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Pollution urbaine : la ville de Paris et la RATP se mobilisent

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Pour la deuxième fois cette année, Paris a connu un nouvel épisode de pollution aux particules, de plusieurs jours consécutifs à la fin du mois de septembre dernier.  Des rejets toxiques dangereux pour la santé des riverains. Circulation alternée, péages poids lourds, développement des taxis verts, électrification des bus… La mairie de Paris ainsi que la RATP engagent de plus en plus de mesures afin de tenter d’endiguer cette pollution.

Jeudi 25 septembre dernier, la préfecture de police de Paris déclenchait une « procédure d’alerte ». En cause : un pic de pollution aux particules. Celui-ci aura duré du 23 au 26 septembre, soit quatre jours consécutifs, et sera finalement resté limité à 50 microgrammes de particules PM 10 par m3 d’air. Une concentration insuffisante pour mettre en branle les mesures antipollution du Gouvernement, bien que dangereuse. C’est la deuxième fois cette année que la région parisienne connaît une période de pollution de plusieurs jours consécutifs. En mars dernier, la capitale a en effet connu un épisode particulièrement alarmant de pollution aux particules, présentes à plus de 80 microgrammes par m3 d’air. Le seuil d’alerte a largement été dépassé et des mesures ont été prises avec un seul et même objectif : limiter le trafic routier.

Selon le rapport d’avril 2013 du Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (Citepa), les secteurs les plus polluants en France sont la transformation d’énergie par l’industrie (31 %) et la combustion de bois pour chauffer les habitations (30 %), le trafic routier n’arrivant qu’en 4e position (15 %). Une situation qui diffère cependant lorsqu’on se focalise sur une agglomération. Ce même rapport a en effet également montré qu’en Île-de-France, que l’on soit proche du périphérique ou bien des axes majeurs de circulation, 51 % des particules fines que nous respirons proviennent du trafic routier. Une pollution qui concerne tout de même 2,5 millions de Franciliens et contre laquelle la maire de Paris développe plusieurs outils, certains plus efficaces que d’autres.

La Mairie de Paris limitée par la législation

Depuis la loi sur l’eau de 1996, il est par exemple possible pour la mairie de Paris d’interdire, en cas de pics de pollution à l’ozone, la circulation dans un sens donné, ceci pour une période de temps limitée. C’est la circulation alternée. Celle-ci n’a cependant été appliquée que deux fois depuis sa création : le 1er octobre 1997 et le 17 mars 2014. Si elle montre des résultats probants sur le taux de particules fines dans l’air selon Airparif, l’agence de surveillance de la qualité de l’air dans la région parisienne, elle montre rapidement des limites dues à la bureaucratie qui l’entoure. Pour l’appliquer, la mairie de Paris doit en effet attendre l’autorisation du Gouvernement, assez frileux en la matière. En mars, l’État a finalement accepté de la mettre en place après dix jours de pollution sévère et a refusé de réitérer l’expérience en septembre dernier.

Limitée dans ses actions d’urgence, la ville de Paris développe depuis quelques semaines un « plan d’envergure » afin d’améliorer la qualité de l’air au quotidien et pourquoi pas, prévenir les pics de pollution au lieu de les guérir. Parmi les mesures phares de ce plan, il y en a une qui fait couler beaucoup d’encre : la mise en place d’un « péage de transit poids lourds » sur le périphérique. Le but : « dissuader les poids lourds de traverser l’agglomération », précise Christophe Najdovski, adjoint à la maire de Paris. Un dispositif qui n’est pas sans rappeler la fameuse écotaxe tant décriée en Bretagne et qui a du mal à convaincre aujourd’hui. Repoussé « aux premiers mois de 2015 », certains se demandent même s’il verra le jour. L’exécutif parisien n’en reste cependant pas là et souhaite également instaurer à l’horizon 2015 une voie réservée aux taxis et aux bus sur l’A6 et l’A1. Une mesure d’autant plus intéressante que ces derniers évoluent eux-aussi dans un esprit de mobilité durable.

Depuis plusieurs années, les chauffeurs de taxi sont en effet incités par la ville de Paris à se tourner vers des voitures hybrides, classiques ou rechargeables afin de limiter leur impact sur l’environnement parisien. Depuis 2009, chaque chauffeur de taxi se procurant une voiture hybride émettant moins de 120 g/km de CO2 reçoit une subvention de la mairie. Un dispositif d’aide dont 431 chauffeurs ont bénéficié et qui s’intensifie aujourd’hui. Depuis le 1er octobre, la ville a en effet mis en place un nouveau programme d’aides financières, plus exigeant, mais également plus généreux. Le véhicule acheté ne doit pas émettre plus de 61g/km de CO2 et les subventions attribuées peuvent atteindre 7 000 euros.

Le réseau de bus tout électrique de Pierre Mongin : la RATP est ambitieuse

Du côté des bus, le pic de pollution de mars dernier a également généré une prise de conscience. Alors que les conducteurs parisiens étaient incités à prendre davantage les transports en commun, Pierre Mongin, PDG de la RATP, a déclaré souhaiter « qu’à l’horizon 2025, l’ensemble du parc de bus soit électrique ». Une annonce si enthousiasmante qu’elle en paraitrait presque démagogique. Il a cependant ajouté que « ce n’est pas une simple promesse en l’air. Comme l’ont montré les débats de la campagne électorale, renforcée par l’épisode de pollution aux particules fines que nous avons vécu (…), il existe aujourd’hui une forte demande pour une solution de transport neutre en CO2 ».

Une promesse qui apparaît faisable alors qu’une filiale de la RATP, la RATP Dev, a déjà converti les bus du réseau urbain de Londres aux technologies hybrides. Si le prix de l’électrification d’un réseau de 4500 bus semble élevé à première vue,  il suffit en réalité d’associer les entreprises de transport avec les constructeurs, notamment par le biais d’appels d’offres. Afin d’éviter le rétropédalage, la RATP a également décidé de ne plus acheter de bus 100 % gazole et s’intéresse au Gaz naturel pour véhicules (GNV) qui émet neuf fois moins de particules que le diesel.

A l’heure de l’examen par le Sénat du projet de loi sur la transition énergétique de Ségolène Royal, des changements de comportement et d’habitudes semblent d’ores et déjà impulsés. Et si l’on est encore loin de la perfection, se fixer un idéal est déjà une première étape, qui aura mis bien longtemps à arriver.

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Huiles essentielles : découvrez le ravintsara et ses bienfaits

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De plus en plus de français vantent les vertus des huiles essentielles pour un usage quotidien. En diffusion, inhalation, massages ou parfois même en ingestion, certaines essences, comme la lavande ou l’eucalyptus, sont plébiscitées. A Albi, une boutique aide même des patients atteints de Covid-19 à retrouver l’odorat grâce à l’aromathérapie ! Huile essentielle phare des connaisseurs, le ravintsara reste relativement méconnu du grand public. Zoom sur cette plante complète et familiale. 

Mais d’où viennent les huiles essentielles de Ravintsara ?

Importé de Chine, le ravintsara est un arbre qui pousse aujourd’hui principalement sur l’île de Madagascar. Bien que faisant partie de la famille des camphriers, vous ne trouverez pas de camphre dans l’huile essentielle de ravintsara ! Attention également à ne pas le confondre avec le ravensare aromatique, lui aussi présent sur les terres malgaches. Ce dernier fait partie de la famille des lauracées et ses indications sont très différentes.

Obtenue par distillation des feuilles fraîches à la vapeur, la teneur en eucalyptol est élevée avec l’huile essentielle de ravintsara. Ceci lui confère donc une odeur agréable, fraîche et légèrement épicée.

Ravintsara indication : dans quelles circonstances utiliser cette huile essentielle ?

Comme pour beaucoup d’huiles essentielles, l’essence de ravintsara possède de nombreux atouts et peut être utilisée pour vous aider dans différents domaines.

L’huile essentielle de ravintsara et les affections respiratoires

Le ravintsara est reconnu pour ses qualités anti-infectieuses, antivirales et tonifiantes. L’huile essentielle de ravintsara est ainsi le plus souvent indiquée pour aider à soulager les affections respiratoires telles que la grippe, la bronchite ou les rhinopharyngites. Considéré comme un antibiotique naturel, le ravintsara possède des propriétés fluidifiantes et expectorantes, particulièrement conseillée dans les toux sèches. Il est également préconisé pour stimuler les défenses immunitaires et renforcer l’organisme contre les maux de l’hiver.

Les autres indications du ravintsara

Également antispasmodique, l’huile essentielle de ravintsara peut aider à soulager certaines douleurs intestinales et favorise la décontraction musculaire. Toutefois, c’est aussi pour ses bienfaits sur le tonus et l’équilibre nerveux que cette plante est souvent conseillée. Soutien contre la fatigue et les moments de déprime, le ravintsara peut aider à l’endormissement grâce à ses vertus anti-stress, et devenir un ami précieux dans l’insomnie et les troubles du sommeil.

Utilisations et précautions d’emploi de l’huile essentielle de ravintsara

Si elles sont réputées pour leur efficacité, certaines huiles essentielles sont à manier avec précaution. Des articles de presse viennent régulièrement mettre en garde contre des effets indésirables, ou même des dangers avec les sprays et les diffuseurs par exemple. Alors, qu’en est-il de l’huile essentielle de ravintsara ?

Ravintsara et grossesse : évidemment déconseillé

L’usage de l’huile essentielle de ravintsara est familial. Cela veut dire qu’il peut être utilisé pour tous à partir de 3 ans. Deux contre-indications de taille sont à noter toutefois : le ravintsara est interdit pour les personnes sous traitement immunosuppresseur, et il est également proscrit pour les femmes enceintes. Après la grossesse, il est aussi conseillé aux femmes allaitantes de demander un avis à leur médecin avant d’utiliser cette huile essentielle.

Comment utiliser les huiles essentielles de ravintsara ?

Selon le but recherché, il est possible d’utiliser les huiles essentielles en diffusion, en inhalation, par voie cutanée ou par voie interne. Certaines essences peuvent être dangereuses lorsqu’elles sont ingérées. Ce n’est pas le cas du ravintsara. Avec cette plante, tous les modes d’utilisation sont possibles sans danger, dès lors que les restrictions évoquées précédemment sont respectées. 

Une ou deux gouttes sous la langue, massage ou diffusion en synergie, inhalation par vapeur ou sur un mouchoir : tout est possible avec l’huile essentielle de ravintsara. N’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un spécialiste en aromathérapie pour déterminer les usages les plus efficaces par rapport à votre problématique.

Devenez imbattable sur toutes les huiles essentielles après le ravintsara

Vous avez découvert l’huile essentielle de ravintsara et ses multiples avantages. Découvrez l’aromathérapie dans son ensemble et déclinez les huiles essentielles en des synergies qui vous ressemblent. Cela pourrait bien changer votre vie.

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Sommeil : nos conseils pour s’endormir facilement et rapidement

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Identifier la cause de ses problèmes de sommeil n’est pas toujours chose aisée. En effet, les raisons d’un mauvais sommeil sont diverses et peuvent être d’origine psychologique, physiologique ou environnementale. Parmi elles, le stress, une alimentation déséquilibrée, des excès de caféine ou d’alcool, l’utilisation d’écrans au coucher, ou encore un environnement peu propice au sommeil (bruit, chaleur, luminosité, mauvaise literie) etc. Mettre le doigt sur les sources de vos troubles du sommeil vous permettra de trouver des solutions adaptées. 

 

Prendre conscience de son rythme circadien 

 

Nous possédons tous une horloge interne de sommeil, appelée rythme circadien, qui influence notre sensation de fatigue. C’est un rythme qui est défini par l’alternance entre la veille, qui correspond à la période de la journée où l’on est éveillé, et le sommeil. Le décalage horaire ou encore un endormissement et un réveil à des heures différentes perturbent fréquemment les rythmes habituels de sommeil et de veille.

Il convient de se coucher tous les soirs à peu près à la même heure pour permettre à son rythme circadien de programmer cette heure de manière interne. Pratiquer une activité physique pendant la journée est également conseillé pour améliorer la qualité de votre sommeil. Toutefois, un entraînement trop intensif, notamment en fin de journée, peut provoquer des problèmes à l’endormissement.

 

Améliorer sa literie 

 

Vous dormez sur un matelas qui commence à vieillir ou utilisez un oreiller devenu difforme avec le temps ? Une literie usée peut engendrer des troubles du sommeil non négligeables, en plus de problèmes de santé, notamment des maux de dos.

Il est peut-être temps d’opter pour une literie de meilleure qualité ! De plus en plus de marques développent des technologies avancées qui promettent une expérience de sommeil optimale. Ainsi, les matelas Emma offrent une adaptabilité maximale, grâce à une technologie de mousse qui propose plusieurs zones de confort et qui convient donc à toutes les morphologies.

 

Contrer le stress

 

Si c’est le stress qui vous empêche d’avoir un sommeil digne de ce nom, alors il va vous falloir trouver les méthodes qui vous permettront de le gérer au mieux. Il existe une foule de techniques à essayer, telles que l’aromathérapie, la méditation, l’ASMR, la lecture, l’écriture, s’endormir avec de la musique… S’accorder entre 30 minutes et 1 heure de relaxation avant de se coucher peut avoir de formidables résultats. Votre corps et votre esprit s’en trouveront détendus avant même que votre tête ne touche l’oreiller.

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Assurance habitation : nos conseils pour bien faire votre choix

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L’assurance habitation est primordiale afin de protéger votre logement et vos biens en cas de sinistre, mais aussi les membres de votre foyer. Véritable garantie pour faire face aux aléas de la vie, elle permet de se prémunir contre les préjudices. Découvrez nos conseils afin de choisir l’assurance habitation la plus adaptée à votre situation, qui vous assurera une sérénité garantie.

Assurance habitation : une obligation ?

Vous êtes locataire ? Vous avez l’obligation de souscrire à une assurance habitation auprès d’un assureur comme Groupama par exemple. Vous êtes copropriétaire occupant ou non occupant de votre logement et vous le louez ? Il est obligatoire dans ce cas, d’assurer à minima sa responsabilité civile pour pouvoir être couvert des éventuels dommages causés aux autres. Ne pas être assuré, c’est prendre le risque de devoir assumer seul l’entière responsabilité financière des sinistres causés par soi-même ou par le logement lui-même.

Evaluez rigoureusement vos besoins 

Afin d’opter pour une assurance habitation adaptée, il convient de prendre en compte plusieurs critères : la composition de votre foyer, vos besoins spécifiques, votre situation (propriétaire ou locataire)… Pour qu’elle vous protège au mieux, une assurance habitation doit pouvoir compenser la dégradation, le vol ou la destruction de vos biens en cas de sinistre.

Estimez la valeur de vos biens de façon précise

Pour qu’ils soient couverts à leur juste valeur, il est important d’évaluer avec justesse la valeur de vos biens mobiliers. Cela concerne l’ensemble des objets personnels qui se trouvent dans votre logement : meubles, électroménager, équipements technologiques ou encore vêtements ou sacs à main… A noter qu’il vaut mieux surestimer et être bien couvert, plutôt que de minimiser afin d’obtenir une prime moins chère. Petit conseil supplémentaire : conservez les justificatifs d’achat et des photos de vos biens en cas de sinistre.

Comptabilisez les pièces de votre logement

Certains contrats considèrent comme pièce une surface de plus de 7m2 quand d’autres exigent plus de 9m2. Cuisine, salle de bains, toilettes, entrée et terrasse ne sont pas comptabilisées, à la différence des combles transformés en mezzanine ou en pièces à vivre. En outre, selon les contrats, une pièce de plus de 30 ou 40 m2 peut être considérée comme constituant 2 pièces.

Forts de ces conseils, il ne vous reste plus qu’à demander et à comparer des devis d’assurances habitation de différents acteurs de référence du marché comme Groupama, par exemple. 

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