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Optimiser la prévention des feux de forêts

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L’Europe a été confrontée ces dernières années à une recrudescence des incendies de forêts, majoritairement due à la hausse des températures et à la prolongation des périodes de sécheresse.

Le mois de juillet 2007 a signé l’apogée de cette montée en puissance. D’après un communiqué de l’Union européenne daté du 2 août 2007, on enregistrait pour le seul mois de juillet 3 376 km2 de terres ravagées contre 3 585 km2 pour l’intégralité de la saison estivale 2006. Au cours de cet été ravageur, le phénomène avait fini par gagner l’Europe du Sud-Ouest épargnée jusqu’alors, affectant tout particulièrement la péninsule ibérique et les îles Canaries.


Passage d’un Canadair au dessus d’un feu de forêt

Forte de ce constat, la Commission européenne, avec la collaboration de 5 Etats membres, a récemment initié un exercice de simulation à grande échelle de feux de forêts en Sardaigne. Débutée le 14 avril dernier, cette opération vise à optimiser la capacité d’intervention des équipes d’urgence françaises, italiennes, grecques, portugaises et espagnoles pour leur permettre d’être mieux préparées en cas d’incident réel. Ces trois jours de formation se clôtureront le 19 avril par une simulation aérienne.

Bien que l’Europe ait été durement touchée au cours des années passées, la France, elle, n’a pas connu la même évolution. Tout aussi concernée par les changements climatiques, elle a choisi de miser sur une sévère politique de prévention dont l’issue s’est révélée fructueuse. Renforçant les relevés d’observation météorologique, basés notamment sur la mesure régulière de l’état hydrique des végétaux, cette dernière repose sur divers modes de surveillance complémentaires. Secondée par une vigilance aérienne, la surveillance au sol est assurée à la fois par des tours de guet, et par des patrouilles mobiles, chacune couvrant un périmètre d’environ 50 000 ha, lequel se réduisant à 3 000 ha en cas d’intervention d’urgence.

La prévention française va plus loin en intervenant auprès des riverains habitant à proximité des aires forestières sensibles. Dans l’optique de minimiser le rôle de l’homme dans la multiplication des incendies, le PPRIF (Plan de prévention des risques d’incendie) (1) a été mis en place. Il a pour rôle de réglementer les nouvelles constructions dans les zones très exposées. Concernant les habitations préexistantes, il légifère aussi bien dans le choix des matériaux utilisés pour le bâtiment et les biens avoisinants (plantations peu combustibles…), que dans les règles de sécurité (interdiction de faire des barbecues…).

Au cœur de cette campagne de prévention, la pratique du débroussaillement est appliquée de manière draconienne dans les espaces situés à l’intérieur ou à moins de 200 m des terrains forestiers dans les départements du Sud de la France. La profondeur de 50 m à respecter autour des constructions peut être portée à 100 m par le maire et jusqu’à 200 m sur décision du préfet. A la charge des propriétaires, son infraction occasionne une amende pouvant aller jusqu’à 30 euros par mètre².

Bien que la rapidité d’intervention soit un atout majeur, il est indispensable que l’Europe mette en place des outils préventifs. Le système d’information météorologique et cartographique par satellite EFFIS (2) pourrait pallier à cette carence en devenant un outil de mise en œuvre de mesures d’anticipation, face à la vulnérabilité croissante des forêts consécutive de vagues de sécheresse de plus en plus soutenues.

Cécile Cassier

1- Le PPRIF est financé par le ministère de l’écologie et du développement durable. A titre indicatif, le budget 2006 était de 2 millions d’euros.

2- Géré par la Commission européenne, l’organe de veille météorologique européen EFFIS (European Forest Fire Information) envoie quotidiennement du 1er février au 31 octobre des cartes de prévention aux services de protection civile et de lutte contre incendies de forêt des Etats membres de l’UE.
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Les bons outils font les bons… agriculteurs

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Pour le matériel agricole en général qu’il s’agisse d’une moissonneuse batteuse ou d’une tondeuse en passant par les outils, que l’on soit particulier ou professionnel, avons-nous besoin impérativement d’acheter du neuf ?

Faut-il forcément passer par la case Grande Surface de Jardinage/Bricolage pour acheter sa tondeuse ? Pourquoi ne pas privilégier un vieux tracteur à une neuve tondeuse autoportée ? De la même manière, le matériel agricole en général, coute cher, tracteur, benne agricole, moissonneuse batteuse, avec les années, ces engins offrent des technologies de plus en plus pointues, pour des prix de plus… mirobolants.

Cependant, depuis plusieurs années il existe un site spécialisé pour découvrir les annonces de tracteurs agricoles ? Il s’agit du site Agriaffaire, le lieu dédié à l’achat et à la vente de matériel agricole, viti-vinicole, forestier et de motoculture, qu’il s’agisse de matériel neuf ou d’occasion.

Fondé en 2000 par trois agriculteurs français, ce site est la plateforme d’annonces d’achat et de vente de matériel agricole d’occasion comme neuf. Offrant de multiples possibilités et méthodes d’achat et de vente, il met aussi à disposition des vendeurs et acheteurs, un Observatoire des prix pour permettre à chacun d’évaluer les fluctuations et les prix moyens des principaux matériels agricoles.

Outre l’observatoire, parmi les nombreuses bonnes idées  qui animent ce site, se trouve la rubrique dédiée aux épaves, une sorte de « casse » pour y chiner en ligne les pièces mécaniques,  comme vous pourrez le constater en cherchant à en savoir plus sur les modèles.

Près de 300.000 machines y sont commercialisées, cela va du matériel peu utilisé à des pièces de collection toujours en état de marche. De l’arracheuse de pomme de terre dernière génération en passant par le tracteur de 1958, vous y trouverez un vaste choix pour répondre à tous les besoins.

 

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De l’engrais dans mes toilettes

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Dans le monde de demain, l’eau deviendra (si elle ne l’est pas déjà) la plus importante des ressources. Réfléchir dès aujourd’hui à des solutions pour l’économiser apparaît comme une sage solution. Interdire de laver sa voiture ou de remplir sa piscine en période de canicule font déjà partie des solutions, mais il s’agit de mesures d’urgence, pas de prévention. D’après le centre d’information de l’eau, l’un des postes où les économies d’eau pourraient être les plus spectaculaires, ce sont les toilettes, qui engloutissent 20% de notre consommation quotidienne.

La solution des toilettes sèches existe, mais il faut bien reconnaître que nombre d’entre nous pouvons bloquer sur le principe (recouvrir ses déjections de sciure, les récupérer et les composter), y voyant un manque d’hygiène rédhibitoire. Des étudiants britanniques imaginaient eux économiser l’équivalent du volume de 26 piscines olympiques chaque année en encourageant simplement leurs camarades sur leur campus universitaire d’uriner dans leur douche le matin, sans passer par la case toilettes. Même problème, cela peut poser un problème d’hygiène à la majeure partie de la population. En revanche, la solution de récupérer l’urine des toilettes pour la transformer en engrais devrait être plus facilement acceptée. Après tout, c’est comme cela que nous produisons des engrais naturels depuis des siècles, grâce aux rejets des élevages agricoles.

Toopi Organics, une société française, travaille sur un procédé qui permettrait d’économiser de substantiels volume d’eau potable, dont 200 milliards de litres sont pollués chaque année en France dans nos toilettes. L’idée est simple et comprend 3 étapes :

  • récupérer l’urine, qui est naturellement riche en azote, phosphore et potassium (3 nutriments qui favorisent la croissance des plantes) pour le dépolluer d’abord en filtrant les résidus médicamenteux et hormonaux. Les festivals, les collectivités et les laboratoires d’analyse sont ciblés comme « sources » dans un premier temps.
  • enrichir l’urine nettoyé en micro-organismes pour améliorer son potentiel fertilisant pour les plantes.
  • distribuer cet engrais 100% biologique dans des coopératives agricoles ou auprès des fabricants d’engrais bio.

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Des tests sont actuellement en cours pour valider le procédé de Toopi Organics, et dès qu’ils se seront avérés concluants, le produit de leurs recherches devrait être disponible à la vente.

Vous ne regarderez plus jamais vos toilettes de la même façon…

Photo : www.toopi-organics.com

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Ensemble avec les labels MSC et ASC pour la Semaine de la Pêche Responsable

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A l’occasion de la deuxième édition de la semaine de la pêche responsable (19-25 février), différents protagonistes se mobilisent pour mieux sensibiliser le public à la nécessité de préserver les ressources aquatiques et les écosystèmes marins. Venez découvrir deux labels qui offrent la possibilité de faire le bon choix de produits pour préserver l’environnement.

Une semaine pour sensibiliser

Chaque année dans le monde, une personne consomme en moyenne 20 kg de poisson par an, soit près de deux fois plus qu’il y a 50 ans. En conséquence, 90 millions de tonnes de poisson sont capturées chaque année, selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Les limites des ressources océaniques sont presque franchies et les mauvaises pratiques, la surpêche ou la pêche illégale vident nos océans. Dans son rapport 2017 sur les impacts environnementaux, le MSC précise que la démarche invitant les consommateurs à privilégier les produits de la mer labellisés durables incite les pêcheries à améliorer leurs pratiques pour répondre aux critères environnementaux du MSC.

C’est pourquoi La semaine de la pêche responsable donne l’occasion aux consommateurs de mieux comprendre les enjeux de la pêche durable et de l’aquaculture responsable. Mais aussi de mieux comprendre les solutions qui sont proposées. Retrouvez l’appel à action en suivant ce lien

 

Lors de vos achats, vous aussi, vous pouvez avoir un rôle actif.

Les lables MSC et ASC vous permettent d’identifier rapidement et facilement les produits qui sont respectueux des ressources marines et des écosystèmes. La prochaine fois que vous aurez envie de poisson, n’oubliez pas de chercher les deux logos bleu et vert dans les rayons :

Label MSC

 

Des entreprises qui encouragent la consommation responsable des produits de la mer

Supermarchés, marques, restaurants collectifs, fournisseurs… soutiennent eux aussi la Semaine de la pêche responsable avec le MSC et l’ASC. Ces acteurs participent également activement auprès des consommateurs, puisqu’ils représentent une quantité importante de prises de poissons capturés, et sont donc essentiels à la préservation de la biodiversité marine. Tout au long de la semaine, ces entreprises sensibilisent eux aussi à l’importance des labels MSC et ASC auprès du grand public. Demandez plus d’information à ce sujet dans votre magasin !

 

Pour plus d’informations sur la Semaine de la Pêche Responsable, rendez-vous sur le site internet du MSC

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