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Agriculture Chasse

OGM : des plantes pour résister à la sécheresse

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Actuellement, l’agriculture a pour mission de nourrir 6 milliards de personnes, un chiffre qui pourrait doubler d’ici 2050. Ce besoin, les professionnels des OGM s’en servent en affirmant, à qui veut l’entendre, que grâce à leurs plantes transgéniques les agriculteurs vont pouvoir nourrir la planète. Or, pour le moment, les plantes proposées sont essentiellement des variétés résistantes aux pesticides, avec comme corollaire une utilisation d’insecticides et d’herbicides souvent à la hausse et des impacts que l’on connaît. Toutefois, en l’absence de résultats concrets, y compris en terme de rendement, les OGM pourraient trouver un second souffle avec le réchauffement planétaire.

Le réchauffement planétaire aidant, depuis les années quatre-vingt des phénomènes climatiques extrêmes (fortes pluies, fortes périodes de sécheresse) compromettent les cultures, tandis que 19 des 20 plus chaudes années jamais mesurées sur terre, ont été enregistrées durant le quart de siècle passé… favorisant une évaporation importante. Dans le même temps, la consommation d’eau douce pour l’agriculture n’a cessé de croître ; le volume d’eau utilisé pour l’irrigation a augmenté de plus de 60 % au cours des 50 dernières années et atteint dorénavant plus de 70 % de l’eau douce consommée mondialement, avec des conséquences importantes sur les stocks.

Face à ce durcissement des conditions de culture, les exploitants sont demandeurs de variétés résistantes à la sécheresse, notamment en agriculture intensive. De telles variétés pourraient voir le jour d’ici 3 à 4 ans, grâce à l’identification d’un gène (ERA1) qui compromet, par sa présence dans les plantes, leur réponse aux signaux environnementaux et développementaux. Sans ce gène, les plantes détectent les signes de sécheresse plus tôt et ‘ferment’ les pores qui se trouvent à la surface de leurs feuilles pour empêcher l’évapotranspiration.

Partant de ce constat, des variétés transgéniques sont en cours de développement pour améliorer la survie et le rendement des plantes qui subissent un manque d’eau, que cela soit pendant des périodes brèves ou prolongées.

Une société canadienne, Performance Plants Inc teste depuis 4 ans de tels plants sur divers sites, avec des plantes non irriguées cultivées aux côtés de variétés irriguées. Selon David Dennis, le Président de cette société, la technologie YPT mise au point permet à un gène, dénommé ‘Promoteur conditionnel’, d’être actif en condition de sécheresse et inactif lorsqu’il y a assez d’eau dans le sol. Ainsi, les plantes tolérantes à la sécheresse doivent conserver des rendements comparables aux variétés ‘non améliorées’ quand les conditions météorologiques sont idéales, et présenter des rendements supérieurs durant les sécheresses.

Les premiers résultats seraient positifs, puisque du canola (1) de colza, cultivé avec la technologie YPT, a produit des rendements de 26 % supérieurs aux variétés classiques, tant dans des conditions de sécheresse que dans des conditions météorologiques idéales.

De tels résultats ne sont pas sans éveiller l’intérêt des multinationales de la semence. L’américain Syngenta, numéro 3 mondial de la semence, vient de signer un accord avec Performance Plants Inc, pour la mise au point de variétés de maïs et de colza résistant à la sécheresse. Cet accord promet vraisemblablement des OGM intégrants à la fois des gènes de résistances aux herbicides, insecticides et sécheresses ; bref, un vrai cocktail d’apprenti sorcier vers lequel pourraient se tourner nombre d’agriculteurs en quête de rendement.

Les particuliers ne sont pas oubliés, Performance Plants Inc travaillant également à la mise au point de gazons et plantes ornementales intégrant sa technologie de résistance à la sécheresse.

Pascal Farcy
1- Appellation donnée à des graines de colza, de navette et de moutarde orientale sélectionnées au Canada pour leur faible teneur en acide érucique, lequel est toxique pour l’homme à dose importante.
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Les bons outils font les bons… agriculteurs

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Pour le matériel agricole en général qu’il s’agisse d’une moissonneuse batteuse ou d’une tondeuse en passant par les outils, que l’on soit particulier ou professionnel, avons-nous besoin impérativement d’acheter du neuf ?

Faut-il forcément passer par la case Grande Surface de Jardinage/Bricolage pour acheter sa tondeuse ? Pourquoi ne pas privilégier un vieux tracteur à une neuve tondeuse autoportée ? De la même manière, le matériel agricole en général, coute cher, tracteur, benne agricole, moissonneuse batteuse, avec les années, ces engins offrent des technologies de plus en plus pointues, pour des prix de plus… mirobolants.

Cependant, depuis plusieurs années il existe un site spécialisé pour découvrir les annonces de tracteurs agricoles ? Il s’agit du site Agriaffaire, le lieu dédié à l’achat et à la vente de matériel agricole, viti-vinicole, forestier et de motoculture, qu’il s’agisse de matériel neuf ou d’occasion.

Fondé en 2000 par trois agriculteurs français, ce site est la plateforme d’annonces d’achat et de vente de matériel agricole d’occasion comme neuf. Offrant de multiples possibilités et méthodes d’achat et de vente, il met aussi à disposition des vendeurs et acheteurs, un Observatoire des prix pour permettre à chacun d’évaluer les fluctuations et les prix moyens des principaux matériels agricoles.

Outre l’observatoire, parmi les nombreuses bonnes idées  qui animent ce site, se trouve la rubrique dédiée aux épaves, une sorte de « casse » pour y chiner en ligne les pièces mécaniques,  comme vous pourrez le constater en cherchant à en savoir plus sur les modèles.

Près de 300.000 machines y sont commercialisées, cela va du matériel peu utilisé à des pièces de collection toujours en état de marche. De l’arracheuse de pomme de terre dernière génération en passant par le tracteur de 1958, vous y trouverez un vaste choix pour répondre à tous les besoins.

 

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De l’engrais dans mes toilettes

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Dans le monde de demain, l’eau deviendra (si elle ne l’est pas déjà) la plus importante des ressources. Réfléchir dès aujourd’hui à des solutions pour l’économiser apparaît comme une sage solution. Interdire de laver sa voiture ou de remplir sa piscine en période de canicule font déjà partie des solutions, mais il s’agit de mesures d’urgence, pas de prévention. D’après le centre d’information de l’eau, l’un des postes où les économies d’eau pourraient être les plus spectaculaires, ce sont les toilettes, qui engloutissent 20% de notre consommation quotidienne.

La solution des toilettes sèches existe, mais il faut bien reconnaître que nombre d’entre nous pouvons bloquer sur le principe (recouvrir ses déjections de sciure, les récupérer et les composter), y voyant un manque d’hygiène rédhibitoire. Des étudiants britanniques imaginaient eux économiser l’équivalent du volume de 26 piscines olympiques chaque année en encourageant simplement leurs camarades sur leur campus universitaire d’uriner dans leur douche le matin, sans passer par la case toilettes. Même problème, cela peut poser un problème d’hygiène à la majeure partie de la population. En revanche, la solution de récupérer l’urine des toilettes pour la transformer en engrais devrait être plus facilement acceptée. Après tout, c’est comme cela que nous produisons des engrais naturels depuis des siècles, grâce aux rejets des élevages agricoles.

Toopi Organics, une société française, travaille sur un procédé qui permettrait d’économiser de substantiels volume d’eau potable, dont 200 milliards de litres sont pollués chaque année en France dans nos toilettes. L’idée est simple et comprend 3 étapes :

  • récupérer l’urine, qui est naturellement riche en azote, phosphore et potassium (3 nutriments qui favorisent la croissance des plantes) pour le dépolluer d’abord en filtrant les résidus médicamenteux et hormonaux. Les festivals, les collectivités et les laboratoires d’analyse sont ciblés comme « sources » dans un premier temps.
  • enrichir l’urine nettoyé en micro-organismes pour améliorer son potentiel fertilisant pour les plantes.
  • distribuer cet engrais 100% biologique dans des coopératives agricoles ou auprès des fabricants d’engrais bio.

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Des tests sont actuellement en cours pour valider le procédé de Toopi Organics, et dès qu’ils se seront avérés concluants, le produit de leurs recherches devrait être disponible à la vente.

Vous ne regarderez plus jamais vos toilettes de la même façon…

Photo : www.toopi-organics.com

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Ensemble avec les labels MSC et ASC pour la Semaine de la Pêche Responsable

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A l’occasion de la deuxième édition de la semaine de la pêche responsable (19-25 février), différents protagonistes se mobilisent pour mieux sensibiliser le public à la nécessité de préserver les ressources aquatiques et les écosystèmes marins. Venez découvrir deux labels qui offrent la possibilité de faire le bon choix de produits pour préserver l’environnement.

Une semaine pour sensibiliser

Chaque année dans le monde, une personne consomme en moyenne 20 kg de poisson par an, soit près de deux fois plus qu’il y a 50 ans. En conséquence, 90 millions de tonnes de poisson sont capturées chaque année, selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Les limites des ressources océaniques sont presque franchies et les mauvaises pratiques, la surpêche ou la pêche illégale vident nos océans. Dans son rapport 2017 sur les impacts environnementaux, le MSC précise que la démarche invitant les consommateurs à privilégier les produits de la mer labellisés durables incite les pêcheries à améliorer leurs pratiques pour répondre aux critères environnementaux du MSC.

C’est pourquoi La semaine de la pêche responsable donne l’occasion aux consommateurs de mieux comprendre les enjeux de la pêche durable et de l’aquaculture responsable. Mais aussi de mieux comprendre les solutions qui sont proposées. Retrouvez l’appel à action en suivant ce lien

 

Lors de vos achats, vous aussi, vous pouvez avoir un rôle actif.

Les lables MSC et ASC vous permettent d’identifier rapidement et facilement les produits qui sont respectueux des ressources marines et des écosystèmes. La prochaine fois que vous aurez envie de poisson, n’oubliez pas de chercher les deux logos bleu et vert dans les rayons :

Label MSC

 

Des entreprises qui encouragent la consommation responsable des produits de la mer

Supermarchés, marques, restaurants collectifs, fournisseurs… soutiennent eux aussi la Semaine de la pêche responsable avec le MSC et l’ASC. Ces acteurs participent également activement auprès des consommateurs, puisqu’ils représentent une quantité importante de prises de poissons capturés, et sont donc essentiels à la préservation de la biodiversité marine. Tout au long de la semaine, ces entreprises sensibilisent eux aussi à l’importance des labels MSC et ASC auprès du grand public. Demandez plus d’information à ce sujet dans votre magasin !

 

Pour plus d’informations sur la Semaine de la Pêche Responsable, rendez-vous sur le site internet du MSC

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