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Les voitures autonomes tiendront-elles la cote ?

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Des chercheurs anglais ont tiré la sonnette d’alarme voilà déjà quelques années. Selon eux, les véhicules mus par un moteur électrique perdent la quasi-totalité de leur valeur, les 4/5 pour être plus précis, après seulement trois années au compteur. Un chiffre particulièrement inquiétant qui invite à se demander ce qu’il va advenir de la cote des voitures autonomes quand celles-ci arriveront à leur tour sur le marché de l’occasion.

Les véhicules autonomes existent certes d’ores et déjà, mais leur technologie ne leur permet pas d’être autonomes à tout instant. Elles ne devraient donc pas être trop pénalisées en matière de dépréciation. La véritable inconnue, c’est avec la prochaine génération de voitures autonomes. Celles qui, selon la classification européenne, seront capables de prendre la route sans aucune intervention de la part du conducteur.

Le fait qu’elles ne soient pas encore sorties sur le marché ne nous facilite aucunement la tâche, car comment peut-on savoir ce qu’elles vaudront dans une dizaine voire une quinzaine d’années ? Une chose est d’ores et déjà certaine. À l’instar des véhicules électriques, le haut degré de sophistication des voitures autonomes risque de peser dans la balance, et pas nécessairement en bien. Mais la cote de ces automobiles va-t-elle pour autant suivre la même exacte tendance que celle des véhicules électriques ? Rien n’est moins sûr. Quelques pistes de réflexion proposées par les experts de Vendezvotrevoiture.fr.

 

Quelques handicaps à surmonter

Premier handicap de taille, comme suggéré ci-avant, la complexité et la multiplicité des composants équipant les voitures autonomes. Pour se mouvoir toute seule, un tel véhicule est équipé d’un très grand nombre de caméras analysant le tracé de la route, les panneaux de signalisation ou encore étant en mesure d’identifier les potentiels dangers. Or, il faut s’assurer que ces équipements soient parfaitement fiables, et en toute circonstance. Quand cela sera prouvé, la dépréciation des voitures autonomes sera moins rapide. Tant que cela ne sera pas le cas, les prix chuteront d’autant.

Cela s’est vu il n’y a pas si longtemps. L’intégration du multiplexage et donc des équipements électroniques comme l’ESP, l’allumage automatique des phares ou encore les cartes de démarrage ont eu de multiples dysfonctionnements, chez bien des constructeurs, même les plus prestigieux. Ceci a impacté de plein fouet la cote de nombreux véhicules. Il n’était alors pas rare de voir certains modèles perdre la moitié de leur valeur en seulement deux ans d’existence.

Autre handicap majeur, et pas des moindres, comment va évoluer la législation ? Si un accident devait être causé par une quelconque défaillance du pilote automatique, qui serait du sinistre ? Les crashs de véhicules autonomes font déjà les choux gras de la presse à l’heure actuelle et font frémir les compagnies d’assurance. La question de la responsabilité est un véritable casse-tête auquel doivent d’ores et déjà réfléchir les législateurs. Et c’est une raison suffisante et nécessaire pour que la cote des voitures autonomes tire davantage vers le bas.

 

Mais de nombreuses qualités enviées par les modèles électriques

Mais prenons les choses à revers. Et si les technologies embarquées par les véhicules autonomes s’avéraient particulièrement fiables. Et si on pouvait profiter en toute occasion des différentes qualités de ces voitures. Dans ce cas précis, les modèles autonomes auraient plus de chances de conserver une cote raisonnable que leurs homologues électriques. Ces derniers ne peuvent pas effectuer de longs trajets à cause de leur autonomie encore trop faible, et surtout il n’est pas facile de les recharger car les infrastructures ne sont pas suffisamment nombreuses. Sans compter le fait que la recharge prend un temps relativement considérable. Comptez en moyenne 5 à 7 h pour un plein d’électricité. Ces contraintes sont suffisantes pour freiner les acheteurs.

Alors, tant qu’il n’est pas mu par un moteur électrique, un véhicule autonome peut facilement séduire une clientèle à la recherche de nouveautés. Il peut alors être utilisé au quotidien, dans toutes les conditions, et peut prendre la route sur de longs trajets sans aucune crainte.

Petit à petit, les véhicules électriques commencent à faire leur nid. La Renault ZOE et ses désormais 300 km d’autonomie permettent d’envisager bien plus sereinement une conduite quotidienne, quand elle ne parcourait que 150 km à peine à ses débuts. Résultat, les chiffres de vente décollent et sa cote de grimper d’autant. À l’instar des véhicules électriques, il faudra un peu de temps avant que les modèles autonomes soient reconnus, mais une fois les nombreuses qualités prouvées, nul doute que la cote se stabilisera à des niveaux très corrects.

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Mur humide, tache noirâtre sur les murs, comment éviter que l’humidité ne s’infiltre partout.

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L’un des sujets régulièrement évoqués dans nos colonnes porte sur l’isolation. La première pensée se tourne vers la conservation d’une température stable, la bonne  gestion des flux d’air, mais l’humidité est aussi un point à adresser par l’isolation. Seulement, malgré les aides gouvernementales, le budget n’est pas toujours là pour refaire l’isolation alors qu’apparaissent les taches d’humidité.

Dans ce contexte, comment s’en débarrasser ?

Même si la moindre fuite d’eau peut les faire apparaitre, le point de départ de son éradication portera sur l’endroit où la tache d’humidité est apparue. Si vous êtes en galère, certaines sociétés proposent des gammes de produits complètes pour lutter contre l’humidité. De plus, Wikipedia apporte de nombreuses informations quant à l’humidité, face au volume d’informations que l’encyclopédie libre propose, en voici une synthèse. Voici les trois endroits où l’humidité peut apparaitre, ses causes et les solutions pour l’éradiquer.

Tache d’humidité au niveau du sol

Qu’elle soit à l’extérieur ou à l’intérieur, la tache d’humidité du bas du mur est probablement liée à l’humidité du sol qui pénètre le mur et remonte par capillarité. On parle d’ailleurs de remontées capillaires, voire d’humidité ascensionnelle.

La membrane d’étanchéité du mur est probablement abimée (ou pire absente), ce qui rend le mur poreux ; l’humidité peut s’y installer et doucement envahir le mur.

Parmi les solutions possibles, il a l’injection de gel anti-humidité. Il suffit de forer les murs, puis de remplir le forage avec le gel qui assèchera le mur tout en s’y répandant. Une autre possibilité consiste à faire une saignée pour surélever les murs et y placer des membranes d’étanchéité, cette possibilité est néanmoins particulièrement couteuse.

Taches d’humidité au-dessus du sol

Lorsqu’elles apparaissent au-dessus du niveau sol, il y a deux possibilités.

  • Soit les taches d’humidité sont liées à une infiltration d’eau : les murs sont probablement gorgés d’humidité. Dès lors, la tache sera d’abord à l’extérieur exposée aux éléments, avant d’apparaitre sur les murs à l’intérieur de votre domicile.
    Pour anticiper le problème, vous pouvez peindre votre façade en utilisant une peinture anti-humidité, en plus de lui donner un coup de jeune, cela isolera vos murs. Une autre option consistera à hydrofuger les murs, afin de la rendre étanche. Une dernière option consistera à poser un nouveau revêtement de façade. Cette option permettra, en plus d’éviter les problèmes d’humidité liés à l’infiltration, d’ajouter un isolant supplémentaire à votre maison.

  • Soit les taches d’humidité sont liées à l’humidité de condensation. Dans ce cas, étudiez les pièces ou la tache se forme. S’il s’agit d’une pièce d’eau, il est probable que la ventilation ne soit pas adaptée. Une habitation qui n’est pas assez ventilée n’évacuera pas l’humidité qui ira se fixer à proximité des surfaces froides (les fameux ponts thermiques). Le froid lié aux ponts thermiques attire la condensation, donc l’humidité, en isolant correctement votre domicile (par l’intérieur, l’extérieur ou le creux), vous réduirez les risques de taches d’humidité.

Taches d’humidité au plafond

Lorsqu’elles se forment au plafond, elles peuvent être aussi causées par l’infiltration d’eau ou par l’humidité de condensation, les traitements à appliquer sont les mêmes que ceux évoqués pour les taches au-dessus du sol. Une autre possibilité est que la fuite provienne d’une pièce se situant à l’étage supérieur, dès lors il faut inspecter les pièces d’eau à l’étage pour y chercher une fuite dans une canalisation. Mais il est aussi possible qu’elles apparaissent du fait d’une fuite de gouttière, qu’il suffira de réparer ou de remplacer.

Résoudre une fuite d’eau

Comme évoqué ci dessus la tache peut aussi être le fait d’une fuite dans la tuyauterie. Il faudra faire intervenir un professionnel afin qu’il la détecte et recommande la meilleure solution.

 

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Récup’, beauté imparfaite et résilience

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Partagez-vous les valeurs de la pensée du Wabi-Sabi ?

Ce courant de pensée invite à reconnaitre la beauté qui réside dans les choses simples, imparfaites et atypiques. C’est un effort particulièrement complexe au XXIe siècle alors que notre société est inondée de produit de consommation.

Rendez-en vous compte, notre production de déchet plastique atteint une moyenne de 30 kg de déchets par an et par personne (on parle de 350 kilos de déchets global en moyenne par an et par personne – poids multiplié par 2 en 40 ans ). Ce chiffre ne cesse de croitre et illustre les limites de notre société de consommation. De plus, les déchets continuent de consommer de l’énergie post utilisation, puisqu’il faut les faire voyager. Après leur promenade en container, ils arrivent à destination et appauvrissent les sols, contaminent les eaux des pays qui les accueillent, pour meurtrir tant la population que l’écosystème local.

Cet été, nombreux furent les reportages sur la Chine qui ne plus vend plus ses terres pour accueillir les décharges à ciel ouvert, a causé de nombreux problèmes.. Ou encore sur les villes comme Philadelphie, Memphis qui n’ont plus d’accord commercial pour vendre leurs déchets à l’étranger et donc doivent trouver des solutions pour les traiter, avec des moyens extraordinairement polluants. En France, nous sommes aussi impactés, ne serait-ce que par les augmentation de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (sans parler de certains scandales liés aux traitements des déchets ou encore des décharges sauvages).

Cette gestion des déchets engendre d’importants impacts environnementaux, sanitaires et sociaux.

Refuser, réduire, réutiliser, recycler, composter

Une fois encore cette situation est le fait d’industriels qui répondent à une demande. Les papiers absorbants, couverts en plastique, lingettes jetables et tous ces produits à durée super limitée existent, car ils sont achetés. Dès lors, le pouvoir est entre nos mains : par nos achats, nous pouvons influer et faire évoluer l’offre en modifiant nos habitudes de consommation.

Il existe plusieurs moyens pour réduire sa consommation. Béa Johnson dans son livre « Zéro Déchet » propose une approche en 5 étapes :

  • Refuser ce dont on n’a pas besoin ;

  • Réduire ce dont nous avons besoin et ne pouvons pas refuser ;

  • Réutiliser ce que nous consommons et ne pouvons ni refuser ni réduire ;

  • Recycler ce que nous ne pouvons ni refuser, ni réduire, ni réutiliser ;

  • Composter le reste.

Il s’agit d’une philosophie de vie, certains parleront d’éthique, qui trouve ses racines dans le fondement même de la société de consommation. Refuser le sac plastique pour mettre sa salade, réutiliser la poche en papier pour racheter des fruits et légumes… mais la réutilisation peut aussi être de l’entretien et de la réparation. Pour les plus basiques, il existe tous types de colles pour donner une seconde vie à beaucoup de nos objets.

Kintsugi, réparation & résilience

Il est un art japonais issu du Wabi Sabi qui, dans notre contexte, est intéressant. L’histoire raconte qu’un shogun ayant cassé son bol de thé le renvoie en Chine pour l’y faire réparer. Le bol revient, mais couturé d’affreuses agrafes métalliques. Le Shogun demanda a ses artisans-laqueurs de le réparer pour que son bol retrouve une certaine esthétique, mais surtout son usage. Ils s’y attelèrent en utilisant de la laque d’or. Le Kintsugi était né. Une céramique cassée ne partirait plus à la casse, mais au contraire se verrait offrir un renouveau. Il ne s’agit pas de remplacer, ni de réparer à l’identique, mais de mettre la réparation en avant. Ce n’est pas non plus un hasard si le terme Kintsugi est un symbole et une métaphore illustrant la résilience en psychologie. Alors, même si nous ne sommes pas tous experts en laque d’or, à nous de penser à l’usage que nous pourrions avoir en les réparant ou en les recyclant avant de les jeter… puisque nous les avons déjà achetés, autant leur donner une seconde vie, non ?

 

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Fatigué au réveil, quelques pistes…

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Le sommeil est un allié précieux, quand il commence à nous faire des tours, les conséquences se sentent très vite. Fatigue, irritabilité, déconcentration… et puis cela devient vite un cercle vicieux.
En surfant sur le web vous trouverez de nombreux et bons conseils, les voici rapidement résumés car ils sont plein de bon sens.

  • Il faut en moyenne 7 heures pour dissiper les traces de caféine dans l’organisme donc calé le dernier café/coca en fonction de votre heure d’endormissement.
  • Faites du sport, ou des efforts physiques, idéalement avant de vous coucher :
  • Dinez léger, idéalement deux heures avant de vous coucher, pour que la digestion se fasse avant.
  • Dans diner léger, il y a ne buvez pas d’alcool (ou alors très modérément) l’alcool est un facteur aggravant les apnées du sommeil et autres ronflements
  • Fuyez les écrans, télé comprise. Mettez vos yeux au repos.
  • Lisez un livre avant d’éteindre la lumière. Mettez votre cerveau au repos.
  • Privilégiez des horaires de couchage réguliers, les pieds au chaud (ce sont eux qui servent de thermomètre la nuit pour réguler votre température) la tête à l’air libre.
  • Et si le sommeil ne vient pas, plutôt que de tourner dans votre lit, relevez-vous et pratiquez une activité douce, non excitante.

Une fois encore, ces conseils sont pleins de bon sens. Mais derrière un mauvais sommeil peut tout simplement se cacher un problème matériel. Avez-vous récemment lavé votre oreiller ?  Quand avez-vous retourné votre matelas pour la dernière fois ? Quel est l’âge de votre matelas ? Et celui de votre sommier ?

Se pencher sur la question du renouvellement de votre literie peut aussi vous aider à retrouver sommeil, d’autant plus que les matériaux écologiques affluent dans ce domaine.

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