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Des agneaux infectés par la vache folle via du lait contaminé

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S’il a marqué les esprits, le dossier dévolu à la maladie dite de la ‘vache folle’, de son appellation scientifique « encéphalopathie spongiforme bovine » (ESB), ne semble pas près de se clore. Après avoir généré la mise en place d’un important dispositif de surveillance, cette maladie neurodégénérative continue d’interpeller les scientifiques soucieux d’améliorer leurs connaissances sur les modes de transmission de cette infection, afin de mieux cerner les risques réels pour la santé humaine.

Intégrant la catégorie des « encéphalopathies spongiformes transmissibles » (EST) qui s’attaquent au système nerveux central, l’ESB peut prendre des appellations autres selon l’animal qu’elle affecte. Ainsi, si l’on parle de vache folle pour désigner l’EST qui frappe les bovins, on parlera plutôt de « tremblante » dans le cas de moutons ou de chèvres.

Bien que l’on soit en mesure de détecter la présence de ces maladies mortelles grâce à l’observation de protéines anormales chez les individus infectés, on dispose de beaucoup moins d’informations quant à la manière dont elles se contractent. En 2006, des groupes d’experts, notamment en Angleterre, avaient soutenu l’hypothèse selon laquelle les bovins atteints de la vache folle auraient pu être contaminés via une nourriture réalisée à partir de produits renfermant des protéines de ruminants (bovins, ovins, caprins…). Mais si jusqu’alors aucune preuve sérieuse n’avait pu être avancée, une récente étude communiquée par l’AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments) vient de changer la donne. En effet, les travaux d’un scientifique britannique, publiés en avril dernier, ont démontré que l’agent de la tremblante classique avait été transmis à des agneaux nourris avec du lait de brebis infectées. Une étude française, actuellement en cours de publication, est venue confirmer les résultats observés.

Au regard de ces nouvelles données et bien qu’elle ait déjà émis certaines recommandations, notamment quant à la gestion des carcasses des troupeaux touchés, l’AFSSA invite à n’utiliser jusqu’à nouvel ordre que le lait et le colostrum (1) produits au sein du troupeau. Elle prévoit également de suspendre la commercialisation du lait et du colostrum pour l’alimentation des ruminants en général.

Concernant les risques pour la santé humaine, l’agence recommande l’interdiction de la commercialisation des produits laitiers destinés à l’alimentation humaine et issus de troupeaux ovins ou caprins suspects d’infection jusqu’à ce que tout risque ait été écarté. La vigilance est d’autant plus de mise que les brebis laitières peuvent incuber la tremblante classique et porter les agents responsables de cette EST sans qu’elles ne présentent le moindre symptôme et semblent saines en apparence.

Rejoignant les conclusions rendues par l’AFSSA et émettant des réserves similaires, l’EFSA (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments) rappelle néanmoins que le risque d’exposition à l’homme doit être relativisé, la tremblante classique étant une maladie animale et n’ayant pas prouvé jusqu’à aujourd’hui qu’elle soit transmissible à l’homme. Elle appelle à la poursuite des études déjà menées afin d’évaluer le risque d’exposition via le lait, tout particulièrement en ce qui concerne l’ESB. Une précaution judicieuse alors qu’à l’heure actuelle l’agent de la vache folle (ou ESB) est le seul agent EST identifié comme pouvant être transmis à l’homme depuis l’animal infecté.

Cécile Cassier
1- Le terme de colostrum renvoie au lait sécrété par les mammifères femelles en fin de gestation ainsi qu’au cours des premiers jours suivant la mise bas.
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Les bons outils font les bons… agriculteurs

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Pour le matériel agricole en général qu’il s’agisse d’une moissonneuse batteuse ou d’une tondeuse en passant par les outils, que l’on soit particulier ou professionnel, avons-nous besoin impérativement d’acheter du neuf ?

Faut-il forcément passer par la case Grande Surface de Jardinage/Bricolage pour acheter sa tondeuse ? Pourquoi ne pas privilégier un vieux tracteur à une neuve tondeuse autoportée ? De la même manière, le matériel agricole en général, coute cher, tracteur, benne agricole, moissonneuse batteuse, avec les années, ces engins offrent des technologies de plus en plus pointues, pour des prix de plus… mirobolants.

Cependant, depuis plusieurs années il existe un site spécialisé pour découvrir les annonces de tracteurs agricoles ? Il s’agit du site Agriaffaire, le lieu dédié à l’achat et à la vente de matériel agricole, viti-vinicole, forestier et de motoculture, qu’il s’agisse de matériel neuf ou d’occasion.

Fondé en 2000 par trois agriculteurs français, ce site est la plateforme d’annonces d’achat et de vente de matériel agricole d’occasion comme neuf. Offrant de multiples possibilités et méthodes d’achat et de vente, il met aussi à disposition des vendeurs et acheteurs, un Observatoire des prix pour permettre à chacun d’évaluer les fluctuations et les prix moyens des principaux matériels agricoles.

Outre l’observatoire, parmi les nombreuses bonnes idées  qui animent ce site, se trouve la rubrique dédiée aux épaves, une sorte de « casse » pour y chiner en ligne les pièces mécaniques,  comme vous pourrez le constater en cherchant à en savoir plus sur les modèles.

Près de 300.000 machines y sont commercialisées, cela va du matériel peu utilisé à des pièces de collection toujours en état de marche. De l’arracheuse de pomme de terre dernière génération en passant par le tracteur de 1958, vous y trouverez un vaste choix pour répondre à tous les besoins.

 

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De l’engrais dans mes toilettes

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Dans le monde de demain, l’eau deviendra (si elle ne l’est pas déjà) la plus importante des ressources. Réfléchir dès aujourd’hui à des solutions pour l’économiser apparaît comme une sage solution. Interdire de laver sa voiture ou de remplir sa piscine en période de canicule font déjà partie des solutions, mais il s’agit de mesures d’urgence, pas de prévention. D’après le centre d’information de l’eau, l’un des postes où les économies d’eau pourraient être les plus spectaculaires, ce sont les toilettes, qui engloutissent 20% de notre consommation quotidienne.

La solution des toilettes sèches existe, mais il faut bien reconnaître que nombre d’entre nous pouvons bloquer sur le principe (recouvrir ses déjections de sciure, les récupérer et les composter), y voyant un manque d’hygiène rédhibitoire. Des étudiants britanniques imaginaient eux économiser l’équivalent du volume de 26 piscines olympiques chaque année en encourageant simplement leurs camarades sur leur campus universitaire d’uriner dans leur douche le matin, sans passer par la case toilettes. Même problème, cela peut poser un problème d’hygiène à la majeure partie de la population. En revanche, la solution de récupérer l’urine des toilettes pour la transformer en engrais devrait être plus facilement acceptée. Après tout, c’est comme cela que nous produisons des engrais naturels depuis des siècles, grâce aux rejets des élevages agricoles.

Toopi Organics, une société française, travaille sur un procédé qui permettrait d’économiser de substantiels volume d’eau potable, dont 200 milliards de litres sont pollués chaque année en France dans nos toilettes. L’idée est simple et comprend 3 étapes :

  • récupérer l’urine, qui est naturellement riche en azote, phosphore et potassium (3 nutriments qui favorisent la croissance des plantes) pour le dépolluer d’abord en filtrant les résidus médicamenteux et hormonaux. Les festivals, les collectivités et les laboratoires d’analyse sont ciblés comme « sources » dans un premier temps.
  • enrichir l’urine nettoyé en micro-organismes pour améliorer son potentiel fertilisant pour les plantes.
  • distribuer cet engrais 100% biologique dans des coopératives agricoles ou auprès des fabricants d’engrais bio.

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Des tests sont actuellement en cours pour valider le procédé de Toopi Organics, et dès qu’ils se seront avérés concluants, le produit de leurs recherches devrait être disponible à la vente.

Vous ne regarderez plus jamais vos toilettes de la même façon…

Photo : www.toopi-organics.com

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Ensemble avec les labels MSC et ASC pour la Semaine de la Pêche Responsable

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A l’occasion de la deuxième édition de la semaine de la pêche responsable (19-25 février), différents protagonistes se mobilisent pour mieux sensibiliser le public à la nécessité de préserver les ressources aquatiques et les écosystèmes marins. Venez découvrir deux labels qui offrent la possibilité de faire le bon choix de produits pour préserver l’environnement.

Une semaine pour sensibiliser

Chaque année dans le monde, une personne consomme en moyenne 20 kg de poisson par an, soit près de deux fois plus qu’il y a 50 ans. En conséquence, 90 millions de tonnes de poisson sont capturées chaque année, selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Les limites des ressources océaniques sont presque franchies et les mauvaises pratiques, la surpêche ou la pêche illégale vident nos océans. Dans son rapport 2017 sur les impacts environnementaux, le MSC précise que la démarche invitant les consommateurs à privilégier les produits de la mer labellisés durables incite les pêcheries à améliorer leurs pratiques pour répondre aux critères environnementaux du MSC.

C’est pourquoi La semaine de la pêche responsable donne l’occasion aux consommateurs de mieux comprendre les enjeux de la pêche durable et de l’aquaculture responsable. Mais aussi de mieux comprendre les solutions qui sont proposées. Retrouvez l’appel à action en suivant ce lien

 

Lors de vos achats, vous aussi, vous pouvez avoir un rôle actif.

Les lables MSC et ASC vous permettent d’identifier rapidement et facilement les produits qui sont respectueux des ressources marines et des écosystèmes. La prochaine fois que vous aurez envie de poisson, n’oubliez pas de chercher les deux logos bleu et vert dans les rayons :

Label MSC

 

Des entreprises qui encouragent la consommation responsable des produits de la mer

Supermarchés, marques, restaurants collectifs, fournisseurs… soutiennent eux aussi la Semaine de la pêche responsable avec le MSC et l’ASC. Ces acteurs participent également activement auprès des consommateurs, puisqu’ils représentent une quantité importante de prises de poissons capturés, et sont donc essentiels à la préservation de la biodiversité marine. Tout au long de la semaine, ces entreprises sensibilisent eux aussi à l’importance des labels MSC et ASC auprès du grand public. Demandez plus d’information à ce sujet dans votre magasin !

 

Pour plus d’informations sur la Semaine de la Pêche Responsable, rendez-vous sur le site internet du MSC

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