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Le mal vivre de l’agriculture bio

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Pour la première fois, les surfaces cultivées en agriculture biologique sont en diminution en France. Par rapport à 2003, elles marquent un retrait de 3 %, passant de 550 000 ha à 540 000 ha en 2004. Cette diminution provient de la chute des surfaces en conversions, passant de 145 000 ha en 2003 à 61 000 ha en 2004.

Ces surfaces en conversions (période de transition obligatoire vers le mode de culture bio, 2 à 3 ans) constituent, pour les années à venir, le vecteur de développement de la bio en France, leur chute est donc très inquiétante même si l’Agence Bio ne semble pas trop s’en inquiéter.

On retrouve cette baisse dans le nombre d’exploitations certifiées bio, passant de 11 359 en 2003 à 11 025 en 2004, ainsi que pour le secteur de la production de poulets de chair qui enregistre chute de 13 %. Néanmoins, globalement les différents secteurs de production se tiennent bien :

– 62 463 vaches laitières bio (6 %),

– 62 398 vaches allaitantes bio (+15%),

– 128 126 brebis bio (+11%),

– 20 187 chèvres bio (+4%),

– 1 521 890 poules pondeuses (quasi stable),

– 3617 truies reproductrices (quasi stable).

Alors que la demande en produits bio se confirme, le secteur se doit de réagir. Selon les interlocuteurs, les réponses sont différentes. Ainsi, la très officielle Agence Bio (groupement d’intérêt public pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique française) pense ‘campagne de communication’ tandis que les paysans bio pensent ‘reconnaissance de leur spécificité et soutien à leur activité’. Profitant du salon de l’agriculture, ils réclament par ‘intermédiaire de la FNAB (fédération nationale de l’agriculture biologique) :

– une redéfinition du mode de répartition des aides de la politique agricole commune qui, dans le dispositif prévu actuellement, fait la part belle aux systèmes les plus intensifs et les plus polluants ;

– une rémunération de reconnaissance, dès 2005, pour les bénéfices en faveur de l’environnement et de l’emploi rural qu’ils apportent à l’ensemble de la société.

Ces paysans pourront se rassurer lors de l’opération Printemps BIO, du 2 au 12 juin prochain, organisée par l’Agence Bio. Cette opération nationale verra les fermes et entreprises ouvrir leurs portes, se rendre dans les écoles, organiser des repas bio, bref nous initier à l’alimentation bio. Privilégier, les parisiens seront conviés, avec une journée d’avance, à un grand apéritif bio, normalement suivi d’un pique-nique dans les Jardins du Trocadéro.

Aujourd’hui, la réponse au malaise de la bio française appartient au Gouvernement et à sa volonté d’accompagner les agriculteurs en conversion. En 1985, si la France faisait figure de leader de l’agriculture biologique européenne, elle est actuellement en queue de peloton (2 % de sa surface agricole en bio, alors que la moyenne européenne est de 3,4 % et toujours en hausse). Faute d’une mise en œuvre énergique d’aides à la reconversion comme chez ses proches voisins, l’agriculture bio française pourrait disparaître. Ce ne sont pas nos voisins qui s’en plaindront, puisqu’en 2003, pour satisfaire à sa demande, la France importait 70 % de ses produits bio d’Allemagne, d’Italie et d’Espagne, essentiellement.

Alex Belvoit

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Les bons outils font les bons… agriculteurs

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Pour le matériel agricole en général qu’il s’agisse d’une moissonneuse batteuse ou d’une tondeuse en passant par les outils, que l’on soit particulier ou professionnel, avons-nous besoin impérativement d’acheter du neuf ?

Faut-il forcément passer par la case Grande Surface de Jardinage/Bricolage pour acheter sa tondeuse ? Pourquoi ne pas privilégier un vieux tracteur à une neuve tondeuse autoportée ? De la même manière, le matériel agricole en général, coute cher, tracteur, benne agricole, moissonneuse batteuse, avec les années, ces engins offrent des technologies de plus en plus pointues, pour des prix de plus… mirobolants.

Cependant, depuis plusieurs années il existe un site spécialisé pour découvrir les annonces de tracteurs agricoles ? Il s’agit du site Agriaffaire, le lieu dédié à l’achat et à la vente de matériel agricole, viti-vinicole, forestier et de motoculture, qu’il s’agisse de matériel neuf ou d’occasion.

Fondé en 2000 par trois agriculteurs français, ce site est la plateforme d’annonces d’achat et de vente de matériel agricole d’occasion comme neuf. Offrant de multiples possibilités et méthodes d’achat et de vente, il met aussi à disposition des vendeurs et acheteurs, un Observatoire des prix pour permettre à chacun d’évaluer les fluctuations et les prix moyens des principaux matériels agricoles.

Outre l’observatoire, parmi les nombreuses bonnes idées  qui animent ce site, se trouve la rubrique dédiée aux épaves, une sorte de « casse » pour y chiner en ligne les pièces mécaniques,  comme vous pourrez le constater en cherchant à en savoir plus sur les modèles.

Près de 300.000 machines y sont commercialisées, cela va du matériel peu utilisé à des pièces de collection toujours en état de marche. De l’arracheuse de pomme de terre dernière génération en passant par le tracteur de 1958, vous y trouverez un vaste choix pour répondre à tous les besoins.

 

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De l’engrais dans mes toilettes

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Dans le monde de demain, l’eau deviendra (si elle ne l’est pas déjà) la plus importante des ressources. Réfléchir dès aujourd’hui à des solutions pour l’économiser apparaît comme une sage solution. Interdire de laver sa voiture ou de remplir sa piscine en période de canicule font déjà partie des solutions, mais il s’agit de mesures d’urgence, pas de prévention. D’après le centre d’information de l’eau, l’un des postes où les économies d’eau pourraient être les plus spectaculaires, ce sont les toilettes, qui engloutissent 20% de notre consommation quotidienne.

La solution des toilettes sèches existe, mais il faut bien reconnaître que nombre d’entre nous pouvons bloquer sur le principe (recouvrir ses déjections de sciure, les récupérer et les composter), y voyant un manque d’hygiène rédhibitoire. Des étudiants britanniques imaginaient eux économiser l’équivalent du volume de 26 piscines olympiques chaque année en encourageant simplement leurs camarades sur leur campus universitaire d’uriner dans leur douche le matin, sans passer par la case toilettes. Même problème, cela peut poser un problème d’hygiène à la majeure partie de la population. En revanche, la solution de récupérer l’urine des toilettes pour la transformer en engrais devrait être plus facilement acceptée. Après tout, c’est comme cela que nous produisons des engrais naturels depuis des siècles, grâce aux rejets des élevages agricoles.

Toopi Organics, une société française, travaille sur un procédé qui permettrait d’économiser de substantiels volume d’eau potable, dont 200 milliards de litres sont pollués chaque année en France dans nos toilettes. L’idée est simple et comprend 3 étapes :

  • récupérer l’urine, qui est naturellement riche en azote, phosphore et potassium (3 nutriments qui favorisent la croissance des plantes) pour le dépolluer d’abord en filtrant les résidus médicamenteux et hormonaux. Les festivals, les collectivités et les laboratoires d’analyse sont ciblés comme « sources » dans un premier temps.
  • enrichir l’urine nettoyé en micro-organismes pour améliorer son potentiel fertilisant pour les plantes.
  • distribuer cet engrais 100% biologique dans des coopératives agricoles ou auprès des fabricants d’engrais bio.

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Des tests sont actuellement en cours pour valider le procédé de Toopi Organics, et dès qu’ils se seront avérés concluants, le produit de leurs recherches devrait être disponible à la vente.

Vous ne regarderez plus jamais vos toilettes de la même façon…

Photo : www.toopi-organics.com

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Ensemble avec les labels MSC et ASC pour la Semaine de la Pêche Responsable

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A l’occasion de la deuxième édition de la semaine de la pêche responsable (19-25 février), différents protagonistes se mobilisent pour mieux sensibiliser le public à la nécessité de préserver les ressources aquatiques et les écosystèmes marins. Venez découvrir deux labels qui offrent la possibilité de faire le bon choix de produits pour préserver l’environnement.

Une semaine pour sensibiliser

Chaque année dans le monde, une personne consomme en moyenne 20 kg de poisson par an, soit près de deux fois plus qu’il y a 50 ans. En conséquence, 90 millions de tonnes de poisson sont capturées chaque année, selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Les limites des ressources océaniques sont presque franchies et les mauvaises pratiques, la surpêche ou la pêche illégale vident nos océans. Dans son rapport 2017 sur les impacts environnementaux, le MSC précise que la démarche invitant les consommateurs à privilégier les produits de la mer labellisés durables incite les pêcheries à améliorer leurs pratiques pour répondre aux critères environnementaux du MSC.

C’est pourquoi La semaine de la pêche responsable donne l’occasion aux consommateurs de mieux comprendre les enjeux de la pêche durable et de l’aquaculture responsable. Mais aussi de mieux comprendre les solutions qui sont proposées. Retrouvez l’appel à action en suivant ce lien

 

Lors de vos achats, vous aussi, vous pouvez avoir un rôle actif.

Les lables MSC et ASC vous permettent d’identifier rapidement et facilement les produits qui sont respectueux des ressources marines et des écosystèmes. La prochaine fois que vous aurez envie de poisson, n’oubliez pas de chercher les deux logos bleu et vert dans les rayons :

Label MSC

 

Des entreprises qui encouragent la consommation responsable des produits de la mer

Supermarchés, marques, restaurants collectifs, fournisseurs… soutiennent eux aussi la Semaine de la pêche responsable avec le MSC et l’ASC. Ces acteurs participent également activement auprès des consommateurs, puisqu’ils représentent une quantité importante de prises de poissons capturés, et sont donc essentiels à la préservation de la biodiversité marine. Tout au long de la semaine, ces entreprises sensibilisent eux aussi à l’importance des labels MSC et ASC auprès du grand public. Demandez plus d’information à ce sujet dans votre magasin !

 

Pour plus d’informations sur la Semaine de la Pêche Responsable, rendez-vous sur le site internet du MSC

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