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Agriculture Chasse

Chasseurs et écologistes se mettent d’accord sur l’ouverture de la chasse

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Un accord qualifié d’historique, par le ministère de l’écologie, vient d’être signé par les représentants des principales associations de chasseurs et d’écologistes (1) pour définir l’exercice de la chasse durant la saison 2008-2009, laquelle débute ce samedi.

Mis à part le ministre de l’écologie, Jean-Louis Borloo, qui suite au Grenelle de l’environnement avait initié une table ronde avec l’ensemble des acteurs concernés par le dossier (chasseurs, écologistes, agriculteurs, forestiers, etc.), la quasi totalité des antagonistes se déclare insatisfaite, mais reconnaît apprécier la méthode mise en œuvre pour parvenir au texte de compromis adopté grâce à des concessions de part et d’autre.

Concrètement, comme l’année passée, les premières ouvertures de la saison de chasse 2008-2009 se feront le samedi 2 août pour le seul domaine public maritime (DPM) des façades Atlantique, Manche et mer du Nord (2), ainsi que pour les étangs du Médoc. Cette ouverture dite ‘anticipée’ concerne les oiseaux d’eau et de passage (oies, canards, eiders, fuligules, poules d’eau, bécassines, et autres). Toutefois, les signataires se sont mis d’accord pour que le courlis cendré, la barge à queue noire et l’eider à duvet bénéficient dès maintenant d’une interdiction générale de chasse de 5 ans, au regard de leur piètre état de conservation. De leur côté, le courlis corlieu, la barge rousse, le bécasseau maubèche et le chevalier gambette feront l’objet d’un suivi qui pourra conduire à une suspension temporaire des tirs si le niveau des effectifs le justifie.

A l’inverse, dès le 21 août, la chasse de 24 espèces d’oiseaux d’eau s’ouvrira sur les zones humides hors littoral, soit une semaine plus tôt que l’année passée (il est possible que l’an prochain cette date soit avancée aux environs du 15 août). A noter toutefois, que la foulque macroule pourra être chassée dès cette date dans le département de l’Hérault, sur le domaine public maritime et les eaux littorales.

Pour le reste, le 15 septembre fait office de date d’ouverture générale de la chasse au gibier d’eau, à l’exception du vanneau huppé qui bénéficiera d’un répit jusqu’au 15 octobre, partout en France. Enfin, le prélèvement maximum autorisé est fixé à 25 oies et canards par 24 heures et par hutte de chasse de nuit.

Au-delà de la saison de chasse à venir, les participants ont convenu de la suppression de l’Observatoire de la faune sauvage et de ses habitats, jugé trop partisan par les écologistes, au profit de la mise en place d’un Groupe d’Experts sur la Chasse et les Oiseaux (GECO) en charge de l’interprétation des données scientifiques apportées par le Muséum National d’Histoire Naturelle. Ce GECO aura également vocation à faire des propositions d’orientations en matière de gestion des espèces, de dates de chasse, de plans de gestion et de prélèvements maximums autorisés.

Avancée notable, chasseurs, écologistes, agriculteurs et forestiers devraient également œuvrer de concert pour développer, sur le trajet des principales voies migratoires, un réseau de zones humides non chassées afin de permettre aux oiseaux en cours de migration de pouvoir se reposer. Par ailleurs, le fait que les participants du groupe de travail s’engagent aussi à travailler de concert avec les pays (européens et africains) situés sur les différents trajets migratoires apparaît être de bon augure dans le cadre d’une bonne conservation des espèces, la France étant jusqu’à présent souvent accusée par ses voisins de saper les efforts de protection de la faune ailée.

Pour évaluer la bonne mise en œuvre de cet accord, un groupe de suivi, souhaité par tous les participants, va être mis en place en 2008 et 2009. Il devra également élaborer des solutions pour les questions restées en suspens, comme celles concernant les dates de fermeture, les dégâts de gibier et l’économie de la chasse.

Soulignons que pour les dates de fermeture la discussion reste ouverte, les différentes parties ont en effet convenu d’en discuter lors des prochaines tables rondes qui se tiendront toujours sous la présidence du député UMP de la Somme, Jérôme Bignon. Lors de ces prochaines rencontres, divers autres points devraient être débattus, dont :

– les ‘nuisibles’ et leur gestion, sachant que l’Etat s’est engagé, via un communiqué de presse, à faire évoluer le statut des petits carnivores que sont la belette et la martre ;

– l’avenir des jachères ;

– les dégâts de gibier en général ;

– les espèces invasives ;

– les plans de restauration d’espèces et leur coexistence avec la chasse (ours, etc.), l’Etat s’engageant d’ores et déjà à mettre en œuvre un plan de restauration du Grand Tétras, en y associant les acteurs locaux de la montagne ;

– l’utilisation de l’espace avec notamment une réflexion sur les ‘zones de tranquillité’ autour des habitations ;

– les chasses dites ‘traditionnelles’ (3) ;

– les difficultés des lieux où la pratique de la chasse fait l’objet de polémiques depuis plusieurs années.

En conclusion, cet accord marque essentiellement une première étape riche de promesses, même si une telle réunion, voyant un dialogue entre le monde de la chasse et celui de la protection de la nature, n’avait pas été vue depuis plus de 25 ans.

Pascal Farcy
1- Fédération Nationale des Chasseurs (FDC), Association Nationale des Chasseurs de Gibier d’Eau (ANCGE), Fédération des Associations de Chasseurs en Europe (FNAE), France Nature Environnement (FNE), Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), Fondation Nicolas HULOT ((FNH), Ligue ROC, comité français de l’Union Mondiale pour la Nature ainsi que Des représentants des territoires ruraux (agriculteurs et forestiers).

2- A l’exception des étangs et des plans d’eau salés reliés ou non à la mer.

3- Les chasses traditionnelles sont effectuées sans fusil (filet, glue, nœud coulant, etc.).
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Les bons outils font les bons… agriculteurs

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Pour le matériel agricole en général qu’il s’agisse d’une moissonneuse batteuse ou d’une tondeuse en passant par les outils, que l’on soit particulier ou professionnel, avons-nous besoin impérativement d’acheter du neuf ?

Faut-il forcément passer par la case Grande Surface de Jardinage/Bricolage pour acheter sa tondeuse ? Pourquoi ne pas privilégier un vieux tracteur à une neuve tondeuse autoportée ? De la même manière, le matériel agricole en général, coute cher, tracteur, benne agricole, moissonneuse batteuse, avec les années, ces engins offrent des technologies de plus en plus pointues, pour des prix de plus… mirobolants.

Cependant, depuis plusieurs années il existe un site spécialisé pour découvrir les annonces de tracteurs agricoles ? Il s’agit du site Agriaffaire, le lieu dédié à l’achat et à la vente de matériel agricole, viti-vinicole, forestier et de motoculture, qu’il s’agisse de matériel neuf ou d’occasion.

Fondé en 2000 par trois agriculteurs français, ce site est la plateforme d’annonces d’achat et de vente de matériel agricole d’occasion comme neuf. Offrant de multiples possibilités et méthodes d’achat et de vente, il met aussi à disposition des vendeurs et acheteurs, un Observatoire des prix pour permettre à chacun d’évaluer les fluctuations et les prix moyens des principaux matériels agricoles.

Outre l’observatoire, parmi les nombreuses bonnes idées  qui animent ce site, se trouve la rubrique dédiée aux épaves, une sorte de « casse » pour y chiner en ligne les pièces mécaniques,  comme vous pourrez le constater en cherchant à en savoir plus sur les modèles.

Près de 300.000 machines y sont commercialisées, cela va du matériel peu utilisé à des pièces de collection toujours en état de marche. De l’arracheuse de pomme de terre dernière génération en passant par le tracteur de 1958, vous y trouverez un vaste choix pour répondre à tous les besoins.

 

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De l’engrais dans mes toilettes

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Dans le monde de demain, l’eau deviendra (si elle ne l’est pas déjà) la plus importante des ressources. Réfléchir dès aujourd’hui à des solutions pour l’économiser apparaît comme une sage solution. Interdire de laver sa voiture ou de remplir sa piscine en période de canicule font déjà partie des solutions, mais il s’agit de mesures d’urgence, pas de prévention. D’après le centre d’information de l’eau, l’un des postes où les économies d’eau pourraient être les plus spectaculaires, ce sont les toilettes, qui engloutissent 20% de notre consommation quotidienne.

La solution des toilettes sèches existe, mais il faut bien reconnaître que nombre d’entre nous pouvons bloquer sur le principe (recouvrir ses déjections de sciure, les récupérer et les composter), y voyant un manque d’hygiène rédhibitoire. Des étudiants britanniques imaginaient eux économiser l’équivalent du volume de 26 piscines olympiques chaque année en encourageant simplement leurs camarades sur leur campus universitaire d’uriner dans leur douche le matin, sans passer par la case toilettes. Même problème, cela peut poser un problème d’hygiène à la majeure partie de la population. En revanche, la solution de récupérer l’urine des toilettes pour la transformer en engrais devrait être plus facilement acceptée. Après tout, c’est comme cela que nous produisons des engrais naturels depuis des siècles, grâce aux rejets des élevages agricoles.

Toopi Organics, une société française, travaille sur un procédé qui permettrait d’économiser de substantiels volume d’eau potable, dont 200 milliards de litres sont pollués chaque année en France dans nos toilettes. L’idée est simple et comprend 3 étapes :

  • récupérer l’urine, qui est naturellement riche en azote, phosphore et potassium (3 nutriments qui favorisent la croissance des plantes) pour le dépolluer d’abord en filtrant les résidus médicamenteux et hormonaux. Les festivals, les collectivités et les laboratoires d’analyse sont ciblés comme « sources » dans un premier temps.
  • enrichir l’urine nettoyé en micro-organismes pour améliorer son potentiel fertilisant pour les plantes.
  • distribuer cet engrais 100% biologique dans des coopératives agricoles ou auprès des fabricants d’engrais bio.

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Des tests sont actuellement en cours pour valider le procédé de Toopi Organics, et dès qu’ils se seront avérés concluants, le produit de leurs recherches devrait être disponible à la vente.

Vous ne regarderez plus jamais vos toilettes de la même façon…

Photo : www.toopi-organics.com

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Ensemble avec les labels MSC et ASC pour la Semaine de la Pêche Responsable

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A l’occasion de la deuxième édition de la semaine de la pêche responsable (19-25 février), différents protagonistes se mobilisent pour mieux sensibiliser le public à la nécessité de préserver les ressources aquatiques et les écosystèmes marins. Venez découvrir deux labels qui offrent la possibilité de faire le bon choix de produits pour préserver l’environnement.

Une semaine pour sensibiliser

Chaque année dans le monde, une personne consomme en moyenne 20 kg de poisson par an, soit près de deux fois plus qu’il y a 50 ans. En conséquence, 90 millions de tonnes de poisson sont capturées chaque année, selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Les limites des ressources océaniques sont presque franchies et les mauvaises pratiques, la surpêche ou la pêche illégale vident nos océans. Dans son rapport 2017 sur les impacts environnementaux, le MSC précise que la démarche invitant les consommateurs à privilégier les produits de la mer labellisés durables incite les pêcheries à améliorer leurs pratiques pour répondre aux critères environnementaux du MSC.

C’est pourquoi La semaine de la pêche responsable donne l’occasion aux consommateurs de mieux comprendre les enjeux de la pêche durable et de l’aquaculture responsable. Mais aussi de mieux comprendre les solutions qui sont proposées. Retrouvez l’appel à action en suivant ce lien

 

Lors de vos achats, vous aussi, vous pouvez avoir un rôle actif.

Les lables MSC et ASC vous permettent d’identifier rapidement et facilement les produits qui sont respectueux des ressources marines et des écosystèmes. La prochaine fois que vous aurez envie de poisson, n’oubliez pas de chercher les deux logos bleu et vert dans les rayons :

Label MSC

 

Des entreprises qui encouragent la consommation responsable des produits de la mer

Supermarchés, marques, restaurants collectifs, fournisseurs… soutiennent eux aussi la Semaine de la pêche responsable avec le MSC et l’ASC. Ces acteurs participent également activement auprès des consommateurs, puisqu’ils représentent une quantité importante de prises de poissons capturés, et sont donc essentiels à la préservation de la biodiversité marine. Tout au long de la semaine, ces entreprises sensibilisent eux aussi à l’importance des labels MSC et ASC auprès du grand public. Demandez plus d’information à ce sujet dans votre magasin !

 

Pour plus d’informations sur la Semaine de la Pêche Responsable, rendez-vous sur le site internet du MSC

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