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Société - lois - politique

Le bonus écologique automobile enfin opérationnel

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Présenté le 5 décembre dernier, et en vigueur pour toutes les commandes passées depuis cette date, le bonus écologique automobile (de 200 à 5000 € selon les émissions de CO2 de la voiture) est enfin à 100% opérationnel pour les particuliers.

Après les textes officiels (décret et arrêté) régissant le bonus / malus écologique, publiés au Journal officiel du 30 décembre 2007 (1), le formulaire de demande de versement du bonus et super bonus écologique (300 € en plus en cas de cession d’un véhicule de plus de 15 ans et destiné à la casse), pour les particuliers qui n’ont pas pu en bénéficier chez leur concessionnaire, est dorénavant disponible (2).

Tous les particuliers qui ont acquis, depuis le 5 décembre 2007, un véhicule qui n’émet pas plus de 130 gr de CO2 au kilomètre, sont concernés par cette mesure si le concessionnaire ne leur a pas avancé financièrement le bonus écologique. Le formulaire rempli, il doit être expédié accompagné des pièces justificatives nécessaires (voir la notice d’utilisation, note 2) au CNASEA du lieu de résidence, pour obtenir le versement de l’aide par virement sur le compte bancaire indiqué.

Par contre, pour les concessionnaires qui font, ou ont fait, l’avance du bonus à leurs clients, il faudra attendre les premiers jours de février pour pouvoir signer une convention avec le CNASEA, afin d’être remboursés de leurs avances le 15 du mois suivant, au plus tard. A ce titre, selon le ministère de l’écologie, un modèle de convention sera mis en ligne prochainement sur le site du CNASEA.

Pascal Farcy
1- Télécharger le décret et les montants des aides à l’acquisition des voitures propres;

– Télécharger le l’arrêté sur les aides à l’acquisition des voitures propres.

2- Le formulaire et la notice d’utilisation sont disponibles en préfecture et peuvent être télécharger sur le site Internet du CNASEA :

> télécharger le formulaire;

> télécharger la notice d’utilisation.

Il sera également disponible en préfecture.

3- Le Centre national pour l’aménagement des structures des exploitations agricoles (CNASEA) est un établissement public national, spécialisé dans le paiement des aides publiques pour le compte de l’Etat.

Région de votre domicile, ou de votre lieu d’établissement Site du Cnasea auquel transmettre le dossier de demande d’aide par courrier adressé au
« service – bonus écologique »
ILE-DE-FRANCE / NORD
Ile-de-France,
Nord-Pas-de-Calais,
Picardie
D»l»gation r»gionale du Cnasea,
15, avenue Paul Claudel,
80042 AMIENS CEDEX 1
NORD-OUEST
Basse Normandie,
Bretagne, Centre,
Haute Normandie, Pays-de-la-Loire
D»l»gation r»gionale du Cnasea,
Forum de la Rocade – Z.I. Sud-Est,
CS 17429 – 40, rue du Bignon,
35574 CHANTEPIE CEDEX
SUD-OUEST
Aquitaine
Limousin
Midi-Pyr»nn»es
Poitou-Charentes
D»l»gation r»gionale du Cnasea
78, rue Saint Jean – BP 23384
31133 BALMA CEDEX
NORD-EST
Alsace
Bourgogne
Champagne-Ardenne
Franche-Comt»
Lorraine
D»l»gation r»gionale du Cnasea
Tour Thiers – 4, rue Piroux – CO 20056
54036 NANCY CEDEX
SUD-EST
Auvergne
Corse
Languedoc-Roussillon
Provence-Alpes-Cxte d’Azur
Rhxne-Alpes
D»l»gation r»gionale du Cnasea
7 B, route de Galice – Immeuble Le Mirabeau
13098 AIX-EN-PROVENCE CEDEX 02
GUADELOUPE
Guadeloupe D»l»gation r»gionale du Cnasea
Immeuble Foumi Voie Verte Jarry
97122 BAIE-MAHAULT
GUYANE
Guyane D»l»gation r»gionale du Cnasea
4, rue Louis Blanc
97300 CAYENNE
MARTINIQUE
Martinique D»l»gation r»gionale du Cnasea
Immeuble Synergie – Centre d’affaires Californie 2
97232 LAMENTIN
LA REUNION
La R»union D»l»gation r»gionale du Cnasea
190, rue des deux Canons – BP 612
97497 SAINTE-CLOTILDE CEDEX

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ACTUALITE

Emballage et étiquettes

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Tuck-Lid-Window-Box-Packaging-Mockup-PSD

Le sujet de l’emballage en grande surface fait couler de plus en plus d’encres au fil des dernières années. Cela va logiquement de pair avec le fait que l’écologie n’est plus un sujet qu’il est possible d’ignorer. Une partie grandissante de la population régule avec plus ou moins de convictions ses tâches du quotidien pour adopter un mode de vie à la fois sain et plus respectueux de la planète. Une des problématiques les plus redondantes est alors : comment consommer en limitant le plus possible son impact sur l’environnement ? Les grandes surfaces étant casi incontournables pour les citoyens urbains, il est facile de se sentir impuissant par rapport à l’impact écologique de nos achats. emballages plastiques, provenance des produits, pratiques nocives pour l’environnement etc. Autant d’aspects qui rendent vos courses un vrai casse-tête si vous possédez la volonté de consommer « eco-friendly ».

Le problème du plastique :

C’est plutôt simple : le plastique est partout dans notre société. Que l’on achète des produits alimentaires, éléctro-menagers ou hi-tech les emballages et sur-emballages celluloïds entourent une quantité astronomique des marchandises présentent en rayon des magasins. Si il existe des initiatives comme les épiceries sans emballages ou l’achat se fait au poids, les habitudes des consommateurs peinent à changer et leur impact réel reste à prouver. Pour cause, le plastique est matériaux extrêmement polluant du début à la fin de sa chaîne de production. La simple fabrication du plastique nécessite comme on le sait l’usage de ressources naturelles non renouvelables comme le pétrole ou le charbon. Une quantité affolante de déchets plastiques se retrouvent par la suite dans les océans, catastrophe écologique telle qu’on appelle la surface de déchets marins en plastique le «  Septième Continent ».

Alors comment consommer en réduisant son impact sur l’environnement ?

L’application Yuka est un outil en vogue qui vous permet de scanner les étiquette adhésives des produits que vous trouvez en grande surface. Cela vous permet d’obtenir rapidement des informations sur la qualité nutritionnel et l’impact écologique de ce que vous achetez. Globalement il est important de porter une attention particulière à l’emballage de votre produit. Evitez à tout prix les suremballages qui finirons immédiatement à la poubelle pour mettre des années à se dégrader. Privilégiez alors les écolabels en vous assurant que le produit contient bien une étiquette écologique biodégradable, preuve que vous payez pour une marque soucieuse de l’environnement.

Alors si faire évoluer les mentalités n’est pas chose aisée, c’est en disant non aux pratiques non durables de l’industrie alimentaire qu’il est possible de la faire changer. Faire vos achats en réfléchissant à deux fois sur la provenance et le packaging des produits sont des gestes simples qui permettront à nos enfants de poser le pied sur une planète préservée.

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Société - lois - politique

Les banques en ligne, quel bilan écologique ?

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Les français, professionnels comme particuliers, sont de plus en plus nombreux à choisir une banque en ligne.

Cet engouement s’explique par les nombreux avantages qu’elles présentent : le client peut accéder 7 jours sur 7 à son compte, il peut également effectuer ses opérations bancaires en toute autonomie. Des outils lui permettent d’optimiser la gestion de son budget ou de son entreprise. Les frais bancaires et de tenue compte sont réduits, aspect fort avantageux pour les clients qui se plaignent régulièrement du caractère excessif de ces frais. Des conseillers sont disponibles par téléphone, mail et chat dans des plages horaires étendues ce qui répond mieux aux attentes des clients. Les entreprises sont également séduites par cette solution qui facilite le lien entre leur compte bancaire et leur comptabilité.

Le choix d’une banque en ligne se justifie donc par l’ensemble de ces aspects pratiques qui simplifient grandement la vie des usagers. Mais il s’inscrit également dans une démarche et un mode vie soucieux de l’environnement.

En effet, les services en ligne réduisent considérablement l’impact écologique des activités bancaires.

Les services bancaires dématérialisés ont donc un impact carbone moindre.

Tout d’abord l’usage du papier, grand consommateur de ressources naturelles, se trouve réduit grâce aux comptes en ligne qui stockent l’ensemble des documents utiles sur le compte des clients leur permettant d’y accéder à tout moment.

Ainsi, les services de banques en ligne mettent fin aux nombreux envois postaux de relevés bancaires ou d’avis d’opération. Outre, la réduction du volume de papier généré, ceux sont les transports polluants de courrier qui disparaissent.

Ensuite, les banques en ligne sont situées dans un local unique. La consommation en ressources non renouvelables nécessaires à la fourniture d’eau et d’électricité des agences se voit tout naturellement diminuée de façon significative.

De plus, les déplacements en agence qui provoquent des émissions de gaz à effet de serre deviennent inutiles, et plus particulièrement dans les zones éloignées des centres-villes.Le bilan écologique des banques en ligne est donc incontestablement plus satisfaisant que celui des banques qui fonctionnent avec un réseau d’agences.

Enfin, elles soutiennent de plus en plus l’innovation et plus particulièrement dans le domaine de la protection de l’environnement, sujet au centre des préoccupations aussi bien des particuliers que des professionnels et institutionnels.

 

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ACTUALITE

En Allemagne, un referendum citoyen pour sauver les abeilles

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Voilà qui devrait conforter une partie de nos compatriotes qui arborent leurs gilets jaunes chaque week-end depuis 14 semaines maintenant : en Allemagne, un référendum sera bientôt organisé pour la conversion de terres aux normes de l’agriculture biologique. Pourquoi les gilets jaunes y trouveront un motif de satisfaction ? Parce que le referendum dont il est question est d’initiative citoyenne, le fameux « RIC » dont on nous rebat les oreilles.

Une petite formation politique écolo de Bavière a simplement déposé une pétition pour demander que 20% des terres arables du Land respectent les normes biologiques d’ici 2025, un chiffre qui montera à 30% en 2030, et auquel s’ajoutent les 10% d’espaces verts publics qui subiront le même traitement et un plus strict contrôle des taux d’engrais et de pesticides dans les rivières. Le résultat fut inespéré, puisque pas moins de 1,75 millions de citoyens ont soutenu le texte, par ailleurs baptisé « Sauver les abeilles », dépassant largement le seuil du million de signataires susceptible de déclencher l’organisation, dans les six mois à venir, d’une consultation du corps électoral. Une dynamique citoyenne dans la droite lignée des dernières élections locales bavaroises d’octobre dernier, lorsque le parti des Verts est devenu avec 19% des voix la deuxième force politique de la puissante région.

abeilles-referendum

Si les électeurs bavarois vont dans le sens de la question posée au referendum, ils initieront peut-être un mouvement à l’échelle nationale pour permettre à l’Allemagne, 4ème consommateur mondiale de pesticides, d’enrayer le déclin qui apparaît inexorable de nombreux insectes, comme alertait une étude australienne la semaine dernière qui le comparait même au « plus massif épisode d’extinction depuis la disparition des dinosaures ».

Un adversaire coriace devrait cependant se trouver sur la route d’une Allemagne plus verte : Bayer, fleuron de l’agrochimie national, qui s’est récemment offert l’américain Monsanto pour 63 milliards d’euros. Le même Monsanto, qui tire une part massive de ses revenus du Round-Up, herbicide dérivé du glyphosate.

Alors, mieux vaut-il sauver la planète et penser à demain, ou ne pas bousculer une des plus grandes entreprises du monde pour ne pas chambouler l’économie d’aujourd’hui ? Vous avez quatre heures.

Photo : DannyPerezPhotography/Flickr/CC

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