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Des représentations en contradiction

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Prédateur en France : un statut à haut risque !

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Quelles perspectives envisager ?

La concertation

5.1. Un lieu d’expression et de participation

Reste que la concertation est le premier et l’ultime outil de réussite de toute politique de conservation. Il s’agit de faire participer et de limiter au maximum les exclusions souvent génératrices de frustrations propres à la naissance de conflits. L’intégration dans le débat de tous les acteurs concernés permet de légitimer les décisions issues des débats. La possibilité qui s’offre alors à chacun de s’exprimer permet de mieux comprendre les hésitations et les résistances. De plus, cela permet une ouverture au dialogue, souvent propice à l’établissement de compromis satisfaisants. Sans cette concertation, les loups, ours et lynx risquent de constituer une cible symbolique contre l’intervention arbitraire de l’Etat ou des protecteurs de la nature. Le 31 décembre 1994, une “Charte de développement durable des vallées béarnaises et de protection de l’ours” a été signée par l’Etat, des élus, des chasseurs et des bergers.

Cette charte, basée sur la concertation, semble avoir eu plus d’impact que les réserves instaurées par Brice LALONDE en 1990 dans lesquelles la chasse et la circulation automobile étaient strictement réglementées. Bien que celles-ci présentaient l’intérêt indéniable de se conformer à la ratification alors récente de la Convention de Berne, elles ne découlaient pas d’une consultation de la population locale. Les élus et éleveurs firent donc pression pour la supprimer. C’est également à partir de ce principe et à l’initiative des ministères de l’aménagement du territoire et de l’environnement, et de l’agriculture et de la pêche, qu’a été créé en 1998 un comité national de concertation sur le loup. Chargé d’élaborer une stratégie nationale de cohabitation durable du pastoralisme et du loup en France, il regroupe des représentants des différents acteurs concernés : administration, profession agricole, associations de protection de la nature, élus, organismes scientifiques et techniques.

5.2. La réalité locale

Face à ce comité national, sont également mis en place des comités départementaux de concertation et de suivi du loup, réunissant les acteurs concernés, mais de façon locale et donc plus proche des réalités du terrain. La proximité de la communication est indispensable à la prise en compte réelle des impératifs locaux. De plus, le système de représentation des parties opposées, s’il est démocratique, n’est pas toujours représentatif de toutes les sensibilités des acteurs individuels. Ainsi, les syndicats et les fédérations d’associations, bien qu’indispensables au débat publique et à la prise de décisions au plus haut niveau, ne semblent pas toujours faire parvenir les informations dans leur intégralité à leur “base”. Un travail de communication individuelle sur le terrain semble par conséquent nécessaire à la compréhension de la totalité des enjeux.

5.3. Une transparence indispensable

La nécessité de transparence et l’information complète en temps et en heure relèvent également d’une nécessité absolue. La polémique autour de l’origine des loups du Mercantour est un exemple des erreurs de communication qui empoisonnent le dialogue équilibré et raisonné. En effet, malgré des traces évidentes de présence des loups dans le Parc National du Mercantour en 1992, les autorités ne déclarèrent officiellement le retour du loup au sein de notre territoire qu’en mai 1993. Les éleveurs se sentirent trompés et la rumeur qu’il s’agissait d’une réintroduction forcée et secrète de la part d’écologistes s’étendit. Aujourd’hui encore, bien que la preuve génétique soit faite qu’il s’agit d’une expansion de la population lupine* italienne, le ressentiment demeure et le bien-fondé des preuves avancées est encore remis en cause.

Le cas de la réintroduction du lynx dans les Vosges

Entre 1983 et 1993, vingt et un lynx furent réintroduits dans le sud du massif vosgien. Ces réintroductions firent d’abord l’objet d’une étude de faisabilité qui révéla un contexte favorable aussi bien d’un point de vue écologique que social.
L’Etat donna le feu vert à condition que le consensus local entre les différents acteurs concernés soit effectif, ce qui était globalement le cas, exception faite de l’opposition exprimée par la Fédération des Chasseurs du Haut Rhin. Mais à la veille d’une ultime réunion de concertation, deux lâchers sont réalisés par un”promoteur associatif”.
Le travail de dialogue patiemment mis en place pendant plusieurs années s’en trouve très fortement troublé et nombreux sont ceux qui se sentent trahis. La fédération de chasseurs demande par voie préfectorale la capture des individus, mais l’Etat refuse. Dès lors, un travail difficile de maintien des individus commence pour les associations, en partie discréditées dans l’affaire du lynx.
A partir de 1987, une nouvelle voie de communication est établie. Chaque demande de réintroduction de la part d’Alsace Nature est communiquée au préfet qui informe les acteurs concernés pour avis. L’accord est ensuite donné en fonction du consensus général. La concertation n’existe plus que par l’intermédiaire du préfet et le dialogue officiel direct est stoppé.
Cependant, la population est désormais informée des renforcements de population de lynx qui sont effectués au travers d’une commission départementale.
Mais le mal est fait, et les lâchers se font dans un contexte tendu. Certains animaux en feront les frais. En 1987, on retrouvera la première femelle lynx ayant mis bas tuée par balle avec ses trois petits.

5.4. Penser l’expansion et le futur

La protection de ces espèces a pour but leur installation définitive sur le territoire français. L’exemple de la recolonisation des loups via l’Italie montre que la capacité d’expansion de ceux-ci est énorme. Leur mode de vie, basé sur de faibles densités et le départ des jeunes à la conquête de nouveaux territoires à coloniser, nécessite des espaces vastes et suppose que les loups protégés ne s’en tiendront pas aux seuls territoires déjà occupés. En période de déplacement, un loup peut parcourir jusqu’à cent kilomètres par jour. Par exemple, une recolonisation par les populations lupines espagnoles et portugaises est tout à fait envisageable. De plus, le caractère du loup fait de lui un animal qui s’adapte facilement aux différents types de milieux, sous condition bien sûr d’y trouver des ressources alimentaires suffisantes, spécialement en hiver. Sa répartition planétaire montre qu’il n’est absent que dans les seuls milieux désertiques et de forêts équatoriales.
Ainsi, le problème du loup ne se pose pas que dans les seuls départements alpins bénéficiant du programme LIFE. Il s’agit donc d’ouvrir une concertation préventive sur des territoires susceptibles d’être un jour ou l’autre concernés par ce problème. La Suisse, de même que la Belgique, ont commencé un travail de réhabilitation du loup dans leurs populations malgré l’absence de loups sur leur territoire. Ce travail préventif indispensable permet de préparer le public et les acteurs concernés à la forte probabilité du retour de cet animal. La France n’a pas eu pour le loup cette politique, à tel point que celui-ci n’apparût sur la liste des espèces protégées qu’après un arrêté ministériel datant du 22 juillet 1993. Pourtant , le loup était officiellement présent en France depuis mai 1993, et officieusement depuis l’automne 1992.

Outre la préparation et l’éducation des populations, l’expansion des grands prédateurs résultant de la protection dont ils font l’objet pose le problème déjà soulevé de la régulation inévitable des populations.
Il s’agit de mettre en place dès maintenant des cellules de réflexion visant à élaborer les modalités de cette régulation. Celle-ci, bien que contraire aux principes de protection de la nature proprement dits, est indispensable. En conséquence, les débats promettent d’être longs et houleux. La nécessité d’anticiper semble donc s’imposer de nouveau.

La conclusion

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Un son, non des sons, la nature est pleine de chants et cris

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chant oiseauxLes sons de la nature

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Dans la nature, le chant des oiseaux laissent place à de nombreux sons et cris d’ animaux lorsque la nuit arrive. Dans l’obscurité notre aptitude à capter des sons est étonnante, celui qui a passé une nuit en forêt le sait bien.

Si l’observation d’animaux sauvages est un privilège rare, notre oreille capte leur présence.

Dans cette page, Univers-nature et les éditions Chiff-Chaff vous propose de fermer les yeux et au calme, d'écouter... le son des insectes, des mammifères, des oiseaux, des batraciens... classé par milieu naturel.

cris mammifèredans le ciel

sons insectesdans la forêt

sons et cris naturedans la campagne

la tempête
l’alouette
l’hirondelle de fenêtre
la chouette hulotte
le pic vert
le roitelet huppé
la tourterelle des bois
le verdier d’Europe

une branche qui grince
le blaireau
le brame du cerf
le chevreuil
le grillon des bois
le lynx
le renard
le sanglier
le termite

le criquet des clairières
la grande sauterelle verte
la grande cigale commune
le grillon provençal

brame cerfà la montagne

renard et sanglierà la mer

dans les zones humides

le bouquetin
le chamois
le loup
la marmotte

la mer calme
la baleine grise
la baleine boréale
le cachalot
groupe de cachalots
le dauphin
le globicephale noir
le macareux moine
le marsouin
le narval
l’orque
le phoque gris
le pingouin
le rorqual

le crapaud calamite
la grenouille verte
le flamand rose
la loutre
le ragondin
la rainette verte

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Dossier sur la salamandre, un amphibien urodèle

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La salamandre tachetée

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Salamandra salamandra

Fiche d’identité

salamandre– classification : amphibien
– famille : urodèle
– alimentation : vers, mollusques, insectes, etc…
– habitat : proximité des ruisseaux, sources, lacs…
– moeurs : crépusculaire et nocturne
– reproduction : ovovivipare (l’incubation des oeufs se fait dans les voies génitales de la femelle)
– longueur : 20 cm en moyenne, plus rarement 25
– longévité : 25 ans maximum
– maturité sexuelle : environ 4 ans
– prédateurs : hérisson, couleuvre à collier…
– distribution : Europe centrale et méridionale

Comment la reconnaître

Ce petit animal facilement reconnaissable pourrait par sa forme, être confondu avec un lézard, mais la salamandre est dodue, brillante, et de couleur noir tachetée de jaune. Les dessins qu’elle porte sur son dos sont en quelque sorte sa carte d’identité, en effet chaque salamandre possède un dessin différent, celui-ci ne variant pas dans le temps.

Sa morphologie

Sa peau fine, est constituée de plusieurs couches. La couche superficielle tombe environ tous les mois ( c’est une mue), elle commence à se détacher près de la bouche, et glisse ensuite le long du corps.
Sa peau très vascularisée contient de nombreuses glandes, dont certaines lui permettent de maintenir l’humidité corporelle qui lui est nécessaire. Une autre glande produit un venin laiteux irritant, qu’elle rejette lorsque un danger se présente (glande parotoïde, qui se trouve entre ses yeux).

Ses pattes au nombre de quatre sont pourvues de doigts (4 sur les mains et 5 sur les pieds).
A l’âge adulte, elle a des poumons, et son odorat est très développé, lui permet de dénicher une proie hors de son champ de vision, située à quelques mètres d’elle (surtout les lombrics dont elle raffole) qu’elle peut ainsi « croquer » à belles dents (dentition sur les 2 mâchoires).

Sa reproduction

Vers la fin de l’été ou au début du printemps, le mâle va venir à la rencontre de la femelle et se placer sous elle (elle se retrouve sur son dos) il n’y a pas de pénétration, juste un frottement. Le mâle, va émettre des spermatozoïdes regroupés en spermatophore que la femelle va absorber avec son cloaque. L’accouplement dure entre 15 et 30 minutes et la fécondation est interne.

La gestation, mal définie, est assez longue (plusieurs mois).
La naissance a lieu parfois en octobre, mais plus fréquemment après l’hibernation en mars. La femelle libère dans l’eau, par son cloaque, des larves bien développées (entre 10 et 35, parfois beaucoup plus) de 3 cm de long. Exceptionnellement, il arrive que la femelle expulse les larves encore dans leur oeuf, l’éclosion ayant alors lieu dans les secondes qui suivent.
salamandre amphibienLes larves naissent dans un milieu aquatique où l’eau est peu profonde. Elles ressemblent à des petits tritons avec 4 membres, et possèdent au départ de leur vie une respiration branchiale, ainsi qu’une nageoire caudale. Elles sont facilement reconnaissables grâce à leur couleur jaune au niveau des pattes.

La salamandre qui possède des poumons après sa transformation, ne peut aller dans l'eau qu'à une seule condition : il faut qu'elle ait pied, pour ne pas se noyer !

Petit à petit la métamorphose va se faire, les pattes et les poumons vont se développer, et les larves vont se préparer pour sortir de l’eau et avoir une vie terrestre. La métamorphose dure de 2 à 6 mois, selon les régions et parfois plus en montagne. Une fois sortie de l’eau, notre salamandre n’y retournera que pour donner naissance à ses petits.

Moeurs

Elle aime surtout sortir la nuit, et après les pluies orageuses. Elle passe la majeure partie de sa journée cachée dans des endroits frais et humides, (sous une vielle souche d’arbre, pierre, caverne, etc…), elle y passe aussi l’hiver d’octobre à mars, où elle hiberne.
On peut la rencontrer quelquefois le jour, lorsque pour mettre au monde ses petits, elle cherche un point d’eau.

Son prèsent

salamandre seauBien que protégée, elle est comme beaucoup d’animaux, en voie de disparition, le déboisement, la pollution des eaux, sont en partie responsables, mais les voitures ont aussi leur part de responsabilité.
Dans certaines régions des initiatives sont prises. Las de retrouver les salamandres, grenouilles et autres amphibiens écrasés sur les routes, l’O.N.F et diverses associations ont aménagé les bas-côtés en barrages munies de seaux. Lorsque les amphibiens veulent traverser, ils longent la paroi, tombent dans un des seaux, et se trouvent piégés. Le matin il suffit de récupérer le seau avec tous ses occupants, et de traverser la route pour les y déposer de l’autre coté.

Grâce au système des barrages sur le bas-coté, plusieurs milliers d'amphibiens échappent à la mort chaque année.

Croyance

Auparavant, on pensait que les salamandres étaient incombustibles et vivaient dans le feu.

 

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De qui, la chauve-souris ou la poule, faut-il s’occuper ?

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Environnement

L’une est menacée de disparition, l’autre se retrouve entassée avec 100 000 autres congénères dans un hangar. Face à la multitude des urgences, faut-il placer des priorités dans nos réflexions, à savoir : est-il plus important de préserver les espèces au nom de la biodiversité, ou de mettre fin aux souffrances animales causées par l’Homme ?

L’un n’empêche pas l’autre, me direz-vous, alors pourquoi sentons-nous une certaine division entre les naturalistes d’un côté, et les protecteurs des animaux de l’autre ?

Révolte et passion pour le monde animal

De très nombreuses associations de protection animale sont spécialisées pour une cause très précise et correspondant à une vision très imagée de la souffrance animale : pour l’une, ce sera le combat pour l’abolition du foie gras ou de la corrida (sadisme, agonie…), pour l’autre, celui pour promouvoir des cirques sans animaux (enfermement, esclavage…) ou encore pour l’interdiction de l’expérimentation animale (stress, torture…).
D’autres associations de terrain s’attachent plus particulièrement à soigner les animaux blessés ou à accueillir dans les refuges des animaux abandonnés ou maltraités.

Il en va, pour toutes ces associations, de la protection de l’animal en tant qu’individu, avec une motivation généralement basée sur la révolte face à une souffrance considérée comme injuste.

Parallèlement à ces combats, d’autres auront une conception plus naturaliste et se mobiliseront pour pérenniser des espèces protégées dans un souci de biodiversité. Là encore, c’est l’imaginaire qui va souvent orienter l’engouement pour tel ou tel animal : ainsi les baleines, les dauphins, ou encore de nombreux oiseaux, vont-ils bénéficier d’une bonne image et provoquer l’empathie. Parallèlement, le thon rouge, aussi protégé soit-il en tant qu’espèce, est avant tout considéré en tant que « stock » de nourriture, et la souffrance du poisson que l’on pêche ne mobilise guère les foules.

Ces amoureux de la nature sont, pour la plupart, animés par une passion et une fascination pour ces espèces, et c’est tout naturellement qu’ils souhaitent protéger ces êtres qu’ils admirent.

Une même solidarité ?

Protecteurs des animaux et défenseurs de « la faune » ne doivent pas se sentir opposés. Il n’y a pas les bons protecteurs d’un côté et les mauvais de l’autre, il n’y a pas les « radicaux » d’un côté et les « modérés » de l’autre. Il y a des personnes qui, en fonction de leur sensibilité, de leur expérience, s’orienteront vers tel ou tel aspect de la cause animale, vers telle spécialisation ou vers telle généralité. Tous sont les composantes d’une même solidarité pour le monde animal, les premiers s’attachant à défendre l’animal exploité par l’homme, les seconds tentant de préserver les animaux libres de l’expansion humaine.

Une Terre
pour
tous

Enfin, faut-il toujours garder à l’esprit qu’un troisième aspect du monde animal nécessite d’être défendu avec autant d’énergie, c’est la notion de « lieux de vie », ou habitats, afin que ces animaux que nous défendons puissent trouver refuge dans un espace qui corresponde à leurs besoins.

Chaque année l’urbanisation, l’industrialisation et l’infrastructure des transports suppriment et fragmentent des millions d’hectares de terres cultivables et d’espaces naturels aux dépens des lieux de vie des espèces animales.

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Face à cette injustice, la Protection Animale doit rester unie et complémentaire, pour défendre le Vivant dans son ensemble, réconciliant l’être sensible humain avec l’être sensible non humain, tous se partageant un même lieu de vie qu’est la Terre.

Extrait d’un article paru dans le magazine Regard Animal n°3, édition janvier-février 2011, De l’individu aux lieux de vie, par Julie Lescieux et Jean-Claude Hubert.

Regard Animal s’attache à à défendre ces trois aspects du monde animal : l’animal en tant qu’individu, en tant qu’espèce, et en tant que co-habitant d’une Terre à respecter.


Depuis mai 2011, Regard Animal est devenu un cahier internet de VegMag. Retrouvez dans le magazine des réflexions positives sur la condition animale, la présentation d’initiatives solidaires, et l’actualité du monde associatif.

Découvrez sur le site vegmag.fr, l’agenda 2011 de tous les évènements écologiques et éthiques autour des animaux, de la Journée sans fourrure au Noël des animaux !

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