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La France pionnière de la géothermie profonde

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Castle geyser - Parc de Yellowstone, USA

On a beaucoup parlé récemment des dangers de la fracturation hydraulique, une technique consistant à injecter dans le sol de l’eau mélangée à des additifs chimiques en vue d’en extraire le gaz et le pétrole de schiste. Ce que l’on sait moins, c’est que d’autres projets sont en cours pour exploiter les richesses des couches profondes de la terre, en recourant à des techniques douces, cette fois-ci. Comme son nom l’indique, la géothermie consiste à capter la chaleur stockée sous la surface de la Terre : c’est une énergie disponible 365 jours par an, et qui ne dépend pas de la météo ou du cycle de la journée.

Se chauffer avec l’énergie des sols

L’homme exploitait déjà l’énergie géothermique à l’Antiquité, dans des régions comme la Chine et le pourtour de la Méditerranée. Les sources d’eau chaude servaient alors à alimenter les bains publics. Cette énergie a été redécouverte dans le courant des années 1930 en Islande, et dans les années 1980 en France à la faveur de l’explosion du prix du baril de pétrole. Avec la géothermie, il est en effet possible de capter l’énergie nécessaire au chauffage des habitations des particuliers, ainsi que des locaux des entreprises, à des prix défiant le prix du gaz naturel qui a continué à augmenter jusque dans les années récentes.

La géothermie très basse énergie – à une température inférieure à 30° – consiste à puiser les calories dans les dix premiers mètres sous la surface. Une maison individuelle équipée d’une pompe à chaleur est en mesure de couvrir 60% de l’énergie nécessaire à son chauffage, et le système peut même être inversé pour fonctionner à des fins de climatisation. Plus profondément sous la terre, la chaleur augmente en moyenne de 3° tous les 100 mètres. La géothermie basse énergie – à une température située entre 30° et 150° – consiste à puiser la chaleur jusqu’à 2000 mètres, et permet d’alimenter tout un réseau de chauffage urbain. Au total en France, c’est 200 000 logements qui tirent leur chauffage de la terre, dont 150 000 dans le bassin parisien, dont les sols sont adaptés à cette technique. Il s’agit même de la première énergie renouvelable produite dans cette région.

Malgré cela, la France ne se situe qu’au 14ème rang des pays de l’Union européenne pour l’exploitation de la géothermie. Dans le cadre des engagements du Grenelle de l’environnement de 2007, le gouvernement s’est donné pour objectif d’équiper 600 000 logements entre 2010 et 2020. Des objectifs qui semblent difficiles à atteindre, les sols français ne disposant pas du même potentiel de géothermie basse et très basse énergie que d’autres pays comme la Norvège, la Finlande ou la Pologne.

La géothermie en couches profondes, spécialité française

Et pourtant, la France fait partie des pays à la pointe en termes de géothermie, grâce à sa maîtrise des méthodes d’extraction de la chaleur située en nappes profondes. A des milliers de mètres de profondeur, dans certaines régions occupées par des volcans actifs ou une faille tectonique, les températures atteignent 250°. L’eau s’y échappe naturellement de la terre sous forme de vapeur, qu’il est possible de récupérer pour activer une turbine afin de produire de l’électricité. Les capacités de production de la géothermie volcanique et tectonique s’élèvent à 12 gigawatts (GW) dans le monde, dont l’essentiel sont réparties en Amérique et en Asie, mais le potentiel de la planète s’élèverait à 70GW.

En Europe et en France métropolitaine, on compte peu de volcans en activité ou de plaques tectoniques. Notre région du monde est cependant riche en zones où les roches sont naturellement fracturées, et constituent un bon terrain pour la technique des Systèmes géothermiques stimulés (SGS) dont la France s’est faite une spécialité. Le principe est d’injecter, à plusieurs milliers de mètres de profondeur, de l’eau froide qui circule au contact des roches chauffées à 200°C. Cette eau est ensuite extraite au moyen de deux puits de production, et introduite dans un échangeur thermique, où elle est transformée en vapeur qui active une turbine qui produit de l’électricité. Il y a plusieurs expériences de géothermie profonde dans le monde, mais le projet le plus avancé a démarré en 1987 en France, sur le site de Soultz-sous-Forêts dans le Bas-Rhin. La centrale est opérationnelle depuis 2008, et dispose d’une puissance de 1,5MW d’électricité (l’équivalent de la puissance d’une grosse centrale nucléaire) injectés sur le réseau de Strasbourg, sans aucune pollution.

Des perspectives mondiales

En 2008, la géothermie ne représentait encore que 0,1% de la production d’électricité d’origine renouvelable en France – à comparer avec l’Islande, qui produit 27% de son énergie par la géothermie. Mais cette part est vouée à augmenter grâce aux avancées scientifiques à venir. Le rendement thermodynamique, actuellement très faible puisqu’un watt thermique ne permet aujourd’hui de produire que 0,11 watt électrique, est en amélioration. Et d’autres régions françaises, comme le Massif central, constituent des terrains idéaux pour de nouvelles implantations.

Cependant le système pose encore un problème majeur : le forage ne présente pas de risques environnementaux, mais il peut néanmoins échouer, ce qui peut dissuader les investisseurs. Pour pallier ce problème et placer la France à la pointe des efforts de développement du géothermique, un groupement de sociétés et d’acteurs publics – parmi lesquels de grosses sociétés comme Alstom et le fournisseur de gaz GDF Suez – ont fondé le mois dernier le cluster Géodeep. Sa mission, capitaliser sur l’avance de la France dans les techniques de forage pour développer une vingtaine de projets dans l’hexagone et à l’étranger. Avec à la clé, la création de 1000 emplois.

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Huiles essentielles : découvrez le ravintsara et ses bienfaits

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De plus en plus de français vantent les vertus des huiles essentielles pour un usage quotidien. En diffusion, inhalation, massages ou parfois même en ingestion, certaines essences, comme la lavande ou l’eucalyptus, sont plébiscitées. A Albi, une boutique aide même des patients atteints de Covid-19 à retrouver l’odorat grâce à l’aromathérapie ! Huile essentielle phare des connaisseurs, le ravintsara reste relativement méconnu du grand public. Zoom sur cette plante complète et familiale. 

Mais d’où viennent les huiles essentielles de Ravintsara ?

Importé de Chine, le ravintsara est un arbre qui pousse aujourd’hui principalement sur l’île de Madagascar. Bien que faisant partie de la famille des camphriers, vous ne trouverez pas de camphre dans l’huile essentielle de ravintsara ! Attention également à ne pas le confondre avec le ravensare aromatique, lui aussi présent sur les terres malgaches. Ce dernier fait partie de la famille des lauracées et ses indications sont très différentes.

Obtenue par distillation des feuilles fraîches à la vapeur, la teneur en eucalyptol est élevée avec l’huile essentielle de ravintsara. Ceci lui confère donc une odeur agréable, fraîche et légèrement épicée.

Ravintsara indication : dans quelles circonstances utiliser cette huile essentielle ?

Comme pour beaucoup d’huiles essentielles, l’essence de ravintsara possède de nombreux atouts et peut être utilisée pour vous aider dans différents domaines.

L’huile essentielle de ravintsara et les affections respiratoires

Le ravintsara est reconnu pour ses qualités anti-infectieuses, antivirales et tonifiantes. L’huile essentielle de ravintsara est ainsi le plus souvent indiquée pour aider à soulager les affections respiratoires telles que la grippe, la bronchite ou les rhinopharyngites. Considéré comme un antibiotique naturel, le ravintsara possède des propriétés fluidifiantes et expectorantes, particulièrement conseillée dans les toux sèches. Il est également préconisé pour stimuler les défenses immunitaires et renforcer l’organisme contre les maux de l’hiver.

Les autres indications du ravintsara

Également antispasmodique, l’huile essentielle de ravintsara peut aider à soulager certaines douleurs intestinales et favorise la décontraction musculaire. Toutefois, c’est aussi pour ses bienfaits sur le tonus et l’équilibre nerveux que cette plante est souvent conseillée. Soutien contre la fatigue et les moments de déprime, le ravintsara peut aider à l’endormissement grâce à ses vertus anti-stress, et devenir un ami précieux dans l’insomnie et les troubles du sommeil.

Utilisations et précautions d’emploi de l’huile essentielle de ravintsara

Si elles sont réputées pour leur efficacité, certaines huiles essentielles sont à manier avec précaution. Des articles de presse viennent régulièrement mettre en garde contre des effets indésirables, ou même des dangers avec les sprays et les diffuseurs par exemple. Alors, qu’en est-il de l’huile essentielle de ravintsara ?

Ravintsara et grossesse : évidemment déconseillé

L’usage de l’huile essentielle de ravintsara est familial. Cela veut dire qu’il peut être utilisé pour tous à partir de 3 ans. Deux contre-indications de taille sont à noter toutefois : le ravintsara est interdit pour les personnes sous traitement immunosuppresseur, et il est également proscrit pour les femmes enceintes. Après la grossesse, il est aussi conseillé aux femmes allaitantes de demander un avis à leur médecin avant d’utiliser cette huile essentielle.

Comment utiliser les huiles essentielles de ravintsara ?

Selon le but recherché, il est possible d’utiliser les huiles essentielles en diffusion, en inhalation, par voie cutanée ou par voie interne. Certaines essences peuvent être dangereuses lorsqu’elles sont ingérées. Ce n’est pas le cas du ravintsara. Avec cette plante, tous les modes d’utilisation sont possibles sans danger, dès lors que les restrictions évoquées précédemment sont respectées. 

Une ou deux gouttes sous la langue, massage ou diffusion en synergie, inhalation par vapeur ou sur un mouchoir : tout est possible avec l’huile essentielle de ravintsara. N’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un spécialiste en aromathérapie pour déterminer les usages les plus efficaces par rapport à votre problématique.

Devenez imbattable sur toutes les huiles essentielles après le ravintsara

Vous avez découvert l’huile essentielle de ravintsara et ses multiples avantages. Découvrez l’aromathérapie dans son ensemble et déclinez les huiles essentielles en des synergies qui vous ressemblent. Cela pourrait bien changer votre vie.

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Sommeil : nos conseils pour s’endormir facilement et rapidement

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Identifier la cause de ses problèmes de sommeil n’est pas toujours chose aisée. En effet, les raisons d’un mauvais sommeil sont diverses et peuvent être d’origine psychologique, physiologique ou environnementale. Parmi elles, le stress, une alimentation déséquilibrée, des excès de caféine ou d’alcool, l’utilisation d’écrans au coucher, ou encore un environnement peu propice au sommeil (bruit, chaleur, luminosité, mauvaise literie) etc. Mettre le doigt sur les sources de vos troubles du sommeil vous permettra de trouver des solutions adaptées. 

 

Prendre conscience de son rythme circadien 

 

Nous possédons tous une horloge interne de sommeil, appelée rythme circadien, qui influence notre sensation de fatigue. C’est un rythme qui est défini par l’alternance entre la veille, qui correspond à la période de la journée où l’on est éveillé, et le sommeil. Le décalage horaire ou encore un endormissement et un réveil à des heures différentes perturbent fréquemment les rythmes habituels de sommeil et de veille.

Il convient de se coucher tous les soirs à peu près à la même heure pour permettre à son rythme circadien de programmer cette heure de manière interne. Pratiquer une activité physique pendant la journée est également conseillé pour améliorer la qualité de votre sommeil. Toutefois, un entraînement trop intensif, notamment en fin de journée, peut provoquer des problèmes à l’endormissement.

 

Améliorer sa literie 

 

Vous dormez sur un matelas qui commence à vieillir ou utilisez un oreiller devenu difforme avec le temps ? Une literie usée peut engendrer des troubles du sommeil non négligeables, en plus de problèmes de santé, notamment des maux de dos.

Il est peut-être temps d’opter pour une literie de meilleure qualité ! De plus en plus de marques développent des technologies avancées qui promettent une expérience de sommeil optimale. Ainsi, les matelas Emma offrent une adaptabilité maximale, grâce à une technologie de mousse qui propose plusieurs zones de confort et qui convient donc à toutes les morphologies.

 

Contrer le stress

 

Si c’est le stress qui vous empêche d’avoir un sommeil digne de ce nom, alors il va vous falloir trouver les méthodes qui vous permettront de le gérer au mieux. Il existe une foule de techniques à essayer, telles que l’aromathérapie, la méditation, l’ASMR, la lecture, l’écriture, s’endormir avec de la musique… S’accorder entre 30 minutes et 1 heure de relaxation avant de se coucher peut avoir de formidables résultats. Votre corps et votre esprit s’en trouveront détendus avant même que votre tête ne touche l’oreiller.

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Assurance habitation : nos conseils pour bien faire votre choix

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L’assurance habitation est primordiale afin de protéger votre logement et vos biens en cas de sinistre, mais aussi les membres de votre foyer. Véritable garantie pour faire face aux aléas de la vie, elle permet de se prémunir contre les préjudices. Découvrez nos conseils afin de choisir l’assurance habitation la plus adaptée à votre situation, qui vous assurera une sérénité garantie.

Assurance habitation : une obligation ?

Vous êtes locataire ? Vous avez l’obligation de souscrire à une assurance habitation auprès d’un assureur comme Groupama par exemple. Vous êtes copropriétaire occupant ou non occupant de votre logement et vous le louez ? Il est obligatoire dans ce cas, d’assurer à minima sa responsabilité civile pour pouvoir être couvert des éventuels dommages causés aux autres. Ne pas être assuré, c’est prendre le risque de devoir assumer seul l’entière responsabilité financière des sinistres causés par soi-même ou par le logement lui-même.

Evaluez rigoureusement vos besoins 

Afin d’opter pour une assurance habitation adaptée, il convient de prendre en compte plusieurs critères : la composition de votre foyer, vos besoins spécifiques, votre situation (propriétaire ou locataire)… Pour qu’elle vous protège au mieux, une assurance habitation doit pouvoir compenser la dégradation, le vol ou la destruction de vos biens en cas de sinistre.

Estimez la valeur de vos biens de façon précise

Pour qu’ils soient couverts à leur juste valeur, il est important d’évaluer avec justesse la valeur de vos biens mobiliers. Cela concerne l’ensemble des objets personnels qui se trouvent dans votre logement : meubles, électroménager, équipements technologiques ou encore vêtements ou sacs à main… A noter qu’il vaut mieux surestimer et être bien couvert, plutôt que de minimiser afin d’obtenir une prime moins chère. Petit conseil supplémentaire : conservez les justificatifs d’achat et des photos de vos biens en cas de sinistre.

Comptabilisez les pièces de votre logement

Certains contrats considèrent comme pièce une surface de plus de 7m2 quand d’autres exigent plus de 9m2. Cuisine, salle de bains, toilettes, entrée et terrasse ne sont pas comptabilisées, à la différence des combles transformés en mezzanine ou en pièces à vivre. En outre, selon les contrats, une pièce de plus de 30 ou 40 m2 peut être considérée comme constituant 2 pièces.

Forts de ces conseils, il ne vous reste plus qu’à demander et à comparer des devis d’assurances habitation de différents acteurs de référence du marché comme Groupama, par exemple. 

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