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Transport

La Toyota Yaris hybride testée par Univers-nature

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Produit du constructeur japonais Toyota, la Yaris hybride allie un moteur thermique à essence 4 cylindres, d’une puissance de 75 ch, à un moteur électrique de 61 ch. Concrètement, la voiture démarre exclusivement en mode électrique. Toutefois, si le moteur électrique tourne en permanence, il ne permet de parcourir que deux kilomètres en mode EV (electric vehicle) uniquement. Passés 50 km/h, le moteur thermique entre en action. Les deux batteries faisant fonctionner le moteur électrique se rechargent toutes seules à l’usage.

Silencieuse au démarrage, en raison du mode EV, la Yaris hybride se fait plus bruyante avec la motorisation thermique. Elle offre, en revanche, un réel confort de conduite. Nerveuse au démarrage, on retrouve la souplesse propre au moteur électrique, même lorsqu’il est conjugué au moteur thermique. Fonctionnant en continu, le moteur électrique, malgré son autonomie dérisoire lorsqu’il est utilisé seul, permet de réduire notablement la consommation d’essence (3,5 l/100 km sur le papier pour 4 à 5 litres sur le terrain) et les émissions de CO2 (79 g/km, un record). Ces avantages ne se paient pas au prix fort au regard du faible surcoût qu’implique cette agréable citadine. Grâce aux aides gouvernementales (1), la Yaris hybride reste accessible, avec un prix d’achat (16 500 €, bonus écologique de 2000 € déduit) concurrençant la version diesel, la pollution aux particules en moins. Enfin, ‘cerise sur le gâteau’, cette Toyota Yaris est produite en France, à Valenciennes.

Cécile Cassier
1- Les voitures hybrides, dont les émissions de CO2 ne dépassent pas 110 g/km, bénéficient  d’un bonus écologique d’un montant de 2000 €.
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Le Vatican en route vers le tout électrique

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Dans leur résidence d’été, les papes Benoît XVI et son successeur François Ier, se déplacent aussi en papamobile. Il ne s’agit cependant pas du même modèle qui leur permet de traverser la foule lors des grands évènements publics, celui qui, depuis l’attentat dont Jean-Paul II a été la cible en 1981, est équipé d’une verrière pare-balle. Nous parlons là d’un exemplaire plus classique, où le souverain pontife peut s’installer dans de confortables sièges en cuir. Et bien devinez quoi : en 2012, c’est une voiture électrique française, la Renault Kangoo ZE, spécialement modifiée et aménagée dans des ateliers de la Mayenne, qui a été offerte au Pape par Carlos Ghosn.

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Depuis l’annonce hautement symbolique de la conversion à la mobilité électrique du chef de l’Eglise catholique, le Vatican a persisté dans la voie des énergies propres : des panneaux solaires sur les toits du micro-Etat, dont l’installation a débuté en 2008 et s’est poursuivie ensuite, fournissent aujourd’hui 20% de l’électricité consommée là-bas, ce qui en fait le pays qui produit le plus d’énergie renouvelable au monde par habitant. Vous penserez peut-être qu’il est plus facile d’atteindre de tels sommets lorsque le pays en question ne détend que sur un demi-kilomètre carré et qu’il ne recense que 804 habitants (ce qui en fait évidemment le plus petit de la planète), mais tout de même.

Le Vatican ne semble pas vouloir s’arrêter en si bonne voie puisqu’il vient de signer un contrat avec le fournisseur d’électricité italien Enel X pour l’installation d’une vingtaine de bornes de recharges pour véhicules électriques. Vingt bornes de recharges sur un espace de 0,44 kilomètres carré qui propulseront immédiatement le Vatican en tête des pays les mieux équipés pour la mobilité électrique. D’ailleurs, le gouvernement vient aussi d’annoncer la conversion de la flotte de véhicules des Postes Vaticanes à l’hybride et à l’électrique.

A ce rythme là, et même si rien n’a été annoncé, la prochaine étape se dessine : appliquer à tout le territoire national les règles en vigueur dans certains centre villes qui ont instauré le péage urbain pour restreindre leur accès aux véhicules polluants. Après tout, depuis 6 mois, la ville de Madrid vient de prendre une telle décision, pour une zone de 5 kilomètres carré. 10 fois plus grande que tout le Vatican.

Sachant cela, pour imaginer le micro-Etat comme devenant le premier au monde à devenir 100% mobilité électrique, il n’y a qu’un pas que nous franchissons allègrement.

Photo : GaryCampbellHall/Flickr/CC

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2019, année de la trottinette électrique

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Vous êtes Lyonnais ou Parisien ? Ou alors vous vous êtes récemment rendu dans une des deux villes ? Alors vous n’avez pas pu les manquer : les trottinettes électriques sont partout ! En à peine deux ans, elles ont littéralement envahi l’espace urbain. Des milliers de ces engins circulent sur les routes et les trottoirs, une ayant même été aperçue sur une autoroute francilienne. Proposées en « free floating », elles peuvent être empruntées et déposées n’importe où, sans stations dédiées comme pour le Vélib’ ou Autolib’. En résulte une certaine anarchie…

Les voix commencent à s’élever contre ce moyen de déplacement pourtant imaginé comme une alternative durable aux transports en commun bondés : les batteries de certaines trottinettes seraient ainsi rechargées grâce à des groupes électrogènes mobiles qui fonctionnent au gasoil. On a vu plus écologique. Quant aux risques liés à leur utilisation, ils semblent bien réels : les médecins du centre hospitalier Saint Joseph Saint Luc de Lyon dénonce une hausse dramatique de 115% du nombre d’accidents liés aux usages irresponsables de ces engins.

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Cependant, tout n’est pas si sombre au royaume des trottinettes électriques, puisqu’il faut leur reconnaître une praticité bienvenue dans des centre-villes surchargés. Quant à la perspective de voir les mobilités électriques douces se développer grâce aux Lime, Bird et autres Bolt, elle est plutôt alléchante lorsque l’on sait que les métropoles étouffent de la pollution et des concentrations de CO2 et de particules fines dues aux transports automobiles. Si vous ajoutez à cela un usage responsable, alors ces montures électriques peuvent même être perçues comme une révolution des modes de transport doux !

C’est sans doute ce que s’est dit la municipalité d’Honfleur qui a décidé de fournir deux trottinettes électriques à sa police municipale : plus haut-de-gamme que celles que l’on trouve sur les trottoirs des grandes villes, elles embarquent un coffre, un petit siège et deux batteries qui permettent de propulser l’attelage à 25 km/h pendant une trentaine de kilomètres. Ainsi équipés, les agents de la force publique seront capables de se rendre au plus vite sur des lieux d’intervention, sans pour autant émettre la moindre particule de CO2. Pour eux comme pour la planète, c’est gagnant-gagnant. Prêtées par une entreprises qui les fabrique dans le Calvados, les trottinettes sont à l’essai pour trois mois. Si les tests s’avèrent concluants, la Ville les achètera définitivement.

La trottinette électrique à la conquête du monde !

Photo : Martin_vmorris/Flickr/CC

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Toyota à hydrogène : la Lune pour terrain de jeu

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La voiture électrique poursuit sa percée sur le marché européen : avec une hausse des ventes de 48% sur un an, elle a représenté 1,3% de toutes les automobiles vendues sur le continent en 2018. En attendant son avènement, les constructeurs réfléchissent déjà à l’après et, a priori, les moteurs à hydrogène auraient leurs faveurs.

Une pile à combustible embarquée utilise l’énergie produite par la réaction entre le dihydrogène (que l’on charge dans le véhicule à la station service dédiée, comme l’essence aujourd’hui) et le dioxygène de l’air ambiant pour produire de l’énergie, propulser la voiture, et ne rejeter que quelques gouttes d’eau par le pot d’échappement. Les performances de vitesse et d’autonomie enregistrées par les véhicules déjà équipés, sans compter la rapidité de son plein (moins de 5 minutes, à comparer aux 8h d’un moteur électrique) font rêver tous les constructeurs de la planète. Mais entre une infrastructure de recharge quasi introuvable (une trentaine de stations dans tout le pays) et des prix qui effraient le consommateur (plus de 65 000€ pour une Toyota Mirai), l’hydrogène doit encore trouver son modèle économique.

Toyota justement poursuit ses recherches dans ce domaine et n’a pas fait les choses à moitié puisqu’elle s’est associée à la JAXA, l’agence spatiale japonaise. L’objectif commun de ces deux mastodontes de la recherche est de proposer, d’ici une dizaine d’années, un véhicule lunaire propulsé à l’hydrogène pour de futures missions habitées sur notre satellite.

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Avec ses 6 mètres de long et près de 4m de hauteur, ce rover proposera une surface de 13 mètres carré pressurisée, où les spationautes nippons pourront évoluer librement sans combinaison. Un peu comme le module lunaire de Tintin dans « On a marché sur la Lune » finalement.En plus de pouvoir être piloté par des humains, le véhicule lunaire à hydrogène de Toyota sera capable de se déplacer de manière autonome pour rejoindre les lieux de missions qui lui auront été assignées.

En envoyant le résultat de ses recherches sur la Lune, où les conditions de pression et de température sont extrêmes, et où le terrain est très accidenté, Toyota entend prouver la fiabilité de sa technologie de moteur à hydrogène pour, pourquoi pas, conquérir ensuite le marché mondial de l’automobile de la seconde partie de ce siècle. Un peu plus près des étoiles…

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