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Grippe aviaire : la Grande-Bretagne touchée par le H5N1

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Après la Hongrie, c’est au tour de la Grande-Bretagne de détecter le virus de la grippe aviaire sur son territoire. Samedi, les autorités britanniques ont fait savoir qu’un élevage de 160 000 dindes situé dans le Suffolk (Sud-Est de l’Angleterre) était contaminé par le virus de la grippe aviaire H5N1. Des tests ont d’ores et déjà confirmé qu’il s’agissait bien de la même souche du virus qui sévit en Asie. L’ensemble des volailles de l’élevage devrait être abattu par gazage d’ici ce soir, avant d’être incinéré. Conformément aux obligations européennes, une zone de protection stricte de 3 kilomètres a été mise en place autour du site, en complément d’une zone de surveillance de 2 000 km2, limitant les déplacements de volailles.

C’est dans un des 22 hangars ‘poulailler’, que compte l’élevage industriel contaminé, qu’un taux de mortalité anormalement élevé a été repéré mercredi (2 500 dindes y seraient mortes du virus). Une journée après, l’analyse a permis d’identifier le virus de la grippe aviaire et de prévenir les autorités.

En France, alors que les mesures de surveillance de la faune sauvage et des élevages sont toujours en œuvre, la présence du virus H5N1 n’a pas été décelée sur le territoire. Toutefois, suite à cette contamination d’un élevage anglais, le ministère de l’agriculture a demandé une nouvelle évaluation de la situation et du niveau de risque dans l’hexagone, tout en rappelant que l’alimentation et l’abreuvement des oiseaux domestiques doivent toujours être protégés de tout contact avec la faune sauvage.

Néanmoins, contrairement à ce que pourraient laisser penser les 2 mesures précitées, un élevage industriel confiné est un lieu de développement idéal pour les virus, même si pour d’évidentes questions économiques ce n’est pas le discours que tiennent les autorités. En effet, dès lors que ce type d’élevage à haute densité de volailles est touché, le virus se trouve dans des conditions idéales pour se reproduire, l’infection peut se propager très rapidement entre unités, rendant beaucoup plus difficile le confinement des énormes quantités de virus produites.

Par ailleurs, confiner totalement un élevage tient de la gageure. Pour un véritable confinement, il faudrait, en plus de l’unité d’élevage, divers lieux clos et spécialisés, directement accolés à la zone d’élevage (stockage de la litière propre et de l’alimentation, traitement de la litière sale, traitement des eaux usées, zone d’abattage, espace de stockage de l’ensemble des matériels et matériaux nécessaires à la production, désinfection stricte des entrées et sorties du personnel, etc.). En outre, la fourniture de l’élevage en œufs et poussins provenant de l’extérieur, pose un réel problème de traçabilité qui reste à résoudre.

Ce type d’élevage industriel est également à l’origine de la quasi-totalité des échanges commerciaux internationaux et l’arrivée du virus H5N1 en Afrique semble étroitement liée à ces échanges… Dans le cas du Nigéria, l’année dernière, le virus est apparu d’emblée dans de grands élevages, pour la plupart approvisionnés de manière non-contrôlée en œufs provenant de Turquie et en poussins provenant de Chine, et situés à distance des concentrations d’oiseaux migrateurs…

Toujours au Nigéria, cette année, les autorités ont annoncé le décès d’une jeune femme de 22 ans de Lagos. Décédée le 16 janvier, sa contamination par le virus H5N1 a été confirmée. A l’inverse, pour sa mère qui est morte le 4 janvier, de symptômes similaires, aucune analyse n’a été menée, laissant planer le doute d’une contamination interhumaine, jusqu’à présent rarissime, mais hélas possible.

La crainte de l’effondrement du marché de la volaille est importante. Ici et là les déclarations se veulent toutes plus rassurantes les unes que les autres. L’OMS rappelle à ce sujet que la consommation de viandes de volailles est sans danger dès lors qu’elles sont cuites de façon à ce que la température atteigne au moins 70 °C en toute part, durant un minimum de 5 minutes et qu’il ne reste aucune chair rosée. En effet, à ce jour aucune donnée épidémiologique n’a mis en avant la contamination d’une personne par le virus H5N1 après avoir consommé des volailles ou des œufs suffisamment cuits. Le plus grand risque d’exposition survient au moment de la manipulation de volailles infectées, vivantes ou mortes, et de l’abattage.

Pascal Farcy
Voir notre dossier spécial Grippe aviaire H5N1
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Les bons outils font les bons… agriculteurs

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Pour le matériel agricole en général qu’il s’agisse d’une moissonneuse batteuse ou d’une tondeuse en passant par les outils, que l’on soit particulier ou professionnel, avons-nous besoin impérativement d’acheter du neuf ?

Faut-il forcément passer par la case Grande Surface de Jardinage/Bricolage pour acheter sa tondeuse ? Pourquoi ne pas privilégier un vieux tracteur à une neuve tondeuse autoportée ? De la même manière, le matériel agricole en général, coute cher, tracteur, benne agricole, moissonneuse batteuse, avec les années, ces engins offrent des technologies de plus en plus pointues, pour des prix de plus… mirobolants.

Cependant, depuis plusieurs années il existe un site spécialisé pour découvrir les annonces de tracteurs agricoles ? Il s’agit du site Agriaffaire, le lieu dédié à l’achat et à la vente de matériel agricole, viti-vinicole, forestier et de motoculture, qu’il s’agisse de matériel neuf ou d’occasion.

Fondé en 2000 par trois agriculteurs français, ce site est la plateforme d’annonces d’achat et de vente de matériel agricole d’occasion comme neuf. Offrant de multiples possibilités et méthodes d’achat et de vente, il met aussi à disposition des vendeurs et acheteurs, un Observatoire des prix pour permettre à chacun d’évaluer les fluctuations et les prix moyens des principaux matériels agricoles.

Outre l’observatoire, parmi les nombreuses bonnes idées  qui animent ce site, se trouve la rubrique dédiée aux épaves, une sorte de « casse » pour y chiner en ligne les pièces mécaniques,  comme vous pourrez le constater en cherchant à en savoir plus sur les modèles.

Près de 300.000 machines y sont commercialisées, cela va du matériel peu utilisé à des pièces de collection toujours en état de marche. De l’arracheuse de pomme de terre dernière génération en passant par le tracteur de 1958, vous y trouverez un vaste choix pour répondre à tous les besoins.

 

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De l’engrais dans mes toilettes

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Dans le monde de demain, l’eau deviendra (si elle ne l’est pas déjà) la plus importante des ressources. Réfléchir dès aujourd’hui à des solutions pour l’économiser apparaît comme une sage solution. Interdire de laver sa voiture ou de remplir sa piscine en période de canicule font déjà partie des solutions, mais il s’agit de mesures d’urgence, pas de prévention. D’après le centre d’information de l’eau, l’un des postes où les économies d’eau pourraient être les plus spectaculaires, ce sont les toilettes, qui engloutissent 20% de notre consommation quotidienne.

La solution des toilettes sèches existe, mais il faut bien reconnaître que nombre d’entre nous pouvons bloquer sur le principe (recouvrir ses déjections de sciure, les récupérer et les composter), y voyant un manque d’hygiène rédhibitoire. Des étudiants britanniques imaginaient eux économiser l’équivalent du volume de 26 piscines olympiques chaque année en encourageant simplement leurs camarades sur leur campus universitaire d’uriner dans leur douche le matin, sans passer par la case toilettes. Même problème, cela peut poser un problème d’hygiène à la majeure partie de la population. En revanche, la solution de récupérer l’urine des toilettes pour la transformer en engrais devrait être plus facilement acceptée. Après tout, c’est comme cela que nous produisons des engrais naturels depuis des siècles, grâce aux rejets des élevages agricoles.

Toopi Organics, une société française, travaille sur un procédé qui permettrait d’économiser de substantiels volume d’eau potable, dont 200 milliards de litres sont pollués chaque année en France dans nos toilettes. L’idée est simple et comprend 3 étapes :

  • récupérer l’urine, qui est naturellement riche en azote, phosphore et potassium (3 nutriments qui favorisent la croissance des plantes) pour le dépolluer d’abord en filtrant les résidus médicamenteux et hormonaux. Les festivals, les collectivités et les laboratoires d’analyse sont ciblés comme « sources » dans un premier temps.
  • enrichir l’urine nettoyé en micro-organismes pour améliorer son potentiel fertilisant pour les plantes.
  • distribuer cet engrais 100% biologique dans des coopératives agricoles ou auprès des fabricants d’engrais bio.

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Des tests sont actuellement en cours pour valider le procédé de Toopi Organics, et dès qu’ils se seront avérés concluants, le produit de leurs recherches devrait être disponible à la vente.

Vous ne regarderez plus jamais vos toilettes de la même façon…

Photo : www.toopi-organics.com

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Ensemble avec les labels MSC et ASC pour la Semaine de la Pêche Responsable

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A l’occasion de la deuxième édition de la semaine de la pêche responsable (19-25 février), différents protagonistes se mobilisent pour mieux sensibiliser le public à la nécessité de préserver les ressources aquatiques et les écosystèmes marins. Venez découvrir deux labels qui offrent la possibilité de faire le bon choix de produits pour préserver l’environnement.

Une semaine pour sensibiliser

Chaque année dans le monde, une personne consomme en moyenne 20 kg de poisson par an, soit près de deux fois plus qu’il y a 50 ans. En conséquence, 90 millions de tonnes de poisson sont capturées chaque année, selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Les limites des ressources océaniques sont presque franchies et les mauvaises pratiques, la surpêche ou la pêche illégale vident nos océans. Dans son rapport 2017 sur les impacts environnementaux, le MSC précise que la démarche invitant les consommateurs à privilégier les produits de la mer labellisés durables incite les pêcheries à améliorer leurs pratiques pour répondre aux critères environnementaux du MSC.

C’est pourquoi La semaine de la pêche responsable donne l’occasion aux consommateurs de mieux comprendre les enjeux de la pêche durable et de l’aquaculture responsable. Mais aussi de mieux comprendre les solutions qui sont proposées. Retrouvez l’appel à action en suivant ce lien

 

Lors de vos achats, vous aussi, vous pouvez avoir un rôle actif.

Les lables MSC et ASC vous permettent d’identifier rapidement et facilement les produits qui sont respectueux des ressources marines et des écosystèmes. La prochaine fois que vous aurez envie de poisson, n’oubliez pas de chercher les deux logos bleu et vert dans les rayons :

Label MSC

 

Des entreprises qui encouragent la consommation responsable des produits de la mer

Supermarchés, marques, restaurants collectifs, fournisseurs… soutiennent eux aussi la Semaine de la pêche responsable avec le MSC et l’ASC. Ces acteurs participent également activement auprès des consommateurs, puisqu’ils représentent une quantité importante de prises de poissons capturés, et sont donc essentiels à la préservation de la biodiversité marine. Tout au long de la semaine, ces entreprises sensibilisent eux aussi à l’importance des labels MSC et ASC auprès du grand public. Demandez plus d’information à ce sujet dans votre magasin !

 

Pour plus d’informations sur la Semaine de la Pêche Responsable, rendez-vous sur le site internet du MSC

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