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Des cancers qui doublent en 30 ans, mais un risque de décès en baisse

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Etude sur le nombre de cas et la mortalité par cancer

Etude sur le nombre de cas et la mortalité par cancer

Maladie du siècle, le cancer touche chaque année un nombre croissant de personnes. Au niveau mondial, il représente environ 14% des causes de mortalité, lesquelles se concentrent à 70 % dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Les perspectives d’évolution sont fortement négatives, l’OMS (1) pronostiquant plus de 13 millions de victimes par an d’ici 2030, une valeur à comparer aux 7,6 millions de décès enregistrés en 2008.

En France, la publication d’une étude sur l’évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer (2), entre 1980 et 2012, apporte un éclairage précis sur la situation hexagonale. En trois décennies, le nombre de nouveaux cas de cancers a plus que doublé. Si les hommes restent encore la cible privilégiée de la maladie, les femmes voient leur facteur risque augmenter plus rapidement. Ainsi, depuis 1980, le nombre de nouveaux cancers diagnostiqués chez l’homme et chez la femme s’établit respectivement en hausse de 107,6 % et 111,4 %. Selon l’étude, cette augmentation s’explique en grande partie par l’accroissement de la population (globalement pour 1/3) et par son vieillissement, la majorité des cas survenant chez des sujets âgés. Néanmoins, face au vieillissement, les deux sexes ne sont pas égaux, puisque l’âge contribue à 33,7 % de la hausse des cancers des hommes, tandis qu’il n’explique que 22,5 % des cas féminins. Le reste de la hausse, soit 43,1 % chez l’homme et 55,1 % chez la femme, s’explique principalement par une exposition aux facteurs de risque plus grande et des modifications intervenues dans les méthodes diagnostiques.

Avec une telle hausse du cancer, entre 1980 et 2012, le nombre de décès par cancer a logiquement augmenté, avec +11 % chez l’homme et +20,3 % chez la femme. Si cette plus grande mortalité est attribuable à l’évolution démographique (augmentation et vieillissement de la population), le risque de décéder d’un cancer a légèrement diminué (-1,5 % chez l’homme et -1 % chez les femmes).

Au final, le taux de mortalité par cancer des hommes est toujours plus élevé que celui des femmes, mais l’égard se réduit essentiellement pour une diminution de la consommation d’alcool et de tabac chez les hommes.

Cette évolution sur 32 ans d’étude est toutefois à relativiser depuis 2005, avec une diminution du taux d’incidence chez l’homme (en moyenne -1,3 % par an) et un ralentissement de l’augmentation de ce taux chez la femme (en moyenne +0,2 % par an). Cette tendance s’explique principalement par une baisse des cancers du sein et de la prostate depuis 2005 et, d’autre part, une stabilité du nombre de nouveaux cas diagnostiqués chez les hommes (côlon-rectum et poumon, pour l’essentiel).

En 2012, le nombre de nouveaux cas de cancer en France métropolitaine a été estimé à 355 000 dont 200 000 chez l’homme et 155 000 chez la femme. A l’exception notable des cancers du sang (leucémies, etc.) non pris en compte ici, les trois cancers les plus fréquents chez l’homme sont ceux de la prostate, du poumon et du côlon rectum. Chez la femme, il s’agit des cancers du sein, du côlon rectum et du poumon.

Au cours de cette même année, le nombre de décès par cancer a été évalué à 148 000 dont 85 000 chez l’homme et 63 000 chez la femme. Le cancer du poumon est la première cause de décès par cancer chez l’homme devant le cancer colorectal et le cancer de la prostate, tandis que chez la femme, le cancer du sein se situe au premier rang suivi du cancer du poumon et du cancer colorectal.

La lecture de l’étude soulève toutefois quelques interrogations sur les causes de ce que l’on peut qualifier d’explosion des cancers. En effet, si les causes démographiques sont évidemment incontestables, la quasi-absence des causes environnementales étonne. Or, pour l’OMS, l’impact de l’environnement sur la survenue de cancers ne fait plus de doute. A l’échelle mondiale, l’organisation onusienne évalue à 19 % le pourcentage de cancers pouvant être attribués à l’environnement (milieu professionnel compris). A ce titre, rappelons que certains agents (3) sont classés comme cancérigènes avérés et que pour l’OMS certains types de cancers leur sont imputables. Par ailleurs, un cancer peut résulter d’expositions à plusieurs facteurs de risques et il peut s’écouler des dizaines d’années entre l’exposition et l’apparition de la maladie. En conséquence, comme le note l’OMS, les modifications de l’environnement sont, « … largement suspectées de contribuer à l’augmentation » des cas de cancers.

1- Organisation Mondiale de la Santé

2- Le réseau des registres des cancers Francim, le service de biostatistique des Hospices Civils de Lyon (HCL), l’Institut de veille sanitaire (InVS) et l’Institut national du cancer (INCa) sont à l’origine de l’étude « Evolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France entre 1980 et 2012″.

3- Plus de 400 substances, chimiques, physiques ou biologiques, que l’on trouve dans l’environnement, sont classées comme cancérigènes sûrs ou probables. Selon l’OMS, certaines « pourraient être mises en cause dans les cancers du sein, du poumon, de la thyroïde, du testicule, dans les hémopathies malignes, le mésothéliome, les tumeurs cérébrales et les cancers de l’enfant ».

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Huiles essentielles : découvrez le ravintsara et ses bienfaits

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De plus en plus de français vantent les vertus des huiles essentielles pour un usage quotidien. En diffusion, inhalation, massages ou parfois même en ingestion, certaines essences, comme la lavande ou l’eucalyptus, sont plébiscitées. A Albi, une boutique aide même des patients atteints de Covid-19 à retrouver l’odorat grâce à l’aromathérapie ! Huile essentielle phare des connaisseurs, le ravintsara reste relativement méconnu du grand public. Zoom sur cette plante complète et familiale. 

Mais d’où viennent les huiles essentielles de Ravintsara ?

Importé de Chine, le ravintsara est un arbre qui pousse aujourd’hui principalement sur l’île de Madagascar. Bien que faisant partie de la famille des camphriers, vous ne trouverez pas de camphre dans l’huile essentielle de ravintsara ! Attention également à ne pas le confondre avec le ravensare aromatique, lui aussi présent sur les terres malgaches. Ce dernier fait partie de la famille des lauracées et ses indications sont très différentes.

Obtenue par distillation des feuilles fraîches à la vapeur, la teneur en eucalyptol est élevée avec l’huile essentielle de ravintsara. Ceci lui confère donc une odeur agréable, fraîche et légèrement épicée.

Ravintsara indication : dans quelles circonstances utiliser cette huile essentielle ?

Comme pour beaucoup d’huiles essentielles, l’essence de ravintsara possède de nombreux atouts et peut être utilisée pour vous aider dans différents domaines.

L’huile essentielle de ravintsara et les affections respiratoires

Le ravintsara est reconnu pour ses qualités anti-infectieuses, antivirales et tonifiantes. L’huile essentielle de ravintsara est ainsi le plus souvent indiquée pour aider à soulager les affections respiratoires telles que la grippe, la bronchite ou les rhinopharyngites. Considéré comme un antibiotique naturel, le ravintsara possède des propriétés fluidifiantes et expectorantes, particulièrement conseillée dans les toux sèches. Il est également préconisé pour stimuler les défenses immunitaires et renforcer l’organisme contre les maux de l’hiver.

Les autres indications du ravintsara

Également antispasmodique, l’huile essentielle de ravintsara peut aider à soulager certaines douleurs intestinales et favorise la décontraction musculaire. Toutefois, c’est aussi pour ses bienfaits sur le tonus et l’équilibre nerveux que cette plante est souvent conseillée. Soutien contre la fatigue et les moments de déprime, le ravintsara peut aider à l’endormissement grâce à ses vertus anti-stress, et devenir un ami précieux dans l’insomnie et les troubles du sommeil.

Utilisations et précautions d’emploi de l’huile essentielle de ravintsara

Si elles sont réputées pour leur efficacité, certaines huiles essentielles sont à manier avec précaution. Des articles de presse viennent régulièrement mettre en garde contre des effets indésirables, ou même des dangers avec les sprays et les diffuseurs par exemple. Alors, qu’en est-il de l’huile essentielle de ravintsara ?

Ravintsara et grossesse : évidemment déconseillé

L’usage de l’huile essentielle de ravintsara est familial. Cela veut dire qu’il peut être utilisé pour tous à partir de 3 ans. Deux contre-indications de taille sont à noter toutefois : le ravintsara est interdit pour les personnes sous traitement immunosuppresseur, et il est également proscrit pour les femmes enceintes. Après la grossesse, il est aussi conseillé aux femmes allaitantes de demander un avis à leur médecin avant d’utiliser cette huile essentielle.

Comment utiliser les huiles essentielles de ravintsara ?

Selon le but recherché, il est possible d’utiliser les huiles essentielles en diffusion, en inhalation, par voie cutanée ou par voie interne. Certaines essences peuvent être dangereuses lorsqu’elles sont ingérées. Ce n’est pas le cas du ravintsara. Avec cette plante, tous les modes d’utilisation sont possibles sans danger, dès lors que les restrictions évoquées précédemment sont respectées. 

Une ou deux gouttes sous la langue, massage ou diffusion en synergie, inhalation par vapeur ou sur un mouchoir : tout est possible avec l’huile essentielle de ravintsara. N’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un spécialiste en aromathérapie pour déterminer les usages les plus efficaces par rapport à votre problématique.

Devenez imbattable sur toutes les huiles essentielles après le ravintsara

Vous avez découvert l’huile essentielle de ravintsara et ses multiples avantages. Découvrez l’aromathérapie dans son ensemble et déclinez les huiles essentielles en des synergies qui vous ressemblent. Cela pourrait bien changer votre vie.

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Sommeil : nos conseils pour s’endormir facilement et rapidement

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Identifier la cause de ses problèmes de sommeil n’est pas toujours chose aisée. En effet, les raisons d’un mauvais sommeil sont diverses et peuvent être d’origine psychologique, physiologique ou environnementale. Parmi elles, le stress, une alimentation déséquilibrée, des excès de caféine ou d’alcool, l’utilisation d’écrans au coucher, ou encore un environnement peu propice au sommeil (bruit, chaleur, luminosité, mauvaise literie) etc. Mettre le doigt sur les sources de vos troubles du sommeil vous permettra de trouver des solutions adaptées. 

 

Prendre conscience de son rythme circadien 

 

Nous possédons tous une horloge interne de sommeil, appelée rythme circadien, qui influence notre sensation de fatigue. C’est un rythme qui est défini par l’alternance entre la veille, qui correspond à la période de la journée où l’on est éveillé, et le sommeil. Le décalage horaire ou encore un endormissement et un réveil à des heures différentes perturbent fréquemment les rythmes habituels de sommeil et de veille.

Il convient de se coucher tous les soirs à peu près à la même heure pour permettre à son rythme circadien de programmer cette heure de manière interne. Pratiquer une activité physique pendant la journée est également conseillé pour améliorer la qualité de votre sommeil. Toutefois, un entraînement trop intensif, notamment en fin de journée, peut provoquer des problèmes à l’endormissement.

 

Améliorer sa literie 

 

Vous dormez sur un matelas qui commence à vieillir ou utilisez un oreiller devenu difforme avec le temps ? Une literie usée peut engendrer des troubles du sommeil non négligeables, en plus de problèmes de santé, notamment des maux de dos.

Il est peut-être temps d’opter pour une literie de meilleure qualité ! De plus en plus de marques développent des technologies avancées qui promettent une expérience de sommeil optimale. Ainsi, les matelas Emma offrent une adaptabilité maximale, grâce à une technologie de mousse qui propose plusieurs zones de confort et qui convient donc à toutes les morphologies.

 

Contrer le stress

 

Si c’est le stress qui vous empêche d’avoir un sommeil digne de ce nom, alors il va vous falloir trouver les méthodes qui vous permettront de le gérer au mieux. Il existe une foule de techniques à essayer, telles que l’aromathérapie, la méditation, l’ASMR, la lecture, l’écriture, s’endormir avec de la musique… S’accorder entre 30 minutes et 1 heure de relaxation avant de se coucher peut avoir de formidables résultats. Votre corps et votre esprit s’en trouveront détendus avant même que votre tête ne touche l’oreiller.

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Assurance habitation : nos conseils pour bien faire votre choix

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L’assurance habitation est primordiale afin de protéger votre logement et vos biens en cas de sinistre, mais aussi les membres de votre foyer. Véritable garantie pour faire face aux aléas de la vie, elle permet de se prémunir contre les préjudices. Découvrez nos conseils afin de choisir l’assurance habitation la plus adaptée à votre situation, qui vous assurera une sérénité garantie.

Assurance habitation : une obligation ?

Vous êtes locataire ? Vous avez l’obligation de souscrire à une assurance habitation auprès d’un assureur comme Groupama par exemple. Vous êtes copropriétaire occupant ou non occupant de votre logement et vous le louez ? Il est obligatoire dans ce cas, d’assurer à minima sa responsabilité civile pour pouvoir être couvert des éventuels dommages causés aux autres. Ne pas être assuré, c’est prendre le risque de devoir assumer seul l’entière responsabilité financière des sinistres causés par soi-même ou par le logement lui-même.

Evaluez rigoureusement vos besoins 

Afin d’opter pour une assurance habitation adaptée, il convient de prendre en compte plusieurs critères : la composition de votre foyer, vos besoins spécifiques, votre situation (propriétaire ou locataire)… Pour qu’elle vous protège au mieux, une assurance habitation doit pouvoir compenser la dégradation, le vol ou la destruction de vos biens en cas de sinistre.

Estimez la valeur de vos biens de façon précise

Pour qu’ils soient couverts à leur juste valeur, il est important d’évaluer avec justesse la valeur de vos biens mobiliers. Cela concerne l’ensemble des objets personnels qui se trouvent dans votre logement : meubles, électroménager, équipements technologiques ou encore vêtements ou sacs à main… A noter qu’il vaut mieux surestimer et être bien couvert, plutôt que de minimiser afin d’obtenir une prime moins chère. Petit conseil supplémentaire : conservez les justificatifs d’achat et des photos de vos biens en cas de sinistre.

Comptabilisez les pièces de votre logement

Certains contrats considèrent comme pièce une surface de plus de 7m2 quand d’autres exigent plus de 9m2. Cuisine, salle de bains, toilettes, entrée et terrasse ne sont pas comptabilisées, à la différence des combles transformés en mezzanine ou en pièces à vivre. En outre, selon les contrats, une pièce de plus de 30 ou 40 m2 peut être considérée comme constituant 2 pièces.

Forts de ces conseils, il ne vous reste plus qu’à demander et à comparer des devis d’assurances habitation de différents acteurs de référence du marché comme Groupama, par exemple. 

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