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Pollution - Déchêts

E liquide et cigarette électronique : plus écologique que la cigarette ?

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Le boom de la cigarette électronique n’est plus à prouver. De nombreux fumeurs se sont munis d’un kit e cigarette electronique afin de tenter un sevrage tabagique. Mais alors que la pollution des mégots de cigarettes classiques est bien avérée, qu’en est-il pour le matériel et le liquide pour cigarette électronique ?

De quoi sont composés les kits et liquides de cigarette électronique ?

Si la preuve en est qu’un mégot de cigarette est bien composée de 2500 composants chimiques rejetés dans la nature, il est important de se poser la question concernant la e cigarette électronique.

Mais de quoi est-elle faite ? Un kit de cigarette électronique c’est tout d’abord la partie haute : un atomiseur composé d’une partie métallique et de verre. Pour faire fonctionner ce premier composant, le vapoteur a besoin d’une batterie, qu’elle soit intégrée à l’appareil, ou sous forme d’accu. Enfin, des flacons en plastique sont également utilisés pour contenir le liquide de cigarette electronique.

Le premier point à remarquer concernant la e cigarette électronique est tout d’abord qu’elle a un temps d’utilisation bien plus élevé que la cigarette classique. Un fumeur prendra quelques minutes pour ensuite jeter son mégot, au mieux dans une poubelle, au pire sur le sol. Et cela multiplié par le nombre de cigarettes fumées. La cigarette électronique quant à elle, une fois le kit et le liquide entre les mains du vapoteur, a une durée de vie de plus de deux ans. Et il est rare, voir inexistant, de voir un vapoteur jeter sa e cigarette par la fenêtre de sa voiture.

 

Liquide, cigarette électronique et cigarette : un moyen de recyclage mis en place

 

En 2015 et en 2017 un procédé de récupération des mégots avait été mis en place à Londres ainsi qu’à Nantes. Le but était de grandement limiter le jet des mégots par terre en proposant de participer à un sondage. Le mégot servait alors de bulletin de vote. Le procédé avait rencontré un grand succès à Londres mais ne fût pas généralisé dans le temps. Chaque année ce sont encore 4 3000 milliards de mégots atrocement polluants qui sont jetés dans la nature.

Tous les composants de la e cigarette font quant à eux partis des DEEE (Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques). Leur traitement est réglementé et la marche à suivre est simple.

Que cela soit de votre propre initiative, ou à l’aide des boutiques proposant de plus en plus souvent de récupérer votre matériel de vape contre une remise, il est important d’amener sa e cigarette au bon endroit afin que celle-ci soit recyclée.

De plus en plus d’entreprise dédiées au recyclage s’occupent maintenant du domaine de la e cigarette électronique. Pour en savoir un peu plus, des sites comme Eco Systemes ont mis en place une carte avec le type d’objet souhaité à recycler pour vous indiquer où les déposer.

Le recyclage d’une e cigarette electronique se déroule en plusieurs étapes :

  • Le cassage et la séparation des différents composants de la e cigarette afin qu’ils soient broyés dans les unités spéciales de traitement. Broyés, triés et nettoyés ils sont ensuite divisés pour subir le traitement adéquate.
  • Les matières plombeuses, oxydées et métalliques sont envoyées en fonderie. En les fondant à nouveau on obtient alors du plomb d’œuvre, recyclé sous forme de lingot de plomb marchand.
  • Les matières plastiques sont recyclées. Une fois sous forme de granulés, ils sont « dispatchés » entre l’industrie automobile, du bâtiment et dans de diverses applications industrielles.
  • Quant à ce qui concerne l’électrolyte des batteries, celle-ci est généralement régénérée ou également recyclée.

En ce qui concerne les flacons plastiques de liquide de cigarette électronique, ils sont également recyclables.

 

Précautions pour le recyclage des e liquides et cigarettes électronique

 

Que cela soit pour ne pas contaminer d’autres déchets en cas de fuite de liquide nicotiné, ou juste pour respecter les personnes triant les déchets, il est recommandé de nettoyer à l’eau claire atomiseur et flacon d’e liquide avant de les jeter. Il peut également être intéressant de nettoyer les flacons d’e liquide pour cigarette électronique afin de les réutiliser. Les flacons de liquides grands formats permettent par exemple aux amateurs de DIY (e liquide a fabriquer soi même) de les réutiliser sans limite. En conclusion, opter pour l’utilisation d’un kit de cigarette électronique peut aujourd’hui être plus qu’un moyen de sevrage tabagique. Cela pourrait permettre de grandement limiter la pollution dûe aux mégots des cigarettes classiques. En plus que penser à sa santé, c’est également penser à la santé de notre planète.

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Les emballages plastique de retour chez Tropicana

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Le 16 juin dernier, les pays du G20 ont conclu, après deux jours de réunion au Japon, un accord sur la réduction des déchets plastique. Rien de contraignant pour l’instant, mais un premier pas vers une réglementation future plus stricte qui empêchera notre planète d’étouffer sous la pollution plastique. Faut-il le rappeler, sur les quasi 500 millions de tonnes de plastique produites chaque année, huit millions sont déversées chaque année dans les océans, et environ un tiers finit dans la nature. Une ballade en forêt ou un regard attentif posé sur les abords des autoroutes françaises achèveront de vous convaincre de la réalité et de l’urgence de cette situation.

Au moment-même où tous ces pays annonçaient un accord, une entreprise prenait la direction opposée, puisque Tropicana annonçait fièrement renoncer aux briques en carton pour ses jus de fruits, pour les remplacer par des bouteilles en plastique. Evidemment, la réaction des consommateurs ne s’est pas faite attendre bien longtemps : de nombreux appels au boycott de la marque ont vu le jour, et la marque, propriété de la multinationale PepsiCo, se fait étriller sur les réseaux sociaux.

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Mais qu’est-il passé dans la tête des décideurs de Tropicana pour prendre une telle décision en 2019 et en faire la publicité comme s’il s’agissait d’annoncer la mise en rayons de nouvelles recettes de jus de fruits ? A priori, « les consommateurs veulent de la transparence. Ils veulent voir le produit et la couleur est un critère important de choix et d’attractivité », d’après un cadre de PepsiCo. Sauf qu’on l’a vu, les consommateurs s’expriment en masse contre les nouvelles bouteilles en plastique.

Au moins la marque aurait-elle pu avancer la relative complexité à recycler les emballages en carton alimentaire : composés aux 3/4 de carton, à 5% d’aluminium et à 20% de polyéthylène (pour assurer l’étanchéité des packagings), ils nécessitent un procédé de recyclage aussi efficace que complexe. Le recyclage du plastique PET dont sont faites les bouteilles étant, lui, bien plus répandu. Malgré cela pourtant, quand 26% des briques alimentaires sont recyclées à l’échelle de la planète, 9% du plastique seulement connaît le même sort.

Ultime scandale : l’ONG FoodWatch a observé les nouveaux packagings et a constaté non seulement une baisse de la contenance (désormais 900 mL contre 1L auparavant), mais aussi une hausse de 38% du prix du produit ! Les innombrables réactions au choix de Tropicana n’ont pour l’instant provoqué aucune réponse de la marque, qui devrait donc logiquement poursuivre son objectif de convertir, d’ici à quelques mois, ses emballages carton en bouteilles plastique.

A moins qu’une mobilisation d’envergure…

Photo : MartinBrigden/Flickr/CC

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Le taux de CO2 intègre la météo britannique

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Cela n’a l’air de rien, quelques centimètres carré de rien du tout dans un journal qui compte des dizaines de pages, mais cela s’apparente pourtant à une révolution : depuis une dizaine de jours, le Guardian, l’un des quotidiens britanniques les plus réputés, propose à ses lecteurs la concentration en CO2 dans notre atmosphère au sein de son encart « météo ». Mais pas la concentration du Grand Londres non, la concentration mondiale telle qu’elle est mesurée quotidiennement à Hawaii, à l’observatoire de Mauna Loa. Là-bas, au coeur du Pacifique, le taux de CO2 y est mesuré depuis 1958. A l’époque, il s’établissait à 315 parties par million (ppm), encore loin du seuil considéré comme « gérable à long terme » de 350 ppm.

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Seulement voilà, depuis, l’activité humaine n’a cessé de croître, de même que notre recours aux énergies fossiles, avec un résultat largement prévisible : le taux de CO2 atmosphérique est désormais de 412 ppm, largement au-dessus des 350 ppm « gérables », supérieur à 2013 (400 ppm), et à mille lieues des 280 ppm estimées à l’ère pré-industrielle. Dans des paroles rapportées par Le Monde, la rédactrice en chef du Guardian justifie ce choix éditorial inédit :

« Les niveaux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère ont augmenté de façon si spectaculaire. Inclure une mesure de cette augmentation dans notre bulletin météorologique quotidien montre ce que l’activité humaine fait à notre climat. Il faut rappeler aux gens que la crise climatique n’est plus un problème d’avenir. Nous devons nous y attaquer maintenant, et chaque jour compte. »

En présentant chaque jour à ses millions de lecteurs une donnée scientifique incontestablement liée au changement climatique, The Gardian entend ne pas perdre de vue l’ambitieux objectif mondial de réduction de moitié des émissions de CO2 d’ici 2030, pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré. Ne soyons pas pessimistes bien sûr, mais il faut bien reconnaître que cela semble bien mal parti.

Au fait, à quand un journal français qui reprendrait la démarche du Guardian ?

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C’est la semaine des alternatives aux pesticides

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A chaque jour sa journée mondiale de quelque chose, et à chaque semaine, sa semaine de quelque chose. Le 13 janvier par exemple, nous célébrons la journée sans pantalon. Le 6 mai prochain, c’est le coloriage qui sera à l’honneur. Parfois, l’environnement peut être mis en avant. Ainsi, lundi 18 mars dernier, c’était la journée mondiale du recyclage. Et mercredi 20, la journée internationale sans viande. Hier marquait aussi le lancement de la semaine pour les alternatives aux pesticides, qui a cette année la biodiversité pour thème.

Et c’est peu dire qu’en France, cette semaine est plus que nécessaire. Car selon les chiffres officiels, notre pays consommerait pour son usage agricole plus de 72 000 tonnes de produits phytosanitaires par an, soit 3,7 kilos par hectare cultivé, ce qui nous place au deuxième rang européen. Champagne ? Pas vraiment non, car ces usages massifs d’engrais et de pesticides ont des conséquences dramatiques. Non seulement ils pénètrent les sols et empoisonnent les nappes phréatiques, mais ils contribuent largement à l’éradication de nombreuses espèces végétales et animales, au premier rang desquelles les abeilles.

Pourtant, des alternatives à ces produits issus de la chimie agricole existent. Certaines espèces végétales peuvent vivre en symbiose : planter de l’arachide et du maïs sur une même parcelle éloignera par exemple les parasites de la céréale ; un lâcher de coccinelles viendra efficacement à bout d’une invasion de pucerons dont elles raffolent, etc…

pesticides warning

La fin de la dépendance à ces substances qui rendent richissimes les actionnaires de Bayer-Monsanto s’annonce cependant : la demande en produits bio ne cesse de croître en France, notre pays a enregistré en 2018 un record de conversions d’agriculteurs du conventionnel en biologique, et d’ici 2022 les surfaces agricoles traitées en bio devraient avoir doublées dans l’Hexagone.

D’ici là, et jusqu’au 30 mars (oui, nous sommes au courant, cette « semaine » dure 10 jours), vous pouvez toujours vous renseigner près de chez vous sur les multiples alternatives qu’il existe dès aujourd’hui aux pesticides : des centaines d’événements (de la balade à la conférence, en passant par des expositions ou des projections de films) sont déjà répertoriés partout sur le territoire, vous en trouverez forcément un près de chez vous en suivant ce lien

Photo : CGPGrey/Flickr/CC

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