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Cosmétiques bio anti-âge

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Christel, pourquoi avez-vous créé Biomana ?

Depuis près de 30 ans, j’ai été sensibilisée par les nombreuses discussions avec des acteurs de la filière agricole biologique et par mes amies déjà convaincues qu’une alimentation saine par le bio garantissait une meilleure santé. Je suis devenue peu à peu consommatrice de ces produits sains et naturels. C’est vraiment lorsqu’un de mes enfants a eu des problèmes d’allergies et d’intolérances à certains additifs, colorants, conservateurs … que le déclic total bio m’est apparu comme une évidence.

Pourquoi le nom « Biomana » ?

L’origine du nom BIOMANA vient de « Bio » et du terme « mana » (ou « mamana »), très répandu dans toute l’Océanie et plus particulièrement en Polynésie qui signifie « pouvoir », « puissance », « vérité », « validité », « estime des esprits », « efficacité » et autres concepts analogues associés au succès. BIOMANA est une marque déposée.

Comment sélectionnez-vous vos produits ?

C’est la rencontre avec ces personnes qui défendent des valeurs, qui m’a donné l’envie de partager avec vous leur savoir-faire. Certains d’entre eux ont un véritable engagement auprès de populations qui vivent de la production de bases utilisées dans la Cosmétique Biologique comme l’argan, le beurre de karité, les plantes ou végétaux issus de forêts amazoniennes. Ce respect des producteurs locaux dans l’esprit d’un véritable commerce équitable est un critère important pour moi.
C’est la passion que j’ai vue en chacun des partenaires qui m’a séduite. Sans que cela ait été un choix a priori, la plupart de mes fournisseurs sont des femmes. Elles ont toutes une exigence de qualité et d’éthique hors du commun. Chacune a une démarche qui lui est propre : engagement avec des coopératives locales de femmes au Maroc avec l’huile d’argan cosmétique pour ARGANATICUM, recherche et développement avec un laboratoire universitaire situé à Besançon pour EKIA et engagement auprès du peuple amazonien pour l’extraction de la sève du dragon de l’arbre (Croton Lechleri) qui est un des principes actifs puissants de la marque. La créatrice d’OFFICINEA, en pharmacie-cosmétologie, a mis au point ses propres soins destinés pour la plupart aux peaux matures.

Cet engagement se reconnaît dans la qualité des cosmétiques. Je pense par exemple à une crème anti-âge de la gamme Ekia qui contient trois fois plus d’actifs qu’un produit équivalent d’une marque très haut de gamme coûtant six fois plus cher.
Je porte une attention particulière au respect des labels. En effet, des produits étiquetés « bio » sont parfois conditionnés aux Etats-Unis, ou en Chine, où les labels n’ont pas la même exigence qu’en Europe. Tous mes cosmétiques sont produits en France, et bénéficient des labels Cosmebio ou Nature et Progrès. Ils sont garantis non testés sur les animaux.
J’essaie personnellement tous les cosmétiques que je propose sur biomana.com : ayant une peau très sensible, et à tendance allergique, je suis très exigeante sur la qualité des cosmétiques. Les produits que je commercialise sont ceux que je conseillerais à une amie. Je propose des soins aux textures différentes : huiles (fluide), beurre de karité (un peu plus ferme qui fond au contact de la peau), émulsion (onctueux) afin de satisfaire les attentes de mes clientes.

Pourquoi des cosmétiques bio anti-âge ?

Beaucoup de sites internet vendent une gamme très large de produits bio, depuis l’entretien de la maison jusqu’aux compléments alimentaires. Il me semble difficile de maintenir une exigence de qualité et une capacité de conseil sur une gamme aussi large.
J’ai donc décidé de me spécialiser sur les cosmétiques anti-âge, pour lesquels je suis capable de conseiller mes clientes en fonction de leur peau, et de leur sensibilité. Comme je le disais précédemment, j’ai également pu faire une sélection rigoureuse de mes cosmétiques pour leur efficacité et le niveau d’exigence des fabricants.

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Pouvez-vous nous parler de quelques-uns de vos produits ?

La nature nous offre ses bienfaits, le peuple Amazonien nous en dévoile toute sa richesse. Je pense à différents soins de FOREST PEOPLE comme l’huile de Chanvre qui relance la micro-circulation, destinée aux peaux sujettes à rougeurs, elle atténue la couperose et apaise le feu du rasoir. Un de mes amis l’a essayée et le résultat est spectaculaire  après 2 semaines d’utilisation ! Il y a l’huile de Tamanuqui est très efficace pour la cicatrisation des plaies ouvertes, les escarres variqueux, les hémorroïdes. Une amie l’a utilisée après une intervention chirurgicale, elle a une peau fragile qui ne cicatrise pas très bien. Elle m’a montré la cicatrice obtenue après usage de cette huile, on ne voit juste qu’une très fine cicatrice…elle a été enchantée du résultat.

Je propose également d’autres huiles amazoniennes spécifiques utilisées pour leur pouvoir assainissants, régénérants ou drainants. L’huile d’Andirobaest indiquée pour les « bobos » du quotidien : brulûres, chocs, coups, courbatures douleurs rhumatismales, lumbagos, sciatiques. L’huile de Copaïba est traditionnellement utilisée en Amazonie pour soulager les problèmes de peau type eczéma, herpès, psoriasis, mycoses et contribue à la cicatrisation. J’ai personnellement utilisé cette huile pour des mycoses et un eczéma quelques jours ont suffit pour venir à bout des problèmes. L’huile de Péquia est utilisée pour apaiser les coups de soleil et limiter l’apparition des taches brunes elle est reconnue dans le bassin amazonnien pour le soulagement qu’elle procure dans les difficultés articulaires ou rhumatismales. Certaines de ces huiles ont une odeur particulière à l’application, il suffit d’une petite quantité de produit en application locale pour une efficacité remarquable.
Pour chaque soin, des recommandations sont décrites sur le site et je propose des recettes pour une utilisation aisée de certains produits sur mon blog bio anti-âge notamment le Rhassoul, l’huile d’argan, le beurre de Karité etc… Vous pouvez également me contacter pour avoir des conseils en m’envoyant un courriel ou en me téléphonant.

Pour tout renseignement et commande s’adresser à :
Biomana
24 A rue Kléber – 59493 Villeneuve d’Ascq – France
Tel. : 06 71 66 47 53 ou 03 66 72 11 66
christel@biomana.comwww.biomana.com

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Pasteur, mystification et vaccination

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Quand on sait que, d’une part, la vaccination systématique contre la rougeole correspond à l’accroissement exponentiel des cas de maladie de Crohn et que, d’autre part, le BCG ne protège plus contre la tuberculose, on peut se poser des questions sinon sur la validité des vaccins, du moins sur leur opportunité.
Au delà de ce sujet, un petit retour en arrière sur Pasteur, figure emblématique des vaccins, peut nous aider à mieux comprendre les enjeux politiques, sociologiques, économiques et sanitaires des vaccins. Considéré en France et à l’étranger comme le père de la médecine scientifique moderne, Pasteur grâce à ses découvertes, dont le vaccin contre la rage, aurait sauvé des millions de vie. Hélas, la vérité historique est tout autre.

Le centenaire de la vérité

La légende de Pasteur aurait pu tranquillement continuer. Car c’est lui qui a le mieux décrit comment les méchants microbes attaquaient les pauvres humains. Et c’est grâce à ce personnage historique que les autorités sanitaires ont pu faire passer les messages sur l’hygiène indispensable dans les hôpitaux et les maisons. Découverte des microbes, de la fermention, de la vaccination… il n’en fallait pas beaucoup plus pour faire de Pasteur un héros national. Or, manque de chance pour lui, en 1995, la communauté scientifique a voulu commémorer le centenaire de sa mort. Des biographes convaincus ont fouillé dans les archives. Ainsi le Dr Patrice Debré a publié un livre* à la gloire de Pasteur, dans lequel on découvre, au détour des lignes, des pratiques pour le moins douteuses. Depuis, d’autres auteurs, comme le Dr Eric Ancelet**, ont alors systématiquement recherché la vérité. Le magazine Belle-santé a relayé les sérieux doutes qu’historiens et scientifiques ont récemment émis sur les inventions de Pasteur.

Un opportuniste proche de l’Impératrice Eugénie

Réaction anormale à un vaccinPasteur a toujours su s’appuyer sur les travaux de ses contemporains. C’est normal pour un esprit scientifique ouvert. Ce qui l’est moins, c’est qu’il se soit toujours arrangé pour qu’on oublie ses prédécesseurs. En outre, il a utilisé ses relations haut placées — et il ne pouvait guère aller plus haut puisqu’il était dans les meilleurs termes avec l’épouse de Napoléon III — pour présenter « ses » inventions et faire avancer sa carrière. Pasteur s’est appuyé sur les travaux de Béchamp, de Berthelot ou même de ses collaborateurs qu’il a rarement cités. Parmi ces derniers, Charles Chamberland a découvert le vaccin stable contre le charbon ; Emile Roux a mis au point l’atténuation des vaccins ; et son propre neveu, Adrien Loir a écrit : «dès le premier jour, j’étais devenu sa chose, l’accessoire indispensable dont il userait à sa guise sans trouver ni résistance ni contradiction». Plus grave, en s’opposant systématiquement à des hypothèses scientifiques audacieuses, il ralentit les progrès de la recherche. Le Dr Eric Ancelet écrit : « En 1878, Pasteur nie toujours farouchement l’existence des enzymes, contre l’avis de Marcellin Berthelot, Claude Bernard et Antoine Béchamp. Büchner aura le Prix Nobel en 1907 pour cette découverte de Béchamp.» Il aura fallu 30 ans, pour revenir sur une erreur !

La supercherie de Pouilly-le-Fort

Parmi les expériences publiques, mises en scènes par Pasteur, celle de Pouilly-le-Fort en 1881 est caractéristique des méthodes employées par le « grand » homme. La presse, de nombreux médecins, des vétérinaires et des hommes politiques sont invités à une séance de vaccination sur 2 groupes de moutons. Le premier groupe est vacciné contre le charbon. Le second ne l’est pas. Tous les animaux reçoivent ensuite une inoculation de la maladie. Quelques jours plus tard la différence est nette : les animaux du premier groupe survivent, pas ceux du second. C’est la grande victoire de Pasteur, la preuve de son génie. Sauf qu’il s’agit d’un vaccin «emprunté» à Toussaint (qui ne fait pas partie de l’équipe de Pasteur) et amélioré par Roux et Chamberland qui, eux, font partie de son équipe.

vaccinationCertains que le vaccin mis au point par Pasteur serait un échec et devant la peur du ridicule, Roux et Chamberland avaient réussi à imposer cette tricherie. Aujourd’hui Toussaint est oublié et, dans les documents d’histoire, sa découverte n’existe que rapportée au «vaccin» de Chamberland et de Pasteur. Personnage parfois oublié, Emile Roux était un proche collaborateur de Pasteur. C’est lui qui a “peaufiné” les vaccins en mettant au point leur atténuation de façon à empêcher le germe d’agir. L’atténuation se fait physiquement (chaleur) ou chimiquement (oxygénation, acides…). Émile Roux sera à l’origine de nombreuses découvertes pasteuriennes. Il en voudra à Pasteur, le quittera pour revenir plus tard vers lui et prendre la Direction de l’Institut Pasteur. Émile Roux a brûlé de nombreuses notes et la majeure partie de sa correspondance. Autant de preuves à détruire ?

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Ne pas se tromper de combat

Déboulonner la statue de Pasteur ne signifie pas qu’il faille s’attaquer à la médecine en général et à la vaccination en particulier. Les vaccins ont, selon les maladies, une efficacité plus ou moins grande et des effets secondaires différents. Chaque cas est à étudier en fonction du bénéfice risque pour l’individu et pour la société. L’éradication de la variole grâce à la vaccination est un fait historique. Le fait que certains vaccins comme le BCG soient à la fois inopérants et obligatoires en France (mais pas dans les autres pays) pose un autre problème : celui de la décision du législateur ou du politique sur des sujets qui relèvent à la fois de la vie privée de chacun et de l’intérêt commun. C’est en disant la vérité que des murs peuvent tomber : en déboulonnant Staline et Lénine, le mur de Berlin est tombé. En déboulonnant Pasteur, le mur qui sépare la plupart des patients de leur médecin pourra aussi tomber. Car il faut espérer une meilleure compréhension de part et d’autre.

* Dr. Patrice Debré => Louis Pasteur – Flammarion 1994.
** En finir avec Pasteur, un siècle de mystification scientifique – Dr Eric Ancelet – Collection Résurgence – Editions Marco Pietteur – 270 pages – 24, 90 €.

Un peu d’histoire

14 mai 1796 : Jenner, médecin anglais inocule sur un enfant de 8 ans en bonne santé du pus de variole prélevé sur une fermière malade. L’enfant ne meurt pas. La vaccination est inventée.
27 décembre 1822 : Naissance de Louis Pasteur
1847 : Inspiré par les travaux de Jean-Baptise Dumas, Pasteur présente une thèse sur la cristallographie. Il s’agit d’une découverte importante sur les déviations de la lumière.
cuve de pasteurisation pour la conservation des denrées alimentaires1854 : Antoine Béchamp prouve que les fermentations sont dues à des organismes vivants microscopiques.
1857 : Nommé Directeur scientifique à l’Ecole Normale Supérieure, Pasteur entame les recherches sur la fermentation et invente un procédé qu’il appelle “pasteurisation”.
1864 : Pasteur prouve en public que la génération spontanée n’existe pas. C’est le début de sa célébrité pupulaire.
1867 : Béchamp communique à l’Académie des Sciences la nature parasitaire de la maladie du ver à soie et les moyens de l’éradiquer.
1867 : Lester, chirurgien anglais, invente l’antisepsie. Sa découverte reste peu connue, mais sera reprise plus tard par Pasteur.
1868 : Sans citer Béchamp, Pasteur s’attribue la découverte de la maladie du ver à soie, découverte qu’il dédie à l’Impératrice Eugénie. Par la suite, les biographes de Pasteur oublieront systématiquement les travaux d’Antoine Béchamp sur la fermentation et sur le ver à soie.
19 octobre 1868 : Pasteur est victime d’une hémiplégie. Il est paralysé du côté gauche.
1877 : Pasteur, à la suite de l’allemand Koch, travaille sur la maladie du charbon.
1879 : Galtier pose les principes de la vaccination contre la rage.
1880 : Toussaint invente le premier vaccin contre le charbon.
1881 : A Pouilly-le Fort, devant des médecins et des journalistes, Pasteur fait croire qu’il est l’inventeur du vaccin contre le charbon.
22 juin 1885 : Pasteur injecte le vaccin de la rage à un enfant de 11 ans qui meurt le lendemain. D’autres essais seront des échecs : les enfants meurent. La mort est attribuée à la rage, ce qui n’est pas prouvé.
Juillet 1885 : Après atténuation du vaccin, Pasteur inocule la rage au petit Joseph Meister puis le vaccine. L’enfant survit. C’est le succès. Ceux qui remettent en cause la méthode de Pasteur sont traités d’obscurantistes.
1886 : Un enfant vacciné meurt suite à la vaccination. Le père porte plainte. L’autopsie confirme que c’est le vaccin qui l’a tué. Mais une contre-expertise mensongère pour sauver “l’évolution de la science” blanchit Pasteur.
1887 : Fondation de l’Institut Pasteur sous tutelle du ministère du Commerce et de l’Industrie. Le vaccin contre la rage est fabriqué selon une autre méthode jugée moins dangereuse.
1888 : Pasteur, paralysé, ne peut plus parler
1895 : Mort de Pasteur. Funérailles nationales.

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Vaccination contre le cancer du col de l’utérus (1ere partie)

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Après les Etats-Unis et le Canada, l’Europe se lance dans une grande campagne de vaccination anti-cancer du col de l’utérus. Tout le monde se réjouit de cette « avancée » médicale.

Qu’en est-il exactement ? Des millions de jeunes femmes ont déjà été vaccinées avec l’espoir d’une santé meilleure. Mais n’est-t-on pas en train de reproduire les conditions d’un nouveau scandale sanitaire comme celui des vaccins anti-hépatite B ?

vaccination cancer col de l'utérusCréation d’un besoin

Gardasil et Cervarix sont les nouveaux vaccins vedettes de l’industrie pharmaceutique. Le matraquage publicitaire, les communiqués des agences sanitaires et les déclarations rassurantes des médecins ont créé un besoin en jouant sur la peur. La peur du cancer. Mais cette vaccination, officiellement recommandée, est-elle pour autant recommandable ? Est-elle efficace ? Ces vaccins sont-ils réellement sûrs ? A-t-on assez de recul pour pouvoir en juger ? Comment se transmet la maladie contre laquelle on vaccine ? Est-elle grave ? Est-elle fréquente ? Les traitements curatifs sont-ils au point ?

Jessica Vega avant sa vaccination,
voir son histoire page suivante

Un label « anti-cancer » abusif

Tout le monde parle de vaccination « contre le cancer du col de l’utérus » or il s’agit en fait de vaccination contre le papillomavirus humain (HPV), accusé d’être à l’origine du cancer, ce qui reste à prouver. En effet, le papillomavirus humain (HPV), virus dont il existe plus d’une centaine de souches, et qui se transmet préférentiellement par voie sexuelle, n’est jamais, à lui seul, une cause suffisante pour générer le cancer du col de l’utérus. Et ce, même pour la douzaine de souches dites « à haut risque » dont font partie les souches 16 et 18 de HPV incluses dans les deux vaccins. En effet, dans 90 % des infections au HPV, le virus sera éliminé naturellement dans un délai de 8 à 13 mois sans avoir généré le moindre désagrément. Dans les 10 % restants, le virus pourra persister plus longuement et être associé à l’apparition de lésions pré-cancéreuses appelées dysplasies cervicales dont il existe différents grades. Toutefois, seuls 3 % de ces dysplasies (donc 0,3 % maximum du total des infections) dégénéreront en cancer. Ces lésions débutantes peuvent disparaître naturellement et elles peuvent être traitées très efficacement. Le stade de cancer véritable peut donc être évité dans la majorité des cas. Laser et conisation (abrasion mécanique des cellules lésées) ne sont en rien comparables aux lourds traitements classiques des cancers que sont la chimiothérapie et la radiothérapie.

Une composition inquiétante
Les deux vaccins sont des vaccins transgéniques : tantôt fabriqués à partir de cellules de levure de bière (Gardasil) tantôt à partir de cellules et de virus d’insecte (Cervarix), il faut savoir que la purification ne peut jamais être parfaite et que donc des résidus de la manipulation génétique (enzymes, ADN hétérogène, ..) peuvent toujours subsister dans la formule finale avec le risque que cela interfère avec notre génome. Le Gardasil contient en outre 225µg d’aluminium par dose ainsi que du polysorbate 80 et du borate de sodium, des substances connues pour leur neurotoxicité, leur cancérogénicité et leurs nombreux autres effets secondaires, notamment sur la circulation et les organes des sens. Le vaccin Cervarix, lui, renferme 500 µg d’aluminium par dose ainsi qu’une fraction bricolée d’endotoxine (lipide A purifié), le tout formant un adjuvant détonnant appelé « AS04 », adjuvant pour lequel on manque énormément de recul quant à son potentiel d’induire des maladies auto-immunes.

vaccin anti-cancer col de l'utérusLa prévention est plus efficace

L’intérêt des traitements locaux pour les lésions détectées à temps rappelle l’importance d’un dépistage régulier par frottis pour les jeunes femmes dès qu’elles deviennent sexuellement actives. C’est d’ailleurs cette absence de dépistage organisé qui explique pourquoi 80 % des cas mondiaux de cancer du col surviennent dans les pays du Sud. Même si, en France, ce taux de dépistage plafonne à moins de 60 %, celui-ci a permis une réduction très importante de la mortalité par ce type de cancer qui ne représente que 2 % de la mortalité totale féminine par cancer. De plus sa fréquence n’a cessé de diminuer ces vingt dernières années sans qu’aucun vaccin ne soit entré en jeu. Autre piste de prévention, les femmes doivent prendre en compte leurs propres facteurs de risque (tabagisme, alimentation déséquilibrée, stress, exposition à différents polluants, prise de la pilule contraceptive, immunodépression, relations multiples non protégées, etc.) pour essayer, dans la mesure du possible, de corriger leur terrain et de renforcer leur immunité.

A la Une

Des bénéfices incertains

Le fabricant du Cervarix (dirigé contre les HPV 16 et 18) prétend pouvoir lutter contre 80 % des cas de cancers du col grâce à une protection croisée avec d’autres souches non contenues dans son vaccin. Le fabricant du Gardasil (dirigé contre les HPV 6,11, 16 et 18) prétend que ce vaccin éviterait 70 % des cas et qu’il peut, en outre, aussi protéger des verrues génitales (qui sont une pathologie bénigne). Les deux laboratoires préconisent la vaccination précoce avant les premiers rapports sexuels pour une plus grande efficacité. Mais ils oublient de donner des informations capitales : la fréquence des sérotypes de HPV varie fortement d’une région du monde à l’autre.

Selon une étude récente parue dans Jama (revue médicale de référence), les HPV 16 et 18 ne seraient impliqués que dans 2,3 % de toutes les contaminations par HPV dans un pays industrialisé comme les Etats-Unis ! Qui peut dire alors que la vaccination n’induira pas, par compensation, une fréquence accrue d’autres souches, non contenues dans ces vaccins, et qui deviendraient alors plus résistantes ? Le Pr. Claude Berraud, ancien vice- président de la commission transparence de l’Afssaps et membre du conseil scientifique de la Mutualité française, a récemment exprimé son scepticisme dans Le Monde : « Dans le cas où ce vaccin serait efficace, le pourcentage de la population qui en bénéficierait sera faible. Les modèles statistiques et épidémiologiques les plus optimistes estiment que la vaccination de toute la population adolescente conduirait, en 2060, à une réduction de 10 % de la mortalité par ce cancer, soit en France 100 femmes par an. En dernier lieu, le coût de cette efficacité clinique serait très élevé ».

Et ensuite ?

Rappelons que le cancer du col atteint son pic de fréquence chez la femme d’âge mûr. Comment prétendre, sur la base d’essais cliniques d’une durée de cinq ans, que de tels vaccins éviteront le moindre cas de cancer, 20 ans plus tard ? En admettant que le vaccin soit efficace, personne ne peut dire (pas même les laboratoires) quelle sera la durée réelle de protection par cette vaccination. Or, quand on sait que 3 femmes sur 4 rencontrent de tels virus au cours de leur vie, comment savoir si les jeunes femmes vaccinées ne finiront pas par être infectées elles aussi ? Faudra-t-il entrer dans le cercle vicieux des rappels ?

==> Suite et fin de l’article

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Vaccination contre le cancer du col de l’utérus (2e partie)

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==> Vers le début de l’article

Des conséquences graves

risque de conséquences vaccination col de l'utérus Présentés comme sûrs par les fabricants et les autorités, ces vaccins sont pourtant depuis plusieurs mois dans la tourmente. Aux USA où le vaccin Cervarix n’a pas reçu le feu vert de la FDA (Food & Drug Administration), le Gardasil est déjà associé à 25 décès et plus de 8000 effets graves. Or, quand on sait que les effets secondaires connus de vaccins rapportés représentent seulement 1% de la réalité de l’aveu même du CDC et de la FDA, il y a vraiment de quoi s’alarmer. Il faut aussi savoir que cette vaccination n’a pas été évaluée, lors des essais cliniques, sur des jeunes femmes de moins de 16 ans alors qu’elle est pourtant préconisée dès 11 ou 12 ans selon les pays. Voici quelques uns des effets graves possibles (ils ne surviennent pas toujours juste après l’injection ni forcément après la première dose) : décès dont certains par thrombose, arrêts cardiaques, paralysies pouvant être irréversibles, bronchospasme, syncope, faiblesse généralisée, troubles cutanés, arthrite, migraines invalidantes, inflammation du pelvis avec violentes douleurs abdominales, modifications du cycle menstruel avec disparition ou amoindrissement du flux périodique, troubles de la vue, épilepsie parfois irréversible, fausses couches sans compter le risque de maladie auto-immune pouvant survenir jusqu’à quatre ans après le vaccin (et même peut-être plus car le délai d’apparition de maladie auto-immune est parfois plus long).

Des témoignages dramatiques

paralysie Guillain-Barré suite vaccination col de l'utérusConfrontées le plus souvent au déni du corps médical qui les a vaccinées, les jeunes femmes n’ont plus qu’internet ou quelques rares médias à qui elles peuvent se confier. Les témoignages sur les « blogs » ou les « forums » sur le sujet sont très nombreux, dans toutes les langues. Il suffit de taper les mots clés « gardasil », « cervarix », « effets indésirables vaccination », etc. Ainsi, les proches de la jeune Jeanie Tetlock, une américaine de 14 ans, ont créé un blog suite à la maladie neurodégénérative qui a débuté chez elle un mois après la vaccination. Jessica Vega (cf. photo page précédente avant la vaccination), une autre américaine de 14 ans, vaccinée à l’école il y a un an, a développé une paralysie de type Guillain-Barré une semaine après la deuxième dose et n’a vu son état s’améliorer qu’au bout d’un mois de rééducation fonctionnelle (photos ci-contre et ci-dessus).

Une communauté médicale très divisée

Les médecins sont loin d’être unanimes sur le sujet : certains pointent l’inutilité de cette vaccination, d’autres en dénoncent les dangers. Ainsi dès la fin de l’année 2007, plus de 3300 médecins espagnols ont demandé un moratoire sur la vaccination contre le cancer du col de l’utérus en raison notamment du manque de recul évident. Un moratoire a aussi été demandé au Québec. En Italie c’est la société de pédiatrie qui a initié une pétition. Puis toute une série de médecins spécialistes ou non se mettent à dénoncer individuellement cette vaccination. Sur le site de la mutualité française, le Dr Guérin du Masgenêt explique qu’il ne faut pas se précipiter sans réfléchir sur cette vaccination. Le Dr Martin Winckler aussi exprime son scepticisme sur son site. Pour la gynécologue Françoise-Alice Wolf « nous ne sommes pas là pour engraisser les laboratoires et médicaliser des filles de 14 ans affolées ainsi que leurs mères, sans recul sur le long terme ! En 25 ans de consultations : 2 décès par cancer du col chez des femmes (6 ans sans frottis)…quelle épidémie ! » Mais il faut bien dire qu’il existe une double pression sur les médecins. D’une part, ce n’est pas si simple pour eux de s’exprimer publiquement sur le sujet vu le poids des laboratoires. Et, d’autre part, la pression « en interne » dans le milieu médical marginalise les médecins minoritaires qui se montrent circonspects ; Annick, médecin, a pu le constater sur son lieu de travail : « Mes collègues sont horrifiés de me voir aussi réticente à vacciner à tour de bras » et d’ajouter qu’« il est absolument nécessaire que les médecins aient un accès facile et efficace à une information de qualité non sponsorisée par les labos ».

A la Une

Comme pour l’hépatite B

En matière de vaccination, les laboratoires exagèrent souvent les bénéfices de leurs produits et en minimisent les risques. Officiellement recommandés et remboursés, les vaccins contre le cancer du col de l’utérus (400 € les 3 doses, en 2008 N.D.L.R) deviennent accessibles à la plupart des familles. De nombreuses personnes pensent que, si un produit est cher en matière de santé, c’est qu’il est forcément valable ou que, s’il est remboursé, il ne faut pas s’en priver ! C’est faux et les similitudes avec le vaccin contre l’hépatite B, présenté lui aussi à l’époque comme indispensable, sont là pour le rappeler. En attendant, les fabricants, eux, espèrent déjà que cette vaccination sera étendue aux hommes…

Et pour aller encore plus loin,
nous vous proposons…

– Publié par le magazine Belle-santé, un extrait du complément de ce dossier, sous la forme d’une contribution du Professeur Michel Georget
– Un blog de réflexion sur les vaccins et ce qui sous-tend la vaccination
– Le site de la mutualité française qui rappelle la prudence à avoir face à la vaccination de masse HPV et le rôle clé du frottis, seul acte médical indispensable
– Le site du chroniqueur médical Martin Winckler qui donne des explications détaillées sur cette vaccination
– Un bon site d’actualité où on peut lire l’avis conjoint d’un médecin français et d’un pharmacien belge au sujet de cette vaccination
– Un site de réflexion de référence sur l’actualité de l’industrie pharmaceutique et ses produits, dont les parties sur le Gardasil et Cervarix
– A télécharger, une bonne synthèse, sorte de petit résumé des grandes implications de vaccins transgéniques comme ceux-là
– Le site de la Ligue Nationale Pour la Liberté des Vaccinations (LNPLV), par exemple, à cette page fort instructive sur les composants des vaccins
– Dans son numéro de décembre 2008/janvier 2009 (n°111), le magazine Belle-Santé continue cette enquête et enfonce le clou de la vaccination contre le cancer du col de l’utérus avec, notamment, des précisions apportées par le Professeur Michel Georget (spécialiste des vaccins), ainsi que l’avis du Professeur Claude Béraud.A noter que sur son site internet, Belle-Sante propose de larges extraits des articles qui y sont publiés.

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