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Le Made in France face à la réalité du terrain

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Le Made in France

Le Made in France

Après avoir prôné la mondialisation, la classe politique semble découvrir les vertus du Made in France. Un ministre a même été nommé à cet effet, Arnaud Montebourg. A la tête du ministère du redressement productif, celui-ci n’hésite pas à payer de sa personne pour le promouvoir. Mais aujourd’hui, où en est-on exactement, cette dénomination est-elle plébiscitée, fait-elle vendre et, surtout, génère-t-elle davantage d’activité en France ?

Si l’on s’intéresse à un récent sondage de l’Ifop, le « pays de fabrication » est un critère de choix important pour 57% des Français interrogés, 65% des Italiens et 52% des Allemands. Mieux, dans un autre sondage, selon le même institut, 77% des consommateurs hexagonaux estiment que le critère de fabrication française « est suffisamment important pour justifier de payer plus cher un produit ». Bref, aujourd’hui l’intérêt semble bien là, du moins pour les particuliers.

En effet, du côté des entreprises, la volonté de soutenir la production française est nettement moins évidente. Selon une enquête de AgileBuyer, une société de conseil, en coopération avec HEC (l’école des Hautes Etudes Commerciales), de moins en moins d’entreprises prônent le « Made in France ». Sur les 558 entreprises interrogées, en 2013, 19% déclaraient avoir des objectifs d’achat tricolore quand ce chiffre chute à 13% pour 2014… Pourtant, si 14 % des professionnels interrogés avancent que les produits ou services qu’ils recherchent ne sont pas ou plus disponibles en France ou que 12 % les considèrent trop chers, 67% des responsables d’entreprises disent n’avoir aucun frein à des achats « Made in France ». Mieux encore, la qualité globale des dits produits se positionne au troisième rang face aux dix principaux concurrents planétaires, derrière l’Allemagne et le Japon, selon une étude de COE Rexecode (Centre d’Observation Economique et de Recherches pour l’expansion de l’économie et le développement des entreprises). Alors où est le problème ?? La situation économique semble être la principale explication. Face à la durabilité de la crise, 77% des entreprises interrogées soulignent que la réduction des coûts des achats sera le principal objectif de 2014. Une approche qui est un « un grand classique : les achats sont en première ligne quand il faut réduire les coûts » pour AgileBuyer.

Enfin, du côté de l’Etat, malgré la création et l’action du ministère du redressement productif, l’achat national est encore très loin d’être un réflexe, même si une réforme du code des marchés publics devrait permettre aux entreprises françaises de profiter davantage des 200 milliards d’euros de commande publique passés chaque année.

Mais revenons aux 77% de particuliers se disant prêts à acheter français, en s’intéressant aux produits. La vie du consommateur acteur responsable de ses achats n’est pas simple. Aujourd’hui, le marquage de l’origine de production de la majorité des produits manufacturés n’est pas obligatoire dans l’Union Européenne, à l’inverse de la Chine, des Etats-Unis ou du Japon, par exemple. De plus de nombreuses entreprises apposent un « made in… » français ou européen quand seul un simple ajout est fait localement, trompant ainsi le consommateur.

Alors si la France et l’UE se prononcent en faveur d’un marquage du pays d’origine, A. Montebourg souhaitant un « Made in… » national quand la Commission Européenne œuvre à un « Made in EU », la législation se doit de devenir claire. Que faire face aux produits dont la fabrication dépend de plusieurs pays ? La Commission Européenne entend apporter une solution s’appuyant sur le code européen des douanes. Le pays d’origine désigné devrait alors être celui où le produit a subi une « transformation substantielle ». Plusieurs définitions s’opposent actuellement, dont deux principales reposant sur le tarif ou l’ouvraison spécifique. Dans le premier cas, une voiture assemblée en Allemagne, mais dont les composants proviendraient de pays tiers aurait comme pays d’origine celui représentant au moins 45% du prix de départ usine ou, à défaut, celui d’où sont originaires les pièces représentant le pourcentage le plus élevé. Le « Made in Germany » de nombreux modèles serait mis à mal … Dans le second cas, un pantalon confectionné au Bangladesh mais dont les boutons sont cousus en France serait étiqueté « Made in Bangladesh ». Ici ce serait le « Made in France » qui serait légitimement mis à mal. Comme on le devine, les enjeux sont importants. Néanmoins, face aux dérives passées et actuelles, la demande d’une législation honnête sur l’origine principale des produits est réelle. Les pays européens iront-ils jusqu’au bout de la démarche ??

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Huiles essentielles : découvrez le ravintsara et ses bienfaits

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De plus en plus de français vantent les vertus des huiles essentielles pour un usage quotidien. En diffusion, inhalation, massages ou parfois même en ingestion, certaines essences, comme la lavande ou l’eucalyptus, sont plébiscitées. A Albi, une boutique aide même des patients atteints de Covid-19 à retrouver l’odorat grâce à l’aromathérapie ! Huile essentielle phare des connaisseurs, le ravintsara reste relativement méconnu du grand public. Zoom sur cette plante complète et familiale. 

Mais d’où viennent les huiles essentielles de Ravintsara ?

Importé de Chine, le ravintsara est un arbre qui pousse aujourd’hui principalement sur l’île de Madagascar. Bien que faisant partie de la famille des camphriers, vous ne trouverez pas de camphre dans l’huile essentielle de ravintsara ! Attention également à ne pas le confondre avec le ravensare aromatique, lui aussi présent sur les terres malgaches. Ce dernier fait partie de la famille des lauracées et ses indications sont très différentes.

Obtenue par distillation des feuilles fraîches à la vapeur, la teneur en eucalyptol est élevée avec l’huile essentielle de ravintsara. Ceci lui confère donc une odeur agréable, fraîche et légèrement épicée.

Ravintsara indication : dans quelles circonstances utiliser cette huile essentielle ?

Comme pour beaucoup d’huiles essentielles, l’essence de ravintsara possède de nombreux atouts et peut être utilisée pour vous aider dans différents domaines.

L’huile essentielle de ravintsara et les affections respiratoires

Le ravintsara est reconnu pour ses qualités anti-infectieuses, antivirales et tonifiantes. L’huile essentielle de ravintsara est ainsi le plus souvent indiquée pour aider à soulager les affections respiratoires telles que la grippe, la bronchite ou les rhinopharyngites. Considéré comme un antibiotique naturel, le ravintsara possède des propriétés fluidifiantes et expectorantes, particulièrement conseillée dans les toux sèches. Il est également préconisé pour stimuler les défenses immunitaires et renforcer l’organisme contre les maux de l’hiver.

Les autres indications du ravintsara

Également antispasmodique, l’huile essentielle de ravintsara peut aider à soulager certaines douleurs intestinales et favorise la décontraction musculaire. Toutefois, c’est aussi pour ses bienfaits sur le tonus et l’équilibre nerveux que cette plante est souvent conseillée. Soutien contre la fatigue et les moments de déprime, le ravintsara peut aider à l’endormissement grâce à ses vertus anti-stress, et devenir un ami précieux dans l’insomnie et les troubles du sommeil.

Utilisations et précautions d’emploi de l’huile essentielle de ravintsara

Si elles sont réputées pour leur efficacité, certaines huiles essentielles sont à manier avec précaution. Des articles de presse viennent régulièrement mettre en garde contre des effets indésirables, ou même des dangers avec les sprays et les diffuseurs par exemple. Alors, qu’en est-il de l’huile essentielle de ravintsara ?

Ravintsara et grossesse : évidemment déconseillé

L’usage de l’huile essentielle de ravintsara est familial. Cela veut dire qu’il peut être utilisé pour tous à partir de 3 ans. Deux contre-indications de taille sont à noter toutefois : le ravintsara est interdit pour les personnes sous traitement immunosuppresseur, et il est également proscrit pour les femmes enceintes. Après la grossesse, il est aussi conseillé aux femmes allaitantes de demander un avis à leur médecin avant d’utiliser cette huile essentielle.

Comment utiliser les huiles essentielles de ravintsara ?

Selon le but recherché, il est possible d’utiliser les huiles essentielles en diffusion, en inhalation, par voie cutanée ou par voie interne. Certaines essences peuvent être dangereuses lorsqu’elles sont ingérées. Ce n’est pas le cas du ravintsara. Avec cette plante, tous les modes d’utilisation sont possibles sans danger, dès lors que les restrictions évoquées précédemment sont respectées. 

Une ou deux gouttes sous la langue, massage ou diffusion en synergie, inhalation par vapeur ou sur un mouchoir : tout est possible avec l’huile essentielle de ravintsara. N’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un spécialiste en aromathérapie pour déterminer les usages les plus efficaces par rapport à votre problématique.

Devenez imbattable sur toutes les huiles essentielles après le ravintsara

Vous avez découvert l’huile essentielle de ravintsara et ses multiples avantages. Découvrez l’aromathérapie dans son ensemble et déclinez les huiles essentielles en des synergies qui vous ressemblent. Cela pourrait bien changer votre vie.

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Sommeil : nos conseils pour s’endormir facilement et rapidement

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Identifier la cause de ses problèmes de sommeil n’est pas toujours chose aisée. En effet, les raisons d’un mauvais sommeil sont diverses et peuvent être d’origine psychologique, physiologique ou environnementale. Parmi elles, le stress, une alimentation déséquilibrée, des excès de caféine ou d’alcool, l’utilisation d’écrans au coucher, ou encore un environnement peu propice au sommeil (bruit, chaleur, luminosité, mauvaise literie) etc. Mettre le doigt sur les sources de vos troubles du sommeil vous permettra de trouver des solutions adaptées. 

 

Prendre conscience de son rythme circadien 

 

Nous possédons tous une horloge interne de sommeil, appelée rythme circadien, qui influence notre sensation de fatigue. C’est un rythme qui est défini par l’alternance entre la veille, qui correspond à la période de la journée où l’on est éveillé, et le sommeil. Le décalage horaire ou encore un endormissement et un réveil à des heures différentes perturbent fréquemment les rythmes habituels de sommeil et de veille.

Il convient de se coucher tous les soirs à peu près à la même heure pour permettre à son rythme circadien de programmer cette heure de manière interne. Pratiquer une activité physique pendant la journée est également conseillé pour améliorer la qualité de votre sommeil. Toutefois, un entraînement trop intensif, notamment en fin de journée, peut provoquer des problèmes à l’endormissement.

 

Améliorer sa literie 

 

Vous dormez sur un matelas qui commence à vieillir ou utilisez un oreiller devenu difforme avec le temps ? Une literie usée peut engendrer des troubles du sommeil non négligeables, en plus de problèmes de santé, notamment des maux de dos.

Il est peut-être temps d’opter pour une literie de meilleure qualité ! De plus en plus de marques développent des technologies avancées qui promettent une expérience de sommeil optimale. Ainsi, les matelas Emma offrent une adaptabilité maximale, grâce à une technologie de mousse qui propose plusieurs zones de confort et qui convient donc à toutes les morphologies.

 

Contrer le stress

 

Si c’est le stress qui vous empêche d’avoir un sommeil digne de ce nom, alors il va vous falloir trouver les méthodes qui vous permettront de le gérer au mieux. Il existe une foule de techniques à essayer, telles que l’aromathérapie, la méditation, l’ASMR, la lecture, l’écriture, s’endormir avec de la musique… S’accorder entre 30 minutes et 1 heure de relaxation avant de se coucher peut avoir de formidables résultats. Votre corps et votre esprit s’en trouveront détendus avant même que votre tête ne touche l’oreiller.

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Assurance habitation : nos conseils pour bien faire votre choix

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L’assurance habitation est primordiale afin de protéger votre logement et vos biens en cas de sinistre, mais aussi les membres de votre foyer. Véritable garantie pour faire face aux aléas de la vie, elle permet de se prémunir contre les préjudices. Découvrez nos conseils afin de choisir l’assurance habitation la plus adaptée à votre situation, qui vous assurera une sérénité garantie.

Assurance habitation : une obligation ?

Vous êtes locataire ? Vous avez l’obligation de souscrire à une assurance habitation auprès d’un assureur comme Groupama par exemple. Vous êtes copropriétaire occupant ou non occupant de votre logement et vous le louez ? Il est obligatoire dans ce cas, d’assurer à minima sa responsabilité civile pour pouvoir être couvert des éventuels dommages causés aux autres. Ne pas être assuré, c’est prendre le risque de devoir assumer seul l’entière responsabilité financière des sinistres causés par soi-même ou par le logement lui-même.

Evaluez rigoureusement vos besoins 

Afin d’opter pour une assurance habitation adaptée, il convient de prendre en compte plusieurs critères : la composition de votre foyer, vos besoins spécifiques, votre situation (propriétaire ou locataire)… Pour qu’elle vous protège au mieux, une assurance habitation doit pouvoir compenser la dégradation, le vol ou la destruction de vos biens en cas de sinistre.

Estimez la valeur de vos biens de façon précise

Pour qu’ils soient couverts à leur juste valeur, il est important d’évaluer avec justesse la valeur de vos biens mobiliers. Cela concerne l’ensemble des objets personnels qui se trouvent dans votre logement : meubles, électroménager, équipements technologiques ou encore vêtements ou sacs à main… A noter qu’il vaut mieux surestimer et être bien couvert, plutôt que de minimiser afin d’obtenir une prime moins chère. Petit conseil supplémentaire : conservez les justificatifs d’achat et des photos de vos biens en cas de sinistre.

Comptabilisez les pièces de votre logement

Certains contrats considèrent comme pièce une surface de plus de 7m2 quand d’autres exigent plus de 9m2. Cuisine, salle de bains, toilettes, entrée et terrasse ne sont pas comptabilisées, à la différence des combles transformés en mezzanine ou en pièces à vivre. En outre, selon les contrats, une pièce de plus de 30 ou 40 m2 peut être considérée comme constituant 2 pièces.

Forts de ces conseils, il ne vous reste plus qu’à demander et à comparer des devis d’assurances habitation de différents acteurs de référence du marché comme Groupama, par exemple. 

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