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INTERVIEW

C. Starozinski de Alliance pour la suppression des corridas

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Présidente fondatrice de l’Alliance pour la suppression des corridas (janvier 2001)

Univers-nature – Vous avez créé l’Alliance pour la suppression des corridas il y a maintenant sept ans, votre tâche est immense, car la corrida, tout le monde « connaît », néanmoins l’idée qui y est le plus souvent associée c’est la fête, beaucoup oublient la souffrance de l’animal. Les images sont toujours festives…

Claire Starozinski - Je suis obligée d’assister à des corridas car les photos que je prends sont de celles que l’on ne montre jamais au grand public. On oublie l’animal, on l’occulte, ce n’est qu’un faire-valoir. Pourtant, si on veut aller un peu plus loin, il est avéré que le taureau est le véhicule expiatoire par excellence, noir avec des sabots fourchus et une longue queue, c’est la représentation que le Concile de Tolède donnait du… Diable, en l’an 425 !

Univers-nature – Pouvez-vous nous décrire la préparation d’un taureau, son cycle de vie ?

Claire Starozinski - Il existe plusieurs types de spectacles taurins avec des animaux âgés de 1 à 5 ans et quoi qu’on en dise il y a quasiment toujours mise à mort. En outre, contrairement à ce qui est mensongèrement annoncé dans la publicité pour les corridas portugaises , les taureaux sont systématiquement mis à mort, mais loin des regards, dès leur retour au toril. « Sinon qu’en ferait-on ? Ils ne pourraient pas resservir…. » m’ont confié des professionnels de la tauromachie.
Le taureau reçoit jusqu’à 1,50 mètre d’armes blanches dans le corps, entre les banderilles, la pique et l’épée.C’est mesurable et l’on ne peut pas déclarer qu’il ne souffre pas. Pour mémoire, sachez que le taureau ressent une mouche posée sur son épiderme qu’il chasse avec sa queue, comme tous les bovins, que dire alors des harpons, piques épées et poignards ?
Mais le pire est en coulisses :environ 40 % des taureaux ont les cornes coupées à vif, pour les raccourcir. De nos jours, avec les progrès technologiques, les bourreaux refont les cornes avec un chalumeau et de la résine pour que la fraude soit indétectable. c’est la pratique de L’afeitado, qui consiste à scier à vif cinq à dix centimètres de corne, puis à repousser la matière innervée vers la racine.

Univers-nature – Quel est l’intérêt de cette opération au niveau des cornes ?

Claire Starozinski - L’intérêt est de diminuer toute perception spatiale de l’animal, les cornes du taureau jouant en quelque sorte le rôle d’antennes. Si on lui coupe les cornes, le taureau perd tous ses repères. Ce procédé indigne revient aussi à le diminuer psychologiquement. Les toreros, qui peuvent gagner jusqu’à 1 600 000 francs pour une seule prestation, prennent de moins en moins de risques, en exigeant ces amputations ignobles qui les rassurent.

Univers-nature – Avant que le taureau n’entre dans l’arène, est-ce qu’il est travaillé de façon à être plus agressif ?

Claire Starozinski - Outre l’afeitado, des sédatifs identifiés lors d’autopsies leur sont parfois administrés. Sur 6 000 taureaux tués en 1997, vingt-sept prélèvements ont été analysés et quatre ont révélé la présence de produits illicites. On a retrouvé des traces de Flumixin, un anti-stress qui tranquillise et favorise l’endormissement et des traces de Fénylbutazona, un anti-inflammatoire pour dissimuler des boiteries et éviter qu’ils ne ressentent la douleur et pour qu’ils courent, car il y a de plus en plus de taureaux faibles.

Univers-nature – Des taureaux faibles ?

Claire Starozinski - Le nombre de corridas augmentant de façon significative, il faut produire toujours plus. Les animaux, nourris aux aliments composés, évoluent dans des espaces de plus en plus réduits et manquent de qualité musculaire. La plupart s’agenouillent, pitoyables, dès leur entrée en piste. Il tombent sur les deux pattes avant, c’est lamentable. Tous les aficionados se plaignent, mais c’est toujours la faute du taureau bien entendu et le matador ne peut pas « exprimer son art » car il a tiré un taureau faible.
Ou bien un taureau manso. ce dernier est moins bête que les autres. C’est celui qui a compris qu’en fait, il fallait charger l’homme et non le chifffon rouge.

Univers-nature – Combien de temps le taureau reste-t-il dans l’arène ?

Claire Starozinski - Pour une corrida formelle comme pour tout spectacle taurin le taureau est travaillé pendant 1/4 d’heure, c’est très règlementé. Car bout d’1/4 d’heure l’animal a compris que c’est dans l’homme qu’il faut charger, donc ils ont 1/4 d’heure pour le tuer, jamais plus.
La corrida c’est une vaste supercherie, tout est calculé pour que ce soit l’homme qui gagne, ce n’est donc en aucun cas un combat d’égal à égal.

Dans le cas du taureau manso les choses sont différentes, pour les aficionados c’est un criminel car il est moins bête que les autres et il ne va pas chercher le chiffon rouge, c’est dans l’homme qu’il fonce, c’est un taureau dangereux pour eux et vite, très vite, ils le tuent pour en finir, car un taureau manso ne se prête pas au jeu de la cape.

Univers-nature – Qu’est-ce qui fait que le taureau est attiré plus par la cape que par l’individu ? Il y a une préparation ?

Claire Starozinski - On ne peut pas vraiment l’expliquer. Les vaches sont testées à l’aide d’une petite pique, pour déceler si leur progéniture sera combative, certaines iront à l’abattoir, les plus agressives deviendront reproductrices. Ainsi, ils savent tout de suite le taureau qui va se prêter au « jeu ». Il y a également de plus en plus de croisements génétiques, il existe même un élevage qui pratique l’insémination artificielle et fabrique des taureaux éprouvettes, l’Elevage de Domecq. C’est ainsi qu’on arrive, par des croisements génétiques, à produire des animaux plus dociles, plus collaborateurs, de façon à faire prendre de moins en moins de risques au torero et surtout à donner au public ce qu’il veut, c’est-à-dire la mise en valeur du torero avec les passes. Le taureau on s’en moque, c’est un prétexte, un faire-valoir.
Avec un taureau Camargue, ils ne s’amuseraient jamais à cela. Le Camargue ne regardera même pas le chiffon, ce qui l’intéresse c’est de prendre l’homme et de le faire sauter en l’air. Avec ces taureaux là, on fait des courses camarguaises, l’homme court et il essaie d’arracher les ficelles qui sont placées aux cornes du taureau et l’animal ensuite retourne dans son pré.

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Energie

Interview : le concept Ecowatt pour lisser les pics de consommation

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Des éco-gestes simples sont à adopter pour éviter les pics de consommation

Des éco-gestes simples sont à adopter pour éviter les pics de consommation

ÉcoWatt Bretagne est une démarche éco-citoyenne et gratuite qui a pour objectif d’inciter les bretons à modérer leur consommation d’électricité, en particulier en hiver, le matin et entre 18h et 20h. Sandrine Morassi, responsable de la communication répond aux questions d’Univers Nature.

1/ Pouvez-vous nous présenter le concept d’Ecowatt ?

Le dispositif ÉcoWatt déclenche des alertes lors des périodes à risques, dans l’esprit des journées vertes, orange ou rouges de Bison futé, afin d’inviter tous les bretons à pratiquer les bons gestes énergie.
Pour recevoir gratuitement ces alertes (par mail, sms, appli mobiles…) et ainsi procéder aux Eco’gestes, il suffit de s’inscrire depuis le site internet dédié : www.ecowatt-bretagne.fr
Aujourd’hui, la démarche compte plus de 50 000 inscrits.

2/ Comment a t-il vu le jour ? Ce dispositif peut-il être étendu aux autres régions françaises ?

La démarche ÉcoWatt Bretagne a été initiée en novembre 2008 par RTE (Réseau de Transport d’Electricité), et ses partenaires (la Préfecture de Région Bretagne, le Conseil régional de Bretagne, ERDF et l’ADEME), pour répondre aux risques de coupures d’électricité en Bretagne, lors des pics de consommation.
Ce dispositif a été mis en place en raison de la fragilité électrique que connaît la Bretagne. En effet, avec une croissance de la consommation électrique supérieure à la moyenne nationale, la Bretagne est dans une situation fragile : véritable péninsule électrique, la région est située en « bout de réseau », l’électricité devant être acheminée sur de longues distances depuis les centrales principalement situées dans la vallée de la Loire. La production est par ailleurs loin de couvrir tous les besoins, la région ne produisant que 11% de l’électricité qu’elle consomme. Dans ce contexte, les risques de coupures peuvent survenir, lors des pointes de consommation en hiver, notamment en cas d’incident sur un moyen de production ou sur le réseau électrique.
Aujourd’hui, il existe en Bretagne et en région PACA (www.ecowatt-paca.fr), les deux seules régions en France qui connaissent une situation de péninsule électrique.

3/ Le but est de lisser les pics de consommation ? Comment cela fonctionne ?
Les risques de coupure interviennent lors des pics de consommation en hiver, qui ont lieu en Bretagne le matin et le soir (entre 18h et 20h). L’enjeu est donc d’inviter les bretons à procéder aux bons gestes sur ces instants, afin de contribuer à baisser ces pointes et donc à lisser la courbe de consommation sur la journée.

4/ Quels sont les résultats dont vous disposez sur les précédentes éditions ?

A titre d’exemple, nous avons pu évaluer que, lors de la vague de froid de février 2012, les effets des gestes des inscrits durant les 7 jours de froid, se sont traduits par une réduction de la consommation qui a pu atteindre jusqu’à 2 à 3% aux heures les plus chargées, l’équivalent de la consommation cumulée des villes de Quimper, Saint-Malo et Vannes.

5/ Quelles sont les principales actions que les particuliers peuvent mettre en place pour réduire leur consommation électrique ?

Pour réduire la consommation lors des pics, il existe des gestes simples à mettre en place à la maison ou sur le lieu de travail : il s’agit par exemple d’éviter pendant le temps de l’alerte d’utiliser la machine à laver, le lave-vaisselle ou le four ; pour le chauffage électrique, de baisser le thermostat…

6/ Quel rôle peuvent jouer les énergies renouvelables dans ce système ? Quelle part représentent les énergies renouvelables au niveau régional ?

Le déclenchement d’une alerte EcoWatt dépend des prévisions de consommation réalisées par RTE, à partir de plusieurs paramètres : consommation, production, disponibilité du réseau, météo. La production émise par les énergies renouvelables est donc prise en compte. Toutefois, du fait de son intermittence, cette production est plus difficilement prévisible qu’une production classique. Aujourd’hui, RTE dispose d’un outil IPES (Insertion de la Production Eolienne et photovoltaïque sur le Système). Installé dans les dispatchings (les « tours de contrôle de l’électricité »), cet outil permet de disposer d’une prévision de production éolienne et photovoltaïque heure par heure pour la journée en cours et le lendemain, en fonction des prévisions de vent et d’ensoleillement.

La production des énergies renouvelables en Bretagne en 2012 représentait 89% de la production totale d’électricité en Bretagne.

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Habitat

Interview avec Vidal Benchimol, auteur de « Vers un nouveau mode de ville»

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Le quartier BedZED à Londres, un des premiers écoquartiers européens.

Le quartier BedZED à Londres, un des premiers écoquartiers européens. Une nouvelle forme d’habitat qui se développe.

En 2007, dans un contexte de crise écologique et économique, Vidal Benchimol conçoit les « Écofaubourgs », un concept d’habitat collectif écologique. Il vient de publier l’ouvrage « Vers un nouveau mode de ville », aux Éditions Alternatives, co-écrit avec Stéphanie Lemoine qui souhaite dresser un état des lieux des tendances et un inventaire des pratiques contemporaines de la fabrique de la ville.

Votre livre s’appelle vers un nouveau mode de ville, quel est selon vous le visage de la ville contemporaine ?

En Europe, la ville contemporaine est en pleine transformation. Les élus et les urbanistes voient bien que les modèles d’aménagement fondés sur la séparation des fonctions urbaines (on mange d’un côté, on travaille ailleurs, etc.), et qui ont prévalu ces cinquante dernières années, ne marchent pas. Il faut inventer autre chose ! C’est ce à quoi s’emploie l’urbanisme durable, qui cherche à rendre la ville plus compacte, plus économe en ressources et plus solidaire

Quelles sont les principales mutations (habitat, mobilité, mode de consommation) qu’opère la ville depuis quelques décennies ? En quoi la ville évolue à l’aune des problématiques environnementales ?
Les transformations les plus visibles ces dernières années sont liées à la nécessité de maîtriser l’énergie. Dans le bâtiment, cela se traduit par l’adoption de réglementations thermiques plus contraignantes. Depuis l’an dernier, la RT 2012 oblige ainsi les maîtres d’ouvrage à concevoir des bâtiments 4 fois plus performants qu’un immeuble haussmannien. De la même manière, les métropoles cherchent de plus en plus à encourager les alternatives à la voiture, que ce soit via l’offre de transports en commun et de vélos en libre service ou l’aménagement de zones 30. L’objectif est de grignoter petit à petit l’espace dévolu à la voiture, en vue d’un meilleur partage modal.

Quels sont les principaux défis qui attendent la ville actuelle pour devenir « durable » ?
L’adaptation au changement climatique, avec ce qu’elle implique d’incertitude, est l’un des premiers défis auxquels doit s’affronter la ville contemporaine. Pour y faire face, les villes ont tout intérêt à devenir résilientes : elles doivent diversifier leurs modes de production, leur approvisionnement, et apprendre à compter sur les ressources locales. D’où les projets d’agriculture urbaine qui fleurissent un peu partout, mais aussi l’essor des circuits courts et de la consommation collaborative…

Selon vous, quelles sont les initiatives actuelles les plus pertinentes pour la fabrique de l’espace urbain ?
Toutes celles qui s’opposent à l’aménagement « autoritaire » de la ville, et conçoivent l’écologie urbaine en relation étroite avec la démocratie locale. Si la fabrique de l’espace urbain n’est pas le fruit d’une négociation, et même pourquoi pas d’un conflit fécond entre décideurs et citoyens,  elle a peu de chance de déboucher sur un cadre de vie vraiment durable.  A cet égard, l’exemple des écoquartiers nord-européens est édifiant : ceux qui parviennent le mieux à concilier qualité de vie et économie de ressources sont nés d’une implication forte de leurs habitants, et parfois d’un bras de fer corsé avec la municipalité…

Quels sont les freins actuels au développement de la ville durable ?
Ils sont nombreux ! La crise économique, qui a partiellement détourné les citoyens des enjeux écologiques, en est un. Certains voient pourtant dans cette crise une conséquence de nos choix énergétiques. La ville contemporaine est aussi de plus en plus clivée socialement. Dans ces conditions, la mixité sociale, même avec ce qu’elle a de compliqué à mettre en œuvre, devient un véritable enjeu…

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Habitat

« On ne peut plus construire aujourd’hui comme il y a quelques années ou décennies »

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Projet " Modulife" d'habitat économe en énergie. Crédit : Philippe Bovet

Projet « Modulife » d’habitat économe en énergie. Crédit : Philippe Bovet

Olivier Silder et Philippe Bovet, deux spécialistes de l’énergie et de l’habitat viennent de publier l’ouvrage «  Bâtiments performants. Des constructeurs relèvent le défi du réchauffement climatique » aux éditions Terre Vivante. Philippe Bovet a répondu aux questions d’Univers Nature sur l’enjeu que représente l’habitat dans la transition énergétique.

1/ Qu’est ce qui vous a motivé à écrire cet ouvrage ?

D’abord la rencontre avec Olivier Sidler, un des énergéticiens les plus compétents d’Europe et un excellent pédagogue pour toutes ces questions énergétiques. Ensuite connaître ces décideurs qui ont compris que la donne énergétique avait changé et qu’on ne peut plus construire aujourd’hui comme il y a quelques années ou décennies.

2/ Sur quels critères avez-vous sélectionné les bâtiments ?

Des critères essentiellement géographiques, afin que nous n’ayons Olivier et moi-même peu à nous déplacer. Tous les entretiens ont eu lieu dans un triangle Paris-Valence-Mulhouse. Olivier habite dans la Drome et moi à Bâle. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’exemples intéressants en Bretagne ou à Toulouse, mais pour nous cela évitait des déplacements inutiles et nous permettaient aussi d’être cohérents en matière d’énergie et de transports.

3/Quels sont les freins actuels à lever pour favoriser la transition énergétique dans ce secteur ?

Comme je l’explique dans l’introduction, la forte inertie des mentalités entraine une certaine difficulté pour mettre en place le changement. Aussi, on relève des freins réglementaires comme la garantie décennale (qui protège pendant 10 ans après la livraison l’acquéreur contre tout vice de construction) qui opère comme un frein à l’innovation, des freins liés à à la formation et au manque de compétences de certains corps de métiers ainsi que des difficultés de financement.

4/ Quel projet a particulièrement retenu votre attention ? Pourquoi ?

Tous sont intéressants car différents. De la maison individuelle rénovée à l’immeuble neuf de bureaux à énergie positive de la ZAC de Bonne. Cette diversité montre qu’un changement est possible dans tous les secteurs du bâti et rapidement si on le veut et si on s’en donne la peine.

5/ En moyenne, quel est le surcoût pour construire des bâtiments basse consommation ?

On doit ne pas parler de surcoût, mais de surinvestissement, mais avoir ensuite des factures énergétiques plus faibles. Il y a de multiples surcoûts acceptés et jamais remis en cause, comme les places de parkings en grande partie inutile dans les centres urbains bien desservis par les transports en commun. Ou encore une entrée d’immeuble en marbre, alors que d’autres matériaux peuvent être choisis. Et au delà, le dérèglement climatique nous oblige à agir. Quand quelqu’un se noie et qu’on doit lui jeter une bouée, on ne discute pas du prix de celle-ci.

 6/ C’est quoi pour vous un bâtiment intelligent ?

C’est avant tout un bâtiment low-tech (et non high-tech) performant. Il ne faut empiler les systèmes énergétiques et avoir des bâtiments complexes.

7/ La prochaine RT 2020 qui généralisera le Bepos est-elle une réponse suffisante pour atteindre les objectifs de réduction de CO2 fixés par la France ?

Absolument pas puisque nous émettons du CO2 selon 4 axes: l’habitat, les transports, les achats et les déchets. Le bâtiment n’est donc qu’un des 3 secteurs. De plus le bâtiment neuf ne représente qu’1% du parc annuel de logement mis en chantier, il faut absolument s’attaquer à la rénovation du parc existant.

 

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