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Pourquoi la CRE veut réformer le mécanisme de soutien à la branche éolienne terrestre

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Dans un rapport publié le 17 avril, la CRE livre son analyse de la rentabilité des énergies vertes sur le territoire métropolitain français, qu’elle juge globalement trop forte. Elle souligne le cas spécifique des centrales éoliennes terrestres. Celles-ci profitent aujourd’hui du fait que les fournisseurs historiques (comme EDF) ont l’obligation d’acheter leur production à un prix d’achat unique. Ce prix d’achat entraîne pour les opérateurs un surcoût de l’ordre de 3,19 milliards d’euros en 2014. Une taxe sur la consommation des ménages et des entreprises compense ce surcoût : c’est la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), dont le montant a gonflé ces dernières années. Pour réduire la facture énergétique des Français, la CRE préconise une révision substantielle du mécanisme de subvention de la production d’énergie éolienne. Une proposition qui, si elle a suscité les critiques des représentants du secteur, reflète une tendance européenne à la réduction des subventions.

Dans le cadre de son étude, la CRE a calculé le taux de retour sur investissement après impôt de 39 parcs éoliens terrestres, soit un échantillon représentant 8,1% de la puissance installée sur le territoire. Pour chaque parc éolien, elle a comparé ce taux à son taux de rentabilité cible. Celui-ci se situe au niveau réduit de 5%, les centrales subventionnées par l’Etat n’ayant pas vocation à faire de gros profits.

Une rentabilité trop élevée selon la CRE

Les résultats de l’étude font état d’écarts de rentabilité importants entre les centrales, qui s’explique par la différence des conditions de vent et donc du nombre d’heures productibles entre les différents sites. Sur l’échantillon analysé, 38,5% des centrales ont une rentabilité proche du niveau cible, tandis que 20,5% se situent nettement en-dessous. Enfin, une part importante (41%) dispose d’une rentabilité nettement supérieure au niveau cible, que la CRE qualifie de « significative ». Parmi elles, 15% profitent même d’une rentabilité de plus de 10%, soit plus du double du niveau recommandé.

Cette rentabilité des centrales profitant des meilleures conditions de vent a fortement progressé sur les dernières années. Cela est dû à l’effet conjugué de la baisse des coûts, et du maintien du mécanisme d’achat d’électricité à un prix fixe élevé. Mis en place dans le cadre de la politique nationale de développement des énergies renouvelables, ce mécanisme oblige les fournisseurs historiques à racheter l’électricité éolienne à un prix plus élevé que le prix de gros sur une période garantie de 15-20 ans.

La CRE a pointé du doigt, en 2006 et en 2008, le niveau de prix élevé de rachat de l’énergie éolienne  proposé par les ministres chargés de l’énergie successifs. Avec son dernier rapport, elle considère que ce mécanisme de soutien n’a désormais plus lieu d’être dans la mesure où l’éolien terrestre serait désormais une technologie « mature ». Le coût d’investissement, largement prédominant dans le coût de production, est constitué à 72% des coûts de construction de l’éolienne, lesquels suivent une tendance à la baisse qui devrait se prolonger à l’avenir. Si l’éolien terrestre est encore aujourd’hui légèrement plus onéreux que les centrales thermiques, l’écart pourrait disparaître voir s’inverser dans les décennies à venir.

Pour répondre à cette tendance, la CRE propose de réviser la structure du tarif d’achat unique. Ce tarif est aujourd’hui dégressif sur les cinq dernières années du contrat, et il s’agirait d’introduire cette baisse plus en amont sur la période. Cette mesure aurait pour vocation de réduire la rentabilité des fermes éoliennes les plus favorisées en termes de vent, mais concernerait l’ensemble du parc français. La CRE propose également d’ajuster régulièrement ce tarif de sorte à ce qu’il reflète l’évolution des coûts des centrales. Ensuite, la CRE préconise d’accroître le recours aux appels d’offres en remplacement du tarif d’achat unique. Dans ce cadre, les producteurs vendent toujours leur électricité aux fournisseurs historiques obligés pour une période garantie, mais sont mis en concurrence sur les prix. Cette évolution, déjà appliqué à la filière photovoltaïque, a permis d’y normaliser les taux de rentabilité. Enfin, la durée de ce contrat devrait être allongée pour correspondre à la période moyenne d’exploitation d’une éolienne, soit 20-25 ans. Ces changements ne concerneraient que les prochaines installations à construire.

Les critiques des professionnels du secteur

Les représentants de la filière ont souligné plusieurs inexactitudes et manquements méthodologiques dans cette étude de la CRE, qui tendraient à invalider ses conclusions. Selon France Energie Eolienne (FEE), l’étude qui fonde les propositions de la CRE serait non représentative de la réalité nationale. Si l’étude classe 15% du parc français dans une catégorie de rentabilité de plus de 10%, la FEE estime qu’il ne s’agirait en fait que de 6% du parc. Cette étude représenterait un mauvais argument en faveur du passage à un système d’appel d’offre, que la FEE considère comme inutile et nocif. Contrairement à l’éolien offshore, le secteur de l’éolien terrestre est constitué de nombreuses PME et les coûts sont toujours bien connus à l’avance, ce qui justifierait de conserver le tarif d’achat unique. FEE propose par ailleurs que le prix de vente de l’électricité par le producteur soit inversement corrélé à sa production annuelle – une autre solution envisagée par la CRE – afin de modérer la rentabilité des centrales éoliennes qui disposent de très bonnes conditions de vent sans pour autant pénaliser les autres centrales.

Un autre acteur représentatif de la branche, le Syndicat des énergies renouvelables (SER), a souligné l’évolution à court terme de la filière, qui devrait être plutôt défavorable. D’abord, les parcs éoliens actuellement en construction ne disposeront pas de très bons niveaux de rentabilité parce qu’ils ne se situent pas dans des zones à fort vent. Ensuite, le SER note que malgré la baisse du coût de construction des éoliennes, le coût d’investissement ne devrait pas baisser dans un futur proche du fait de l’augmentation du coût pondéré du capital, c’est-à-dire de la rentabilité attendue par les investisseurs sur ce genre de projet.

Une préconisation en cohérence avec la tendance européenne

Les protestations de la filière pourraient bien rester lettre morte. Avec ce rapport, la CRE s’est en effet mise au diapason des nouvelles lignes directrices relatives à la protection de l’environnement et à l’énergie données le 9 avril par la Commission européenne. Ces directives prévoyaient, dès juillet 2014, la révision à la baisse des mécanismes de soutien réservés aux énergies renouvelables et, à partir de 2017, l’obligation de recourir au système d’appel d’offres et à la fin des tarifs d’achat fixes. Plus précisément, la règle serait celle de la « vente sur le marché plus prime », selon laquelle les nouvelles installations vendront leur production à un prix de marché assorti d’une prime décidée par l’Etat.

Si la politique volontariste de l’UE en la matière a permis de développer les énergies renouvelables jusqu’à leur permettre de constituer aujourd’hui 14% de sa consommation domestique, le volontarisme a un prix. Le système de subventions déroge à la règle de la libre concurrence qui interdit aux Etats de subventionner tel ou tel secteur, et favorise les abus au travers du mécanisme de tarifs garantis.

En Allemagne, cette réalité a déjà coûté très cher aux consommateurs d’électricité, qui ont dû encaisser la montée en flèche des taxes en soutien aux énergies renouvelables dans le cadre du tournant énergétique national. Le gouvernement a annoncé qu’il allait plafonner le développement des énergies vertes suivant un plan correspondant aux directives de la Commission européenne. En Grande-Bretagne, où le développement plus modéré des énergies renouvelables n’a pas donné lieu à une envolée du prix de l’électricité, le parti travailliste a annoncé qu’il couperait net les subventions de l’Etat aux nouvelles fermes éoliennes terrestres s’il devait remporter les élections de 2015. Le motif, ici encore, est que l’éolien terrestre est désormais une technologie suffisamment mature pour pouvoir se passer de subventions.

L’Union européenne est à l’heure sur son objectif d’atteindre 20% d’énergies renouvelables dans son mix énergétique d’ici 2020, ce qui permet à la Commission européenne de favoriser désormais un développement des énergies vertes avec pour priorités le respect de la concurrence et du portefeuille des contribuables. Dans le cadre de sa propre stratégie de développement des énergies vertes, la France devra trouver le juste milieu.

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Huiles essentielles : découvrez le ravintsara et ses bienfaits

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De plus en plus de français vantent les vertus des huiles essentielles pour un usage quotidien. En diffusion, inhalation, massages ou parfois même en ingestion, certaines essences, comme la lavande ou l’eucalyptus, sont plébiscitées. A Albi, une boutique aide même des patients atteints de Covid-19 à retrouver l’odorat grâce à l’aromathérapie ! Huile essentielle phare des connaisseurs, le ravintsara reste relativement méconnu du grand public. Zoom sur cette plante complète et familiale. 

Mais d’où viennent les huiles essentielles de Ravintsara ?

Importé de Chine, le ravintsara est un arbre qui pousse aujourd’hui principalement sur l’île de Madagascar. Bien que faisant partie de la famille des camphriers, vous ne trouverez pas de camphre dans l’huile essentielle de ravintsara ! Attention également à ne pas le confondre avec le ravensare aromatique, lui aussi présent sur les terres malgaches. Ce dernier fait partie de la famille des lauracées et ses indications sont très différentes.

Obtenue par distillation des feuilles fraîches à la vapeur, la teneur en eucalyptol est élevée avec l’huile essentielle de ravintsara. Ceci lui confère donc une odeur agréable, fraîche et légèrement épicée.

Ravintsara indication : dans quelles circonstances utiliser cette huile essentielle ?

Comme pour beaucoup d’huiles essentielles, l’essence de ravintsara possède de nombreux atouts et peut être utilisée pour vous aider dans différents domaines.

L’huile essentielle de ravintsara et les affections respiratoires

Le ravintsara est reconnu pour ses qualités anti-infectieuses, antivirales et tonifiantes. L’huile essentielle de ravintsara est ainsi le plus souvent indiquée pour aider à soulager les affections respiratoires telles que la grippe, la bronchite ou les rhinopharyngites. Considéré comme un antibiotique naturel, le ravintsara possède des propriétés fluidifiantes et expectorantes, particulièrement conseillée dans les toux sèches. Il est également préconisé pour stimuler les défenses immunitaires et renforcer l’organisme contre les maux de l’hiver.

Les autres indications du ravintsara

Également antispasmodique, l’huile essentielle de ravintsara peut aider à soulager certaines douleurs intestinales et favorise la décontraction musculaire. Toutefois, c’est aussi pour ses bienfaits sur le tonus et l’équilibre nerveux que cette plante est souvent conseillée. Soutien contre la fatigue et les moments de déprime, le ravintsara peut aider à l’endormissement grâce à ses vertus anti-stress, et devenir un ami précieux dans l’insomnie et les troubles du sommeil.

Utilisations et précautions d’emploi de l’huile essentielle de ravintsara

Si elles sont réputées pour leur efficacité, certaines huiles essentielles sont à manier avec précaution. Des articles de presse viennent régulièrement mettre en garde contre des effets indésirables, ou même des dangers avec les sprays et les diffuseurs par exemple. Alors, qu’en est-il de l’huile essentielle de ravintsara ?

Ravintsara et grossesse : évidemment déconseillé

L’usage de l’huile essentielle de ravintsara est familial. Cela veut dire qu’il peut être utilisé pour tous à partir de 3 ans. Deux contre-indications de taille sont à noter toutefois : le ravintsara est interdit pour les personnes sous traitement immunosuppresseur, et il est également proscrit pour les femmes enceintes. Après la grossesse, il est aussi conseillé aux femmes allaitantes de demander un avis à leur médecin avant d’utiliser cette huile essentielle.

Comment utiliser les huiles essentielles de ravintsara ?

Selon le but recherché, il est possible d’utiliser les huiles essentielles en diffusion, en inhalation, par voie cutanée ou par voie interne. Certaines essences peuvent être dangereuses lorsqu’elles sont ingérées. Ce n’est pas le cas du ravintsara. Avec cette plante, tous les modes d’utilisation sont possibles sans danger, dès lors que les restrictions évoquées précédemment sont respectées. 

Une ou deux gouttes sous la langue, massage ou diffusion en synergie, inhalation par vapeur ou sur un mouchoir : tout est possible avec l’huile essentielle de ravintsara. N’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un spécialiste en aromathérapie pour déterminer les usages les plus efficaces par rapport à votre problématique.

Devenez imbattable sur toutes les huiles essentielles après le ravintsara

Vous avez découvert l’huile essentielle de ravintsara et ses multiples avantages. Découvrez l’aromathérapie dans son ensemble et déclinez les huiles essentielles en des synergies qui vous ressemblent. Cela pourrait bien changer votre vie.

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Sommeil : nos conseils pour s’endormir facilement et rapidement

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Identifier la cause de ses problèmes de sommeil n’est pas toujours chose aisée. En effet, les raisons d’un mauvais sommeil sont diverses et peuvent être d’origine psychologique, physiologique ou environnementale. Parmi elles, le stress, une alimentation déséquilibrée, des excès de caféine ou d’alcool, l’utilisation d’écrans au coucher, ou encore un environnement peu propice au sommeil (bruit, chaleur, luminosité, mauvaise literie) etc. Mettre le doigt sur les sources de vos troubles du sommeil vous permettra de trouver des solutions adaptées. 

 

Prendre conscience de son rythme circadien 

 

Nous possédons tous une horloge interne de sommeil, appelée rythme circadien, qui influence notre sensation de fatigue. C’est un rythme qui est défini par l’alternance entre la veille, qui correspond à la période de la journée où l’on est éveillé, et le sommeil. Le décalage horaire ou encore un endormissement et un réveil à des heures différentes perturbent fréquemment les rythmes habituels de sommeil et de veille.

Il convient de se coucher tous les soirs à peu près à la même heure pour permettre à son rythme circadien de programmer cette heure de manière interne. Pratiquer une activité physique pendant la journée est également conseillé pour améliorer la qualité de votre sommeil. Toutefois, un entraînement trop intensif, notamment en fin de journée, peut provoquer des problèmes à l’endormissement.

 

Améliorer sa literie 

 

Vous dormez sur un matelas qui commence à vieillir ou utilisez un oreiller devenu difforme avec le temps ? Une literie usée peut engendrer des troubles du sommeil non négligeables, en plus de problèmes de santé, notamment des maux de dos.

Il est peut-être temps d’opter pour une literie de meilleure qualité ! De plus en plus de marques développent des technologies avancées qui promettent une expérience de sommeil optimale. Ainsi, les matelas Emma offrent une adaptabilité maximale, grâce à une technologie de mousse qui propose plusieurs zones de confort et qui convient donc à toutes les morphologies.

 

Contrer le stress

 

Si c’est le stress qui vous empêche d’avoir un sommeil digne de ce nom, alors il va vous falloir trouver les méthodes qui vous permettront de le gérer au mieux. Il existe une foule de techniques à essayer, telles que l’aromathérapie, la méditation, l’ASMR, la lecture, l’écriture, s’endormir avec de la musique… S’accorder entre 30 minutes et 1 heure de relaxation avant de se coucher peut avoir de formidables résultats. Votre corps et votre esprit s’en trouveront détendus avant même que votre tête ne touche l’oreiller.

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Assurance habitation : nos conseils pour bien faire votre choix

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L’assurance habitation est primordiale afin de protéger votre logement et vos biens en cas de sinistre, mais aussi les membres de votre foyer. Véritable garantie pour faire face aux aléas de la vie, elle permet de se prémunir contre les préjudices. Découvrez nos conseils afin de choisir l’assurance habitation la plus adaptée à votre situation, qui vous assurera une sérénité garantie.

Assurance habitation : une obligation ?

Vous êtes locataire ? Vous avez l’obligation de souscrire à une assurance habitation auprès d’un assureur comme Groupama par exemple. Vous êtes copropriétaire occupant ou non occupant de votre logement et vous le louez ? Il est obligatoire dans ce cas, d’assurer à minima sa responsabilité civile pour pouvoir être couvert des éventuels dommages causés aux autres. Ne pas être assuré, c’est prendre le risque de devoir assumer seul l’entière responsabilité financière des sinistres causés par soi-même ou par le logement lui-même.

Evaluez rigoureusement vos besoins 

Afin d’opter pour une assurance habitation adaptée, il convient de prendre en compte plusieurs critères : la composition de votre foyer, vos besoins spécifiques, votre situation (propriétaire ou locataire)… Pour qu’elle vous protège au mieux, une assurance habitation doit pouvoir compenser la dégradation, le vol ou la destruction de vos biens en cas de sinistre.

Estimez la valeur de vos biens de façon précise

Pour qu’ils soient couverts à leur juste valeur, il est important d’évaluer avec justesse la valeur de vos biens mobiliers. Cela concerne l’ensemble des objets personnels qui se trouvent dans votre logement : meubles, électroménager, équipements technologiques ou encore vêtements ou sacs à main… A noter qu’il vaut mieux surestimer et être bien couvert, plutôt que de minimiser afin d’obtenir une prime moins chère. Petit conseil supplémentaire : conservez les justificatifs d’achat et des photos de vos biens en cas de sinistre.

Comptabilisez les pièces de votre logement

Certains contrats considèrent comme pièce une surface de plus de 7m2 quand d’autres exigent plus de 9m2. Cuisine, salle de bains, toilettes, entrée et terrasse ne sont pas comptabilisées, à la différence des combles transformés en mezzanine ou en pièces à vivre. En outre, selon les contrats, une pièce de plus de 30 ou 40 m2 peut être considérée comme constituant 2 pièces.

Forts de ces conseils, il ne vous reste plus qu’à demander et à comparer des devis d’assurances habitation de différents acteurs de référence du marché comme Groupama, par exemple. 

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