités qu’auparavant. De plus, de nombreux textes de loi viennent maintenant encadrer le recyclage et la valorisation des déchets. De réels efforts sont donc fournis afin de responsabiliser tout un chacun. D’autre part, les entreprises réduisent considérablement les coûts d’élimination des déchets en menant une politique écologiquement responsable et en organisant les chantiers autour d’un protocole régi par cette éthique. Les entreprises ont à leur disposition tout le matériel qui permet de trier les déchets directement sur le chantier. En donnant des consignes claires aux salariés, il est possible d’effectuer un tri qui réduira le coût de la gestion des déchets et qui permettra de les valoriser efficacement.

 

Le tri des déchets directement sur le chantier n’est pas obligatoire mais, comme nous venons de le voir, il permet à l’entreprise de faire des économies et, en mettant sur pied une organisation fiable, d’optimiser l’espace et le temps nécessaires au traitement et à l’évacuation de ces déchets. Ainsi, il suffira de mettre en place plusieurs bennes sur le chantier ou une benne compartimentée si l’espace manque et de les évacuer grâce à un camion porte-conteneurs ou un camion-benne. Les avantages écologiques sont considérables, puisque quand les déchets sont mélangés, ils ont un volume plus important, tandis que triés par catégorie, métaux, cartons, plastique, etc, le gain d’espace est considérable. L’évacuation des déchets s’en trouve donc optimisée, il y a moins d’allers et retours de camions-bennes et donc moins de carburants gaspillés. En vue de gagner de l’espace, il est également possible d’utiliser un compacteur à déchets ou une presse à balle, notamment pour tous les déchets non inertes et non dangereux. La presse à balle a l’avantage de réaliser un tri sélectif des ordures et de compacter les déchets en cube compact.

Pour les déchets inertes et surtout sur les chantiers importants, l’usage d’un concasseur mobile a déjà donné de très bons résultats, malgré sa corpulence qui nécessite le transport par un porte-char. Les matériaux obtenus peuvent ensuite être réutilisés directement ou évacués vers une plateforme de recyclage.

Pour les déchets volumineux et lourds, il convient de les évacuer aussi promptement que possible, dans ce cas, le camion-plateau chargé à l’aide d’une chargeuse sur chenilles est tout indiqué. Connaître les différents matériels utiles à la gestion des déchets est un bon point de départ pour limiter leur impact négatifs sur l’environnement.

 

Le traitement efficace des déchets : un geste pour l’avenir

 

Le traitement des déchets se modernise et c’est une très bonne nouvelle ! En parallèle les fabricants de matériaux prennent aussi leur responsabilité à cœur en minimisant leur impact environnemental, notamment en fournissant des matériaux qui réduisent la quantité de déchets et la nocivité finale. Il est manifeste que la modernisation et les nouvelles technologies ont participé à concevoir des engins performants, afin de mener efficacement les différentes activités du BTP. Ces matériels ont contribué de près à l’avènement d’une attitude responsable concernant bon nombre de critères : la sécurité au travail, le respect de l’environnement, l’optimisation des travaux ou encore, l’efficacité et le rendement. Il faut s’attendre à voir se démocratiser les attitudes écologiquement responsables, ce qui est et sera une des grandes fiertés de ce secteur d’activité.

 

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Huiles essentielles : découvrez le ravintsara et ses bienfaits

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De plus en plus de français vantent les vertus des huiles essentielles pour un usage quotidien. En diffusion, inhalation, massages ou parfois même en ingestion, certaines essences, comme la lavande ou l’eucalyptus, sont plébiscitées. A Albi, une boutique aide même des patients atteints de Covid-19 à retrouver l’odorat grâce à l’aromathérapie ! Huile essentielle phare des connaisseurs, le ravintsara reste relativement méconnu du grand public. Zoom sur cette plante complète et familiale. 

Mais d’où viennent les huiles essentielles de Ravintsara ?

Importé de Chine, le ravintsara est un arbre qui pousse aujourd’hui principalement sur l’île de Madagascar. Bien que faisant partie de la famille des camphriers, vous ne trouverez pas de camphre dans l’huile essentielle de ravintsara ! Attention également à ne pas le confondre avec le ravensare aromatique, lui aussi présent sur les terres malgaches. Ce dernier fait partie de la famille des lauracées et ses indications sont très différentes.

Obtenue par distillation des feuilles fraîches à la vapeur, la teneur en eucalyptol est élevée avec l’huile essentielle de ravintsara. Ceci lui confère donc une odeur agréable, fraîche et légèrement épicée.

Ravintsara indication : dans quelles circonstances utiliser cette huile essentielle ?

Comme pour beaucoup d’huiles essentielles, l’essence de ravintsara possède de nombreux atouts et peut être utilisée pour vous aider dans différents domaines.

L’huile essentielle de ravintsara et les affections respiratoires

Le ravintsara est reconnu pour ses qualités anti-infectieuses, antivirales et tonifiantes. L’huile essentielle de ravintsara est ainsi le plus souvent indiquée pour aider à soulager les affections respiratoires telles que la grippe, la bronchite ou les rhinopharyngites. Considéré comme un antibiotique naturel, le ravintsara possède des propriétés fluidifiantes et expectorantes, particulièrement conseillée dans les toux sèches. Il est également préconisé pour stimuler les défenses immunitaires et renforcer l’organisme contre les maux de l’hiver.

Les autres indications du ravintsara

Également antispasmodique, l’huile essentielle de ravintsara peut aider à soulager certaines douleurs intestinales et favorise la décontraction musculaire. Toutefois, c’est aussi pour ses bienfaits sur le tonus et l’équilibre nerveux que cette plante est souvent conseillée. Soutien contre la fatigue et les moments de déprime, le ravintsara peut aider à l’endormissement grâce à ses vertus anti-stress, et devenir un ami précieux dans l’insomnie et les troubles du sommeil.

Utilisations et précautions d’emploi de l’huile essentielle de ravintsara

Si elles sont réputées pour leur efficacité, certaines huiles essentielles sont à manier avec précaution. Des articles de presse viennent régulièrement mettre en garde contre des effets indésirables, ou même des dangers avec les sprays et les diffuseurs par exemple. Alors, qu’en est-il de l’huile essentielle de ravintsara ?

Ravintsara et grossesse : évidemment déconseillé

L’usage de l’huile essentielle de ravintsara est familial. Cela veut dire qu’il peut être utilisé pour tous à partir de 3 ans. Deux contre-indications de taille sont à noter toutefois : le ravintsara est interdit pour les personnes sous traitement immunosuppresseur, et il est également proscrit pour les femmes enceintes. Après la grossesse, il est aussi conseillé aux femmes allaitantes de demander un avis à leur médecin avant d’utiliser cette huile essentielle.

Comment utiliser les huiles essentielles de ravintsara ?

Selon le but recherché, il est possible d’utiliser les huiles essentielles en diffusion, en inhalation, par voie cutanée ou par voie interne. Certaines essences peuvent être dangereuses lorsqu’elles sont ingérées. Ce n’est pas le cas du ravintsara. Avec cette plante, tous les modes d’utilisation sont possibles sans danger, dès lors que les restrictions évoquées précédemment sont respectées. 

Une ou deux gouttes sous la langue, massage ou diffusion en synergie, inhalation par vapeur ou sur un mouchoir : tout est possible avec l’huile essentielle de ravintsara. N’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un spécialiste en aromathérapie pour déterminer les usages les plus efficaces par rapport à votre problématique.

Devenez imbattable sur toutes les huiles essentielles après le ravintsara

Vous avez découvert l’huile essentielle de ravintsara et ses multiples avantages. Découvrez l’aromathérapie dans son ensemble et déclinez les huiles essentielles en des synergies qui vous ressemblent. Cela pourrait bien changer votre vie.

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Sommeil : nos conseils pour s’endormir facilement et rapidement

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Identifier la cause de ses problèmes de sommeil n’est pas toujours chose aisée. En effet, les raisons d’un mauvais sommeil sont diverses et peuvent être d’origine psychologique, physiologique ou environnementale. Parmi elles, le stress, une alimentation déséquilibrée, des excès de caféine ou d’alcool, l’utilisation d’écrans au coucher, ou encore un environnement peu propice au sommeil (bruit, chaleur, luminosité, mauvaise literie) etc. Mettre le doigt sur les sources de vos troubles du sommeil vous permettra de trouver des solutions adaptées. 

 

Prendre conscience de son rythme circadien 

 

Nous possédons tous une horloge interne de sommeil, appelée rythme circadien, qui influence notre sensation de fatigue. C’est un rythme qui est défini par l’alternance entre la veille, qui correspond à la période de la journée où l’on est éveillé, et le sommeil. Le décalage horaire ou encore un endormissement et un réveil à des heures différentes perturbent fréquemment les rythmes habituels de sommeil et de veille.

Il convient de se coucher tous les soirs à peu près à la même heure pour permettre à son rythme circadien de programmer cette heure de manière interne. Pratiquer une activité physique pendant la journée est également conseillé pour améliorer la qualité de votre sommeil. Toutefois, un entraînement trop intensif, notamment en fin de journée, peut provoquer des problèmes à l’endormissement.

 

Améliorer sa literie 

 

Vous dormez sur un matelas qui commence à vieillir ou utilisez un oreiller devenu difforme avec le temps ? Une literie usée peut engendrer des troubles du sommeil non négligeables, en plus de problèmes de santé, notamment des maux de dos.

Il est peut-être temps d’opter pour une literie de meilleure qualité ! De plus en plus de marques développent des technologies avancées qui promettent une expérience de sommeil optimale. Ainsi, les matelas Emma offrent une adaptabilité maximale, grâce à une technologie de mousse qui propose plusieurs zones de confort et qui convient donc à toutes les morphologies.

 

Contrer le stress

 

Si c’est le stress qui vous empêche d’avoir un sommeil digne de ce nom, alors il va vous falloir trouver les méthodes qui vous permettront de le gérer au mieux. Il existe une foule de techniques à essayer, telles que l’aromathérapie, la méditation, l’ASMR, la lecture, l’écriture, s’endormir avec de la musique… S’accorder entre 30 minutes et 1 heure de relaxation avant de se coucher peut avoir de formidables résultats. Votre corps et votre esprit s’en trouveront détendus avant même que votre tête ne touche l’oreiller.

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Assurance habitation : nos conseils pour bien faire votre choix

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L’assurance habitation est primordiale afin de protéger votre logement et vos biens en cas de sinistre, mais aussi les membres de votre foyer. Véritable garantie pour faire face aux aléas de la vie, elle permet de se prémunir contre les préjudices. Découvrez nos conseils afin de choisir l’assurance habitation la plus adaptée à votre situation, qui vous assurera une sérénité garantie.

Assurance habitation : une obligation ?

Vous êtes locataire ? Vous avez l’obligation de souscrire à une assurance habitation auprès d’un assureur comme Groupama par exemple. Vous êtes copropriétaire occupant ou non occupant de votre logement et vous le louez ? Il est obligatoire dans ce cas, d’assurer à minima sa responsabilité civile pour pouvoir être couvert des éventuels dommages causés aux autres. Ne pas être assuré, c’est prendre le risque de devoir assumer seul l’entière responsabilité financière des sinistres causés par soi-même ou par le logement lui-même.

Evaluez rigoureusement vos besoins 

Afin d’opter pour une assurance habitation adaptée, il convient de prendre en compte plusieurs critères : la composition de votre foyer, vos besoins spécifiques, votre situation (propriétaire ou locataire)… Pour qu’elle vous protège au mieux, une assurance habitation doit pouvoir compenser la dégradation, le vol ou la destruction de vos biens en cas de sinistre.

Estimez la valeur de vos biens de façon précise

Pour qu’ils soient couverts à leur juste valeur, il est important d’évaluer avec justesse la valeur de vos biens mobiliers. Cela concerne l’ensemble des objets personnels qui se trouvent dans votre logement : meubles, électroménager, équipements technologiques ou encore vêtements ou sacs à main… A noter qu’il vaut mieux surestimer et être bien couvert, plutôt que de minimiser afin d’obtenir une prime moins chère. Petit conseil supplémentaire : conservez les justificatifs d’achat et des photos de vos biens en cas de sinistre.

Comptabilisez les pièces de votre logement

Certains contrats considèrent comme pièce une surface de plus de 7m2 quand d’autres exigent plus de 9m2. Cuisine, salle de bains, toilettes, entrée et terrasse ne sont pas comptabilisées, à la différence des combles transformés en mezzanine ou en pièces à vivre. En outre, selon les contrats, une pièce de plus de 30 ou 40 m2 peut être considérée comme constituant 2 pièces.

Forts de ces conseils, il ne vous reste plus qu’à demander et à comparer des devis d’assurances habitation de différents acteurs de référence du marché comme Groupama, par exemple. 

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