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Environnement

Homme, nature et pesticides 3/4

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Les solutions

De fausses solutions

Les OGM

Les OGM censés réduire la consommation d’insecticides, produisent leurs propres insecticides qui peuvent s’accumuler dans le sol (rhizosphère). L’objectif de rendre une plante résistante à un type de désherbant permet l’emploi de ce désherbant sur le champ pour en éliminer les plantes dites “indésirables”.

D’après une étude scientifique citée par le professeur Jean-François Narbonne de l’Université de Bordeaux, les sédiments puisés à l’embouchure d’une rivière canadienne, en bordure des champs de maïs transgéniques Bt, contiennent des concentrations de la toxine Bt (Bacillus thuringiensis – utilisée comme insecticide) 5 fois plus élevées que les eaux de drainage et les sédiments des terres agricoles environnantes. Le professeur émet l’hypothèse que les racines du maïs transgénique Bt transmettent ce gène à d’autres bactéries qui, à leur tour, produisent du Bt. Ce serait par l’écoulement des eaux que cette toxine se retrouverait dans le système fluvial (Univers-nature du 8 janvier 2002).
Un des principaux arguments avancés par l’industrie des biotechnologies est la diminution des traitements du type pesticide et herbicide. Pourtant, de nouvelles données émanant de l’US Department of Agriculure (USDA) révèlent que l’utilisation moyenne d’herbicide est plus élevée de 11,4% pour le soja Roundup Ready que pour le soja traditionnel (Univers-nature du 11 mai 2001).

Faire avec...
La tentation est grande de ne pas affronter le problème de face en contournant les conséquences des pesticides. Ainsi, pour la contamination des ressources en eau potable, pour la SAUR (Société d’aménagement urbain et rural) « Il n’y a que 3 manières de régler le problème. Raccorder la ville contaminée sur un autre réseau, trouver une nouvelle ressource, ce qui se traduit par la recherche de nappes plus profondes que celles utilisées jusqu’alors car elles sont trop vulnérables, ou mettre en place un traitement. » (Le Parisien du 10 septembre 2002).

Des alternatives existent

Le cahier des charges de l’agriculture biologique (AB) apparaît le plus respectueux du sol, des nappes phréatiques, des aliments et de leurs consommateurs.
Le concept d’ « agriculture raisonnée » a fait son apparition mais ce type d’agriculture ne bannit pas les pesticides (cf annexes) et renvoie aux problèmes exposés dans ce dossier.
Il faut mettre en place une agriculture écologiquement et socialement responsable, succédant à l’agriculture productiviste actuelle.
Concernant les collectivités locales, des alternatives existent déjà. Il reste à les généraliser et à en développer d’autres.

Avis de Henri Clément Vice-Président de l’UNAF (Union Nationale de l’Apiculture Française)

 

Abeilles, apiculteurs et produits phytosanitaires

Depuis 1995, les apiculteurs des régions de grandes cultures subissent année par année, de manière systématique, lors des miellées de tournesol, des intoxications massives qui se traduisent par des dépopulations de colonies engendrant d’importantes pertes de récoltes et des mortalités hivernales sans précédent. Ces phénomènes sont apparus avec l’emploi de semences enrobées de produits phytosanitaires systématiques comme le « gaucho » ou le « régent ».

Sur le plan économique, la situation ne cesse de se détériorer. Plusieurs exploitants, de plus en plus nombreux, en situation de faillite, connaissent de véritables drames humains. Après des années d’exercice, certains arrêtent, d’autres sont obligés de travailler à l’extérieur pour joindre les deux bouts ou rembourser les emprunts réalisés.

Quelques exemples

« En 1995, en phase d’installation, avec seulement 200 ruches, je récoltais 10 tonnes de miel. Condamné à augmenter mon cheptel pour contrebalancer les pertes de récolte, en 2000 avec 550 colonies, je récoltais seulement 10 tonnes, en 2001 avec 606 ruches 6 tonnes et en 2002 moins de 5 tonnes pour le même nombre de ruches. De 50 kg/ruche, la moyenne est tombée à moins de 10 kg. C’est invivable. » Claude Poirot, apiculteur en Vendée.

« Depuis 1995, la production de miel de tournesol est tombée de plus de 35 kg/ruche à moins de 10 kg. Auparavant, avec moins de 5 pour cent de pertes hivernales, l’exploitation produisait suffisamment d’essaims pour maintenir le cheptel. Depuis 1995, chaque année, 600 à 800 colonies meurent et c’est autant de reines et d’essaims qui doivent être achetés, le plus souvent à l’étranger car en France on n’en trouve plus sur le marché. En 2002, après avoir effectué des enquêtes longues et délicates concernant les semences employées par les agriculteurs et en ayant transhumé les ruches dans des zones exemptes de traitements systématiques la moyenne est remontée à son niveau antérieur à 1995. Dans les autres zones, c’est toujours la catastrophe. » Domaine apicole de Chézelles. Exploitation de 3000 ruches, fondée en 1900.

Contrairement à ce que prétendait le fabricant, la molécule du « gaucho », l’imidaclopride, est bien présente dans les capitules de tournesol à des doses suffisantes pour intoxiquer les abeilles. De nombreuses études scientifiques l’ont démontré. De même ces études ont démontré que la rémanence de l’imidaclopride dans les sols était supérieure aux normes autorisées par la réglementation européenne.

En cette rémanence entraîne une pollution des sols particulièrement grave pour l’environnement. Mais les pouvoirs publics ne prennent pas les décisions qui s’imposent. Plusieurs procédures juridiques sont en cours tant en Conseil d’Etat qu’au Pôle financier de Paris.

Les apiculteurs s’efforcent de défendre leurs abeilles même si le combat est inégal. Une association de consommateurs « Terre d’Abeilles » parrainée par Rémy Chauvin et Jean-Marie Pelt, a vu le jour en 2002. Mais qui se préoccupe des autres insectes comme les bourdons, les papillons, qui assurent aussi chacun à leur mesure leur rôle d’agent pollinisateur ? Quelles études ont été entreprises quant à une éventuelle toxicité des résidus de ces molécules, même à dose homéopathique, sur la santé humaine ?

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La cuisine, pièce de vies

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Le secteur de la cuisine est en plein essor. La raison ? Les cuisinistes ont fortement investi le domaine du renouvellement, la raison ? Le marché français est ouvert, seuls 60% des domiciles sont équipés de cuisines intégrées alors qu’ils sont près de 80% en Allemagne.

Cela explique probablement la prolifération dans les magazines d’ilots centraux bétonnés ou en inox dans de magnifiques pièces alliant meubles de cuisine élégants, carrelages rares et réfrigérateurs de classe A++ .

Cependant, ce superbe ilot si avant-garde qu’il soit n’est qu’un élément parmi d’autres de cette pièce dont la vocation principale est la détente et… le travail.

La cuisine, pièce de travail

En regardant les magazines, on a tendance à vite oublier que l’on y fait beaucoup de sport. Se baisser pour attraper les bouteilles, faire des pointes pour prendre les verres, escalader pour attraper l’appareil à raclette, battre le record du 100 mètres pour éteindre le feu sous le lait. Se contorsionner pour attraper les ciseaux alors que le poulet tout juste sorti du four se la joue Steve McQueen et tente la grande évasion sur sa propre graisse…

La cuisine est définitivement l’un des espaces ou l’aménagement est primordial. Avoir ses outils à portée de main là où on les utilisera, posséder un éclairage homogène pour voir ce qui se passe dans le four, dans l’assiette dressée, ou simplement s’assurer que la vaisselle est bien faite.

Si la modularité des caissons a fait ses preuves depuis de nombreuses années, les aménagements de placard cuisine et autres rangements malins restent nos chouchous. Du tiroir d’angle qui permet de profiter d’un maximum d’espace, en passant par les portes qui s’ouvre d’une poussée de coude (utile quand on porte un pack de bouteilles de lait, une salade, douze yaourts et… son téléphone à l’oreille), sans parler des étagères en hauteur qui s’ouvrent comme des escaliers pour nous rapprocher de leur contenu sans avoir à grimper sur un escabeau…

Pour ceux qui ont des cuisines en bois brut, avec des crédences de carreaux illustrés de paysans travaillant dans les champs, et dont l’optimisation des rangements s’arrête au bac à couverts, on pense souvent au remplacement intégral.

Alors on la change ?

Oui, c’est vrai que la crédence paysanne a vieilli, que les meubles en bois brillant assombrissent l’espace riquiqui. Mais faut-il vraiment tout jeter ?

Poncer les meubles, chercher des aménagements intérieurs malins, repeindre meubles et carreaux, tout cela donnera une deuxième vie à moindre coût à cette pièce dans laquelle on passe beaucoup de temps.

Quelques idées de rénovations rapides à mettre en œuvre et assez économiques :

  • Remplacer les poignées : découvrez votre nouveau coup de cœur, les styles, les formes, et les matériaux sont extrêmement variés. Faites attention à vous assurer que leur dimension est appropriée.
  • Repeindre le carrelage de la crédence : privilégiez une peinture spécial carrelage, hydrofuge et ignifuge pour résister à la vie quotidienne et durer dans le temps.
  • Accessoiriser la crédence : nombreux sont les éléments de personnalisations, de l’aimant pour tenir les couteaux aux porte pots de fleur, il existe toutes les options possibles pour gagner de l’espace de rangement
  • Repeindre les meubles : changez de couleur, voir offrez des zones d’expressions à la craie pour les petits et les grands grâce aux peintures de type « revêtement ardoise »
  • Relooker les meubles : il existe de nombreux films adhésifs qui attendent de recouvrir vos éléments. La pose est simple, il suffit de les appliquer délicatement, puis de servir d’une palette à maroufler souple pour repousser et faire disparaitre les éventuelles bulles d’air (en cas d’extrême désespoir, un coup d’épingle et de palette fera disparaitre la vilaine bosse.
  • Planter ce que vous mangerez : le soleil berce la cuisine pourquoi pas vos plantations d’herbes aromatiques ? À l’intérieur, ou à l’extérieur, elles donneront un coup d’aération à votre pièce et enrichiront les saveurs de vos plats.
  • Illuminer la pièce : ajoutez des lumières d’appoint basse tension pour agrandir visuellement votre cuisine
  • Remplacer la robinetterie : conservez la pression et réduisez votre consommation d’eau !

 

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L’écologie concerne aussi les PME

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Il n’est plus rare de voir les grandes entreprises lancer des opérations de communication autour de la prise de conscience écologique. Ces entreprises mettent en avant leurs efforts pour moins polluer et communiquent en interne pour pousser les employés à voir un comportement plus responsable écologiquement. On en entend beaucoup parler car ces entreprises ont un fort impact dans les médias, mais qu’en est-il des plus petites entreprises ? Ces PME qui existent un peu partout dans le pays ? Être une PME n’en empêche pas d’avoir un comportement écoresponsable ! On vous donne quelques conseils à mettre en place au sein de petites structures pour rendre votre entreprise plus éco-friendly !

Organiser un système de covoiturage entre employés

Si vos employés viennent en voiture, il est alors possible d’agir sur ce point. Il est en effet inutile de voir chaque matin, chaque personne venir avec sa propre voiture. Si certains habitent dans la même zone géographique, il est alors possible de mettre en place un système de covoiturage. L’imposer est certainement un peu brusque, il est préférable qu’il soit suggéré. Il est aussi important que les employés veuillent participer à ce programme et non qu’ils le voient comme une contrainte. C’est une situation gagnant-gagnant, un geste pour l’écologie mais aussi une économie pour l’employé. C’est une mesure facile à mettre en place qui peut bénéficier à tout le monde.

Choisir des fournisseurs éco-friendly

On le sait, le marché de l’entreprise est une multitude de connexions entre différentes compagnies : fournisseurs, clients… Sur ce marché, le choix des fournisseurs est très important, il permet de faire des marges, mais il peut aussi vous aider à orienter votre politique. En choisissant un fournisseur éco-friendly vous pouvez alors garantir une chaine de production « verte ». Prenons l’exemple de l’entreprise print24 spécialiste dans l’impression de flyers. Elle propose des flyers en papier recyclé ce qui permet aux entreprises qui veulent utiliser ce type de support publicitaire, de le faire de façon écologique.

Former ses employés au tri des déchets

Une entreprise, même si elle de petite taille, peut produire énormément de déchets. Les déchets peuvent être de toutes sortes et il est important de les trier, c’est d’ailleurs obligatoire depuis le 1er janvier, même si pour l’instant c’est encore peu mis en place. Si les locaux dans lesquels votre entreprise n’en sont pas équipées, faites installer des poubelles de différentes couleurs permettant un tri efficace des déchets : carton, plastique, verre, déchets ménagers… En formant vos employés, vous garantissez à votre entreprise une gestion écologique sur la question. C’est un point important sur lequel de nombreuses compagnies sont aujourd’hui en retard. À vous de ne pas en faire partie !

Il est donc simple et peu coûteux de mettre en place des petites mesures qui rendront votre entreprise plus verte. N’hésitez pas à communiquer sur ce point, faites savoir que vous respectez l’environnement, cela pourra vous faire gagner en clientèle.

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Comment imprimer de façon écologique ?

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Même si notre société a tendance à évoluer vers le « tout numérique » pour conserver ses dossiers sur son smartphone ou son ordinateur, il nous arrive encore d’imprimer des documents à de nombreuses occasions. Mais à force d’imprimer ses mails, ses photos de vacances ou encore ses billets de train, c’est l’environnement qui en prend un coup. C’est pour cette raison que certaines imprimeries comme celle-ci se tournent de plus en plus vers une production écologique. Mais comment se mettre à l’impression verte à la maison ? Voici quelques gestes qui peuvent faire toute la différence.

Faire des économies de papier

Si vous souhaitez imprimer des documents de manière écologique, la première chose à modifier est le papier que vous utilisez. Il existe plusieurs solutions afin d’éviter le gaspillage et ainsi respecter l’environnement. Réduisez les pertes en diminuant la marge et en utilisant une police d’écriture qui consommera moins d’encre lors de l’impression. Vous pouvez également imprimer sur une feuille recto-verso. Vous utiliserez ainsi moins de papier et votre stock durera plus longtemps. L’autre alternative passe également par le papier écologique. Optez pour des feuilles au label FSC (Forest Stewardship Council) pour votre imprimante. Grâce à cette certification, vous êtes sûr d’utiliser un papier qui provient d’une forêt gérée de manière durable et responsable.

Prendre soin des cartouches d’encre

Concernant les cartouches d’encre, il existe également quelques astuces pour limiter leurs impacts sur l’environnement. Tout d’abord, pensez à prendre des cartouches d’encre de marques se préoccupant de l’environnement. C’est par exemple le cas des cartouches Lexmark dont la marque recherche à réduire son impact sur l’environnement. Veillez également à utiliser vos consommables jusqu’au bout pour épuiser toute l’encre disponible. Une fois vides, vous pouvez recharger ou recycler vos cartouches. Comme l’encre utilisée dans les cartouches est très toxique et donc dangereuse pour l’environnement, rien ne vous empêche d’opter pour une encre végétale. Cette dernière a l’avantage de réduire la consommation de papier tout en gardant une impression de bonne qualité.

Se servir d’imprimantes plus écolos

Pour une impression plus verte, vous pouvez utiliser le mode « brouillon » de votre imprimante qui va permettre de réduire la consommation d’encre. Pensez également à économiser vos cartouches d’encre couleur en imprimant le plus possible en noir et blanc. De nos jours, il est possible de trouver des modèles d’imprimantes de plus en plus soucieuses de l’environnement. L’imprimante la plus connue dans ce domaine est la Prixma MP640 de Canon qui a reçu le label Energy Star. Elle imprime en recto verso automatiquement et consomme peu d’énergie. Un autre style d’imprimante verte : les modèles sans encre qui ont également tendance à se développer. Toutes les idées sont bonnes pour imprimer de manière écologique.

Envie de découvrir davantage d’innovations écologiques ? Alors venez jeter un œil à notre rubrique objet-écolo.

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