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Amalgames dentaires et Alzheimer

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Reconnu très nocif pour la santé, le mercure continu d'être massivement utilisé comme amalgame dentaire

Reconnu très nocif pour la santé, le mercure continu d'être massivement utilisé comme amalgame dentaire

17 … c’est le nombre de tonnes de mercure placé, chaque année, sous forme d’amalgame dans la bouche des Français. Très largement en tête de l’utilisation du mercure dentaire en Europe, la France représente à elle seule le tiers du volume utilisé dans l’Union Européenne. En effet, contrairement à ce que laisse penser le terme “plombage”, un amalgame dentaire ne contient pas de plomb. C’est un alliage composé globalement d’environ 50 % de mercure, 30 % d’argent, 9 % d’étain, 6 % de cuivre et du zinc.

Or, le mercure est considéré comme le métal lourd (non radioactif) le plus toxique. Au niveau planétaire, reconnu comme neurotoxique (action sur le système nerveux), néphrotoxique (les reins), immunotoxique (le système immunitaire) et perturbateur endocrinien (le système hormonal), il fait partie des 10 substances qui préoccupent le plus l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). En Europe, mandatée par la Commission Européenne, la société d’expertise Bio Intelligence Service a produit une étude, en 2012, qui préconise l’arrêt du mercure dentaire. En effet, la toxicité du mercure n’est pas stoppée par l’amalgame, puisque comme pour tous les autres métaux lourds présents dans un amalgame dentaire, le mercure :

– s’évapore et pénètre dans les tissus par la respiration;

– passe, par l’intermédiaire des poumons, dans le sang, contaminant ainsi quasiment tous les organes;

– passe, à partir de la muqueuse buccale, directement dans les vaisseaux lymphatiques. Or, les veines du maxillaire supérieur le conduisent directement au cerveau…

En conséquence, depuis de nombreuses années de nombreuses études, publiées dans des revues scientifiques de référence, mettent en évidence qu’il existe un lien incontestable entre une exposition à de faibles doses de mercure et le développement de la maladie d’Alzheimer (ainsi que d’autres maladies neurodégénératives…). Il est vrai que la répartition mondiale de la maladie d’Alzheimer correspond étonnamment à celle des maladies carieuses, soignées avec des amalgames au mercure. Une réalité sauf au Japon, seul pays “riche” pour lequel la prévalence de la maladie d’Alzheimer reste faible (environ 2 %), malgré une progression des caries. Mais cette faible prévalence peut s’expliquer par l’interdiction d’utiliser le mercure pour les soins dentaires. Une explication d’autant plus plausible que les Japonais expatriés apparaissent quasiment aussi sensibles à cette maladie que les habitants de leurs pays d’adoption… Autre constat troublant, le cerveau des malades d’Alzheimer possède des concentrations mercurielles plus élevées que la moyenne, tandis que dans la majorité des cas, leur taux de mercure sanguin est 2 à 3 fois plus élevé…

Paradoxalement, alors qu’en Europe, tous les produits et/ou procédés faisant appel au mercure sont progressivement retirés du marché, l’amalgame dentaire, ou plombage, perdure et reste la principale source d’exposition au mercure sur le vieux continent. La situation est d’autant plus choquante que les amalgames ne subissent aucun test de toxicité avant leur commercialisation et que des techniques de substitution sont disponibles depuis longtemps. Certes, elles n’ont pas l’efficacité antibactérienne du mercure, ni sa durabilité, mais sanitairement elles ne constituent pas un cocktail aussi nocif qu’un amalgame comportant 50 % de mercure ! Les pays qui ont d’ores et déjà tournés le dos au mercure ne rencontrent pas de problème particuliers, à l’instar de la Suisse, la Géorgie, la Suède, la Norvège, le Danemark et l’Arménie, pour l’Europe. Or, en France, même la sécurité sociale ne fait pas la différence entre la pose d’un amalgame à base de mercure ou de son homologue en composite.

Au rythme où vont les choses, si l’on ne fait rien, le mercure dentaire et la continuité de pose des amalgames qui l’incorporent pourraient être le prochain grand scandale politico sanitaire et financier francophone. En effet, pour le ministère français de la santé, « aucune étude scientifique rigoureuse n’a pu mettre en évidence des effets néfastes des obturations en amalgame sur l’état de santé général des patients » et « rien ne permet d’affirmer aujourd’hui que les amalgames dentaires présentent un risque sérieux pour la santé de la population ». Bref, « Braves gens dormez tranquille, nous veillons sur vous comme nous l’avons fait pour l’amiante et autres scandales sanitaires… »

Dans ce contexte, plusieurs élus écologistes et le Réseau Environnement Santé (RES fédère une vingtaine d’associations de scientifiques, de professionnels de la santé, de malades et de protection de la nature) proposent une loi visant à ne plus rembourser, à compter de 2015, les amalgames au mercure, interdire leur utilisation sur les dents de lait, stopper l’enseignement de cette technique et promouvoir à l’inverse les techniques alternatives, telles le ciment verre ionomère et les matériaux composites/résines.

Il est parfois des situations où le choix n’est pas possible… Mais lorsqu’il s’agit de santé publique et qu’il suffit d’une décision politique pour limiter les risques et faire de très probables économies d’échelle dans un avenir proche, il ne devrait pas y avoir lieu de tergiverser, et pourtant…

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Huiles essentielles : découvrez le ravintsara et ses bienfaits

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De plus en plus de français vantent les vertus des huiles essentielles pour un usage quotidien. En diffusion, inhalation, massages ou parfois même en ingestion, certaines essences, comme la lavande ou l’eucalyptus, sont plébiscitées. A Albi, une boutique aide même des patients atteints de Covid-19 à retrouver l’odorat grâce à l’aromathérapie ! Huile essentielle phare des connaisseurs, le ravintsara reste relativement méconnu du grand public. Zoom sur cette plante complète et familiale. 

Mais d’où viennent les huiles essentielles de Ravintsara ?

Importé de Chine, le ravintsara est un arbre qui pousse aujourd’hui principalement sur l’île de Madagascar. Bien que faisant partie de la famille des camphriers, vous ne trouverez pas de camphre dans l’huile essentielle de ravintsara ! Attention également à ne pas le confondre avec le ravensare aromatique, lui aussi présent sur les terres malgaches. Ce dernier fait partie de la famille des lauracées et ses indications sont très différentes.

Obtenue par distillation des feuilles fraîches à la vapeur, la teneur en eucalyptol est élevée avec l’huile essentielle de ravintsara. Ceci lui confère donc une odeur agréable, fraîche et légèrement épicée.

Ravintsara indication : dans quelles circonstances utiliser cette huile essentielle ?

Comme pour beaucoup d’huiles essentielles, l’essence de ravintsara possède de nombreux atouts et peut être utilisée pour vous aider dans différents domaines.

L’huile essentielle de ravintsara et les affections respiratoires

Le ravintsara est reconnu pour ses qualités anti-infectieuses, antivirales et tonifiantes. L’huile essentielle de ravintsara est ainsi le plus souvent indiquée pour aider à soulager les affections respiratoires telles que la grippe, la bronchite ou les rhinopharyngites. Considéré comme un antibiotique naturel, le ravintsara possède des propriétés fluidifiantes et expectorantes, particulièrement conseillée dans les toux sèches. Il est également préconisé pour stimuler les défenses immunitaires et renforcer l’organisme contre les maux de l’hiver.

Les autres indications du ravintsara

Également antispasmodique, l’huile essentielle de ravintsara peut aider à soulager certaines douleurs intestinales et favorise la décontraction musculaire. Toutefois, c’est aussi pour ses bienfaits sur le tonus et l’équilibre nerveux que cette plante est souvent conseillée. Soutien contre la fatigue et les moments de déprime, le ravintsara peut aider à l’endormissement grâce à ses vertus anti-stress, et devenir un ami précieux dans l’insomnie et les troubles du sommeil.

Utilisations et précautions d’emploi de l’huile essentielle de ravintsara

Si elles sont réputées pour leur efficacité, certaines huiles essentielles sont à manier avec précaution. Des articles de presse viennent régulièrement mettre en garde contre des effets indésirables, ou même des dangers avec les sprays et les diffuseurs par exemple. Alors, qu’en est-il de l’huile essentielle de ravintsara ?

Ravintsara et grossesse : évidemment déconseillé

L’usage de l’huile essentielle de ravintsara est familial. Cela veut dire qu’il peut être utilisé pour tous à partir de 3 ans. Deux contre-indications de taille sont à noter toutefois : le ravintsara est interdit pour les personnes sous traitement immunosuppresseur, et il est également proscrit pour les femmes enceintes. Après la grossesse, il est aussi conseillé aux femmes allaitantes de demander un avis à leur médecin avant d’utiliser cette huile essentielle.

Comment utiliser les huiles essentielles de ravintsara ?

Selon le but recherché, il est possible d’utiliser les huiles essentielles en diffusion, en inhalation, par voie cutanée ou par voie interne. Certaines essences peuvent être dangereuses lorsqu’elles sont ingérées. Ce n’est pas le cas du ravintsara. Avec cette plante, tous les modes d’utilisation sont possibles sans danger, dès lors que les restrictions évoquées précédemment sont respectées. 

Une ou deux gouttes sous la langue, massage ou diffusion en synergie, inhalation par vapeur ou sur un mouchoir : tout est possible avec l’huile essentielle de ravintsara. N’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un spécialiste en aromathérapie pour déterminer les usages les plus efficaces par rapport à votre problématique.

Devenez imbattable sur toutes les huiles essentielles après le ravintsara

Vous avez découvert l’huile essentielle de ravintsara et ses multiples avantages. Découvrez l’aromathérapie dans son ensemble et déclinez les huiles essentielles en des synergies qui vous ressemblent. Cela pourrait bien changer votre vie.

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Sommeil : nos conseils pour s’endormir facilement et rapidement

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Identifier la cause de ses problèmes de sommeil n’est pas toujours chose aisée. En effet, les raisons d’un mauvais sommeil sont diverses et peuvent être d’origine psychologique, physiologique ou environnementale. Parmi elles, le stress, une alimentation déséquilibrée, des excès de caféine ou d’alcool, l’utilisation d’écrans au coucher, ou encore un environnement peu propice au sommeil (bruit, chaleur, luminosité, mauvaise literie) etc. Mettre le doigt sur les sources de vos troubles du sommeil vous permettra de trouver des solutions adaptées. 

 

Prendre conscience de son rythme circadien 

 

Nous possédons tous une horloge interne de sommeil, appelée rythme circadien, qui influence notre sensation de fatigue. C’est un rythme qui est défini par l’alternance entre la veille, qui correspond à la période de la journée où l’on est éveillé, et le sommeil. Le décalage horaire ou encore un endormissement et un réveil à des heures différentes perturbent fréquemment les rythmes habituels de sommeil et de veille.

Il convient de se coucher tous les soirs à peu près à la même heure pour permettre à son rythme circadien de programmer cette heure de manière interne. Pratiquer une activité physique pendant la journée est également conseillé pour améliorer la qualité de votre sommeil. Toutefois, un entraînement trop intensif, notamment en fin de journée, peut provoquer des problèmes à l’endormissement.

 

Améliorer sa literie 

 

Vous dormez sur un matelas qui commence à vieillir ou utilisez un oreiller devenu difforme avec le temps ? Une literie usée peut engendrer des troubles du sommeil non négligeables, en plus de problèmes de santé, notamment des maux de dos.

Il est peut-être temps d’opter pour une literie de meilleure qualité ! De plus en plus de marques développent des technologies avancées qui promettent une expérience de sommeil optimale. Ainsi, les matelas Emma offrent une adaptabilité maximale, grâce à une technologie de mousse qui propose plusieurs zones de confort et qui convient donc à toutes les morphologies.

 

Contrer le stress

 

Si c’est le stress qui vous empêche d’avoir un sommeil digne de ce nom, alors il va vous falloir trouver les méthodes qui vous permettront de le gérer au mieux. Il existe une foule de techniques à essayer, telles que l’aromathérapie, la méditation, l’ASMR, la lecture, l’écriture, s’endormir avec de la musique… S’accorder entre 30 minutes et 1 heure de relaxation avant de se coucher peut avoir de formidables résultats. Votre corps et votre esprit s’en trouveront détendus avant même que votre tête ne touche l’oreiller.

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Assurance habitation : nos conseils pour bien faire votre choix

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L’assurance habitation est primordiale afin de protéger votre logement et vos biens en cas de sinistre, mais aussi les membres de votre foyer. Véritable garantie pour faire face aux aléas de la vie, elle permet de se prémunir contre les préjudices. Découvrez nos conseils afin de choisir l’assurance habitation la plus adaptée à votre situation, qui vous assurera une sérénité garantie.

Assurance habitation : une obligation ?

Vous êtes locataire ? Vous avez l’obligation de souscrire à une assurance habitation auprès d’un assureur comme Groupama par exemple. Vous êtes copropriétaire occupant ou non occupant de votre logement et vous le louez ? Il est obligatoire dans ce cas, d’assurer à minima sa responsabilité civile pour pouvoir être couvert des éventuels dommages causés aux autres. Ne pas être assuré, c’est prendre le risque de devoir assumer seul l’entière responsabilité financière des sinistres causés par soi-même ou par le logement lui-même.

Evaluez rigoureusement vos besoins 

Afin d’opter pour une assurance habitation adaptée, il convient de prendre en compte plusieurs critères : la composition de votre foyer, vos besoins spécifiques, votre situation (propriétaire ou locataire)… Pour qu’elle vous protège au mieux, une assurance habitation doit pouvoir compenser la dégradation, le vol ou la destruction de vos biens en cas de sinistre.

Estimez la valeur de vos biens de façon précise

Pour qu’ils soient couverts à leur juste valeur, il est important d’évaluer avec justesse la valeur de vos biens mobiliers. Cela concerne l’ensemble des objets personnels qui se trouvent dans votre logement : meubles, électroménager, équipements technologiques ou encore vêtements ou sacs à main… A noter qu’il vaut mieux surestimer et être bien couvert, plutôt que de minimiser afin d’obtenir une prime moins chère. Petit conseil supplémentaire : conservez les justificatifs d’achat et des photos de vos biens en cas de sinistre.

Comptabilisez les pièces de votre logement

Certains contrats considèrent comme pièce une surface de plus de 7m2 quand d’autres exigent plus de 9m2. Cuisine, salle de bains, toilettes, entrée et terrasse ne sont pas comptabilisées, à la différence des combles transformés en mezzanine ou en pièces à vivre. En outre, selon les contrats, une pièce de plus de 30 ou 40 m2 peut être considérée comme constituant 2 pièces.

Forts de ces conseils, il ne vous reste plus qu’à demander et à comparer des devis d’assurances habitation de différents acteurs de référence du marché comme Groupama, par exemple. 

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