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Smart grids : ce qui nous attend

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Fabrication du nouveau compteur electrique Linky d'ERDF chez Landis+Gyr

Alors que le gouvernement prépare actuellement son projet de loi pour la transition énergétique, on parle beaucoup des réseaux intelligents, qui font recours aux technologies informatiques pour améliorer l’efficacité du réseau électrique. Plus précisément, les permettront aux appareils du réseau de dialoguer entre eux. A Toulouse, le réseau Sogrid de Toulouse sera déployé fin 2015 sur 1000 points de livraison d’ERDF, dont les compteurs seront alors remplacés par des compteurs communicants capables de transmettre leur consommation en temps réel. Le principe s’appuie sur la technologie CPL outdoor, une technologie qui permet de transmettre des informations chiffrées via des lignes électriques, et qui existe déjà dans certains foyers équipés des box internet dernière génération.

Plusieurs milliers de foyers expérimentent aujourd’hui les smartgrids de façon plus ou moins complète, via un total de 100 projets existants actuellement sur le territoire. Pour la Commission de régulation de l’énergie (CRE), il est temps de passer de la phase expérimentale à la phase opérationnelle, afin que les smart grids deviennent la réalité de l’ensemble du territoire de l’hexagone. Au fait, pourquoi a-t-on besoin des smartgrids ? Et que vont-ils changer pour les clients d’électricité ? Et, question bonus, combien cela va-t-il coûter au consommateur ?

L’effacement diffus pour lisser la consommation

Depuis que la France s’est engagée sur la voie du nucléaire civil au début des années 1980, le système électrique a toujours eu pour enjeu de lisser sa courbe de consommation. En effet, un des défauts majeurs des centrales nucléaires est qu’il n’est pas possible de les arrêter ou de les relancer rapidement. Elles continuent donc de tourner pendant les heures de la nuit, alors que la consommation des ménages et des entreprises est en nette baisse. A contrario, lors des pics de consommation, la production des centrales nucléaires n’est parfois pas suffisante, et le réseau doit alors solliciter des centrales thermiques (au charbon, au fioul ou au gaz) fortes émettrices de CO2. Pour réduire les écarts au fil de l’année et de la journée, EDF a alors mis en place les systèmes de l’effacement jour de pointe (EJP) et des heures pleines / heures creuses. Ces systèmes, qui incitent les clients à reporter leur consommation des périodes de pointe vers les périodes creuses, sont encore en vigueur dans la moitié des foyers français. Mais ils présentent un problème : ils ne sont pas automatiques.

A contrario, dans un foyer connecté à un smartgrid, le boitier communicant (du type des boîtiers Linky qui seront installés d’ici 2020 dans tous les foyers français) est en mesure de recevoir des informations du réseau en temps réel, ce qui lui permet d’adapter la consommation du foyer en conséquence. Ne sont déplacées que les consommations qui peuvent l’être sans nuire au confort des habitants, comme par exemple celles du lave-linge, du lave-vaisselle, du chauffe-eau, et dans une certaine mesure via des micro-coupures, du chauffage et de la climatisation. Ces petites économies d’énergie, répercutées systématiquement au bon moment sur l’ensemble du réseau, lui permettent d’atteindre plus facilement l’équilibre. Ce système est rendu nécessaire aujourd’hui par l’augmentation de la part de l’éolien et du photovoltaïque, dont la production est par nature très variable car dépendante de la météo. Les énergies renouvelables constituaient 16,4% du mix énergétique français en 2012, une part qui devrait monter à 23% en 2020… Il s’agit donc d’adapter une consommation intermittente pour qu’elle puisse se conformer avec une production également de plus en plus intermittente.

L’installation des compteurs Linky, si elle ne devrait donc pas avoir d’impact sur la qualité de vie des habitants, aura cependant un coût estimé entre 123 et 240 euros par compteur. Or celui-ci sera répercuté sur le prix de l’électricité via la CSPE, une taxe permettant de financer le développement la transition énergétique.

Un stockage et une production décentralisés

Dans certains cas, la production sera plus élevée que la demande en énergie, ce qui nécessite soit de retirer des centrales du réseau, soit, de façon plus avantageuse, de pouvoir stocker l’énergie en surplus. Aujourd’hui, le stockage de l’énergie se fait essentiellement via les stations de pompage-turbinage situées en haute montagne. Leur principe est simple : lors d’un pic de production d’électricité, l’eau d’un bassin est pompée vers un bassin supérieur, ce qui permet de laisser s’écouler cette eau pour activer une turbine au moment où le réseau aura de nouveau besoin d’électricité. Cette technique offre plutôt un bon rendement avec une perte d’énergie d’environ 20% occasionnée par la conversion en énergie cinétique. Mais son développement a atteint ses limites : ce genre de structure coûte cher à mettre en place, et occupe beaucoup d’espace à flanc de montagne.

Pour continuer à développer le stockage, les scientifiques se tournent donc vers d’autres moyens comme le stockage sous forme d’hydrogène, ou encore le stockage urbain au sein des bornes de recharge de véhicules électriques. Parmi les 41 recommandations remises par la CRE au début du mois, figure en première position l’idée de mettre à contribution les bornes déjà existantes dans une trentaine de villes françaises, et de les transformer en véritables réservoirs à énergie modulables en fonction de l’offre et de la demande.

La production d’énergie, également, pourra devenir de plus en plus locale et se produire à l’intérieur des villes, grâce à la multiplication des panneaux photovoltaïques et des éoliennes urbaines. Cette production verte locale est d’autant plus intéressante qu’elle donne lieu à des pertes énergétiques restreintes, contrairement à un cas de figure où l’électricité devrait circuler sur de longues distances pour atteindre le client final. Grâce aux smartgrids, cette production pourra être anticipée grâce aux prévisions météo, permettant un pilotage des flux en temps réel, avec un objectif majeur : maintenir les flux d’énergie à un niveau local pour éviter les déperditions d’énergie liées aux transports.

Un gain de rentabilité pour ERDF

Mais alors, quelles différences pour le client final ? Elles ne sont pas nombreuses, mais la principale est sans doute que la consommation du foyer pourra être calculée en temps réel, ce qui permettra à votre fournisseur de facturer à la consommation réelle plutôt que sur la base d’une estimation. En plus de ça, les compteurs intelligents pourront être commandés et configurés à distance, réduisant ainsi considérablement les délais d’intervention. Les nouvelles technologies permettront même de repérer plus précisément les dommages survenus sur une ligne, et même dans certains cas, de les réparer à distance.

Les bénéfices pour le client final, elles seront rendues plus évidentes d’ici 20 ou 30 ans, quand la transition écologique, que certains appellent la « troisième révolution industrielle », aura fait son chemin. Car les smartgrids permettront alors de concilier développement des énergies vertes, économies d’énergie, et à terme, une éventuelle baisse des prix de l’énergie.

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Un jeu d’enfant en hêtre non traité

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Né du désir de voir sa fille s’amuser dans son atelier, Thomas Blanchard, menuisier à Bretteville-sur-Dives (dans le Calvados) conçoit, taille et découpe toutes les pièces du jeu de construction et d’assemblage « Truc En Bois ».

Mû par la volonté de challenger ce XXIème siècle qui semble vouloir coller les enfants aux écrans, il est allé chercher son matériaux de base en Mayenne, dans des forêts certifiée PEFC.

Ces forêts sont gérées durablement notamment pour respecter et maintenir leur biodiversité, leurs sols et leurs eaux. Mais aussi pour s’assurer qu’elles se renouvellent et que leur état sanitaire est bon… Elles sont des ressources en bois, des lieux de promenade et de loisirs, mais surtout les ces forêts sont des puits de carbone !

Il y a trouvé le hêtre, bois dur et extrêmement résistant. Le bois le plus indiqué pour fabriquer un jeu de construction à destination des enfants. Thomas utilise du hêtre non traité dont le caractère unique de chacune des pièces est assurée par leur veinure et leur couleur. C’est ainsi que les ils vont, inconsciemment et naturellement jouer avec cette magnifique matière vivante et recyclable qu’est le bois.

Et pour qu’ils aient un maximum de plaisir à s’amuser, l’artisan a conçu des pièces de formes variées qui s’emboitent librement les unes aux autres. Avec elles, les enfants expriment leur créativité en 3 dimensions et dans le monde réel.

Le jeu de construction est très simple et accessible. Ses pièces sont robustes et sans danger pour les plus petits. Tous peuvent reproduire les modèles proposés dans les fascicules mais tous s’en éloigneront très vite pour bâtir leurs propres oeuvres. Ils développeront ainsi leur imaginaire et apprendront sans s’en rendre compte, en s’amusant.

Truc En Bois participe au développement intellectuel et cognitif des enfants. La créativité dont ils feront preuve leur permettra de se familiariser notamment aux notions :

  • d’emboitement,
  • d’équilibre
  • et de la gravité.

L’enfant qui imagine sa construction va réfléchir, puis il procédera par essais, et apprendra de ses erreurs, notamment face à l’implacable loi de la gravité. L’écroulement tonitruant marquant la victoire de la gravité et pour l’enfant revêtira tantôt la joie, tantôt le désarroi.

Une fois bien équilibrée, les œuvres réalisées tiennent par elles-mêmes. Les pièces s’ajustent parfaitement les unes ou autres et se démontent avec autant de facilité qu’elles furent assemblées. Pour les parents qui souhaiteraient figer l’œuvre originale réalisée, une goutte de colle à bois suffira. Ce jeu de construction artisanal est à destination des familles, mais aussi des écoles. Car ses vertus pédagogiques et ludiques en font un formidable outil d’apprentissage qui, lorsqu’il est joué en groupe, favorise et développe les échanges. L’ingéniosité et la curiosité des enfants seront leurs seules limites.

Quatre boites sont proposées à la vente. La première boite, celle qui permet de découvrir les possibilités infinies du jeu comporte 120 pièces de bois est proposé à la vente pour 59€ TTC. Deux autres boites permettent d’augmenter le nombre de pièces et donc la taille des créations. La quatrième boite mets à disposition plus de 500 pièces pour jouer à 6/8 enfants.

Ce jeu de construction artisanal et fabriqué en Normandie est malin et évolutif : il libère la créativité et permet de réduire la dépendance aux écrans ! Et il est accessible dès 3 ans.

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Le vélo électrique s’empare du milieu urbain.

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Parcourir une ville à bicyclette est une chose, mais le faire en conduisant un vélo électrique c’est pédaler et se déplacer de manière totalement différente. Il s’agit d’un véhicule similaire aux bicyclettes traditionnelles, mais avec l’ajout d’un moteur électrique qui contribue à l’effort pendant le parcours du cycliste. Ce type de transport représente une alternative pour celles et ceux qui désirent se déplacer en ville ou effectuer des activités de loisirs. Son usage gagne les espaces pour diverses raisons, dont les aspects économique, écologiques et récréatifs. Le moteur du vélo ne fonctionne pas si le cycliste ne pédale pas. C’est-à-dire que la bicyclette ne remplace pas le pédalage, elle l’assiste seulement.

Le modèle le plus demandé est celui qui vient équipé d’un capteur dans les pédales. Ce dispositif a pour fonction de détecter la force qu’emploie le cycliste pour lui fournir une aide proportionnelle à son effort. En cas de freinage ou une fois arrivé à une certaine vitesse, le moteur s’arrête automatiquement, sans pour autant empêcher le pédalage. L’unité est équipée d’une batterie qui sert réserve d’énergie pour la mise en mouvement.

L’autonomie dépend du modèle que l’on souhaite acquérir, mais cela oscille entre 25 et 70 kilomètres dans la grande majorité des cas. Pour recharger, il faut connecter la batterie au réseau électrique domestique par le biais d’un chargeur. Elle a une vie utile de 2 ans de moyenne pour un usage quotidien.

 

Assistance au cycliste

Selon la législation européenne, on considère comme vélo à assistance électrique tout véhicule qui réponde à 3 conditions requises. Celles-ci mentionnent que l’unité de propulsion ne doit fournir la dite assistance uniquement lorsqu’on pédale. La présence d’un accélérateur est possible, mais il ne doit avoir effet que lorsqu’on pédale également. De plus, le moteur doit arrêter de fonctionner une fois les 25 km/h atteints. Enfin, le dernier critère est lié à la puissance nominale, qui ne doit pas excéder les 250W. Les deux-roues qui ne répondent pas à ces conditions seront considérés comme des cyclomoteurs électriques, qui nécessitent un permis et une assurance obligatoire.

L’utilisation des V.A.E. devient intéressante pour celles et ceux qui souhaitent réaliser des trajets fréquents en ville, en tant qu’alternative populaire aux voitures qui fonctionnent à l’essence ou tout autre type de carburant d’origine fossile. Leur principale caractéristique est qu’ils fournissent une assistance au cycliste pendant le trajet, en particulier dans des lieux ou le parcours est complexe par les conditions de relief, de vent ou de température, et qui demandent une aide supplémentaire pour pouvoir continuer à évoluer. L’assistance électrique peut être activée lorsque l’usager en a besoin, comme gravir une côte ou en cas de fatigue. Le poids du vélo ne devrait pas dépasser les 40 kilos.

Un autre avantage est qu’il en existe aussi des pliants, ce qui représente un avantage en ville lorsqu’on cherche un endroit pour le « garer ». Selon une article publié sur Midilibre.fr, la popularité des vélos électriques s’est étendue à toute l’Europe en grande partie pour leur efficacité pour profiter  pleinement du cœur des villes. « Et c’est que nous pouvons l’emmener partout avec nous, quand nous en avons marre nous pouvons prendre le bus, le métro ou le taxi et la positionner à nos côtés sur le siège et elle n’occupera pas plus de place qu’une autre personne » informe le journal.

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Modèles disponibles

La classification des vélos électriques peut se faire en deux grandes familles, en se basant sur les caractéristiques de leur moteur ou du kit installé. Il y a donc d’une part les vélos à pédalage assisté, également connus sous le nom de Pédélec, et les cyclomoteurs électriques d’autres part, dont font partie les speed-bikes ou S-Pédélecs.

Les e-bikes peuvent également se différencier selon l’usage que l’on va en faire. On mentionnera ici les modèles de route, ceux fabriqués pour le tourisme ou la promenade urbaine, les modèles de luxe, les tout-terrains, les pliants, les vélos de ville et les tricycles électriques cargo.

Sur le marché existent divers fabricants qui recherchent la meilleure manière de capter de nouveaux utilisateurs pour leur produits. Ces entreprises investissent de grandes sommes d’argent pour améliorer la conception, la puissance et les batteries.

La massification des vélos électriques a atteint un tel niveau qu’il existe déjà différents événements spécifiquement dédiés à ces vélos à batterie, ce qui est parlant concernant leur large commercialisation dans les divers pays européens. Un de ces événements est le fameux E-bike days, qui a lieu depuis l’an dernier et qui est sponsorisé par les fabricants eux-mêmes. Il est organisé deux fois par an afin entre autres de promouvoir l’emploi de véhicules respectueux de la nature et de minimiser les trajets en voitures à moteurs thermiques.

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La mode éthique et éco-responsable selon TheFrenchKiss

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La French touch et la mode éthique, deux termes forts et indissociables pour TheFrenchKiss qui vient de lancer sa nouvelle campagne de mode mettant en avant la mode éco-responsable.  Le Kiss, l’emblème de la marque frenchy se retrouve ainsi dans cette nouvelle collection aussi bien sur des pièces unisexes que sur des modèles pour hommes et pour femmes. A découvrir !

Une marque respectueuse de l’environnement

Top dos nu pour femmes, t-shirts unisexes à manches longues et à manches courtes, Marcel, bodies, polo, jogging, sous-vêtements, bonnet, lunettes de soleil : la collection de la marque hype TheFrenchKiss propose de redécouvrir des basiques du dressing et quelques accessoires intemporels revus à la sauce frenchy.  Chaque pièce est apposée du Kiss, emblème de la marque, qui se décline ici dans un rouge passion, un PopArt multicolore et un camouflage avec un petit côté androgyne-chic.

TheFrenchKiss se démarque de ses concurrents par son positionnement promouvant l’économie locale (toute la fabrication est Made in France) mais aussi et surtout, pour le choix de ses matières premières.  Coton bio, bambou, lin, modal, bois : les fibres sélectionnées sont végétales et naturelles, traitées avec des teintures labellisées Œko-Tex, connues pour leur faible impact écologique.

La campagne Ulule

Tout a été pensé pour que les pièces promettent un bon niveau de confort et de douceur tout en répondant à des critères éthiques stricts. Dans le cadre du développement  de son activité, TheFrenchKiss s’est engagé avec Ulule, le site web de financement participatif, dans l’objectif de réunir 10 000€ pour lancer la confection Made in France de nouvelles pièces de vêtements, de sous-vêtements et d’accessoires. La marque frenchy a également besoin de cet investissement pour parfaire son développement commercial et communicationnel et lancer, dans la foulée, l’ouverture de ses boutiques à Paris.

Si elle atteint plus alors, TheFrenchKiss espère également étendre sa ligne de vêtements éthiques et eco-responsables avec la création de chemises en jeans recyclés, de vestes en cuir d’ananas, de sweats en coton biologique, de casquettes et de chaussettes. Bref, l’aventure ne fait que commencer pour cette marque éthique!

 

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