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Prédateur en France : un statut à haut risque !
Faune
Introduction
L’Homme, en tant qu’espèce animale, a suivi une évolution que l’on pourrait qualifier de “biologiquement normale”. En effet, l’espèce humaine s’est attachée à croître, à coloniser de nouveaux milieux et à se protéger contre les autres espèces qui auraient pu nuire à sa survie. Mais en suivant ce schéma d’évolution, l’Homme a également perturbé des équilibres naturels. En quelques décennies, de nombreuses espèces animales et végétales se sont éteintes. Certes, la disparition d’espèces vivantes relève d’un processus normal. Cependant, la biodiversité* connaît dernièrement une usure dont la vitesse inquiète les spécialistes.
Ainsi, les superprédateurs* tels que le Loup, le Lynx et l’Ours ont pour la plupart quasiment disparu de l’Europe Occidentale. Or, à part l’homme, ces espèces en bout de chaîne alimentaire ne connaissent pas d’ennemis, si ce ne sont les maladies et la chasse.
L’expansion humaine les a souvent forcés à se réfugier dans leurs derniers retranchements. En effet, l’agriculture, aujourd’hui associée à la construction d’infrastructures routières, a nécessité de nombreux déboisements, perturbant ainsi leur milieu de vie. La pratique de la chasse a également eu des incidences néfastes sur le nombre d’ongulés* sauvages, limitant par conséquent les ressources alimentaires des grands prédateurs. De plus, les rapports de l’Homme à la Nature l’ont souvent poussé à chercher à la dominer, principalement lorsqu’il s’agissait de prédateurs.
Aujourd’hui, les conditions de la réinstallation définitive des superprédateurs semblent réunies. L’ex
ode rural et la déprise agricole offre une moindre pression humaine et les surfaces boisées sont en augmentation. L’encadrement de la chasse a également permis une meilleure gestion des grands herbivores sauvages. De plus, l’opinion publique a montré à travers plusieurs sondages qu’elle se montrait globalement favorable à la réinstallation durable des grands prédateurs sur nos territoires.
En France, la présence réactualisée des superprédateurs* que sont le loup, l’ours et le lynx soulève pourtant diverses problématiques qui s’expriment au travers de conflits.
La récente ascension de la conscience environnementale a porté la population à souhaiter la pérennisation de leur installation au sein du territoire européen. Cette volonté, qui s’appuie sur une nécessité exprimée par les divers spécialistes de la question, s’est illustrée au travers d’instruments juridiques et de manifestations internationales.
Cependant, ce désir de renouer avec une nature sauvage n’est pas partagé par tous. Parmi les principaux opposants à ce retour au sauvage se trouvent les éleveurs et les chasseurs.
Si, plus que jamais, les conditions favorables à l’installation durable du Loup, de l’Ours et du Lynx sur le territoire français sont réunies, il reste tout de même des obstacles. Ces freins sont importants à prendre en compte dans la mesure où le manque de considération à leur égard peut être ensuite à l’origine de nombreuses incohérences.
Or ces incohérences, s’exprimant à tous les niveaux d’organisation, mettent en danger l’efficacité et la réussite de ce projet ambitieux : permettre aux grands prédateurs de faire partie du paysage naturel en Europe Occidentale. Pour inscrire cet objectif dans une indispensable durabilité, la réflexion quant aux outils nécessaires, qu’ils soient économiques, juridiques ou sociologiques, semble indispensable.
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Introduction
L’Homme, en tant qu’espèce animale, a suivi une évolution que l’on pourrait qualifier de “biologiquement normale”. En effet, l’espèce humaine s’est attachée à croître, à coloniser de nouveaux milieux et à se protéger contre les autres espèces qui auraient pu nuire à sa survie. Mais en suivant ce schéma d’évolution, l’Homme a également perturbé des équilibres naturels. En quelques décennies, de nombreuses espèces animales et végétales se sont éteintes. Certes, la disparition d’espèces vivantes relève d’un processus normal. Cependant, la biodiversité* connaît dernièrement une usure dont la vitesse inquiète les spécialistes.
Ainsi, les superprédateurs* tels que le Loup, le Lynx et l’Ours ont pour la plupart quasiment disparu de l’Europe Occidentale. Or, à part l’homme, ces espèces en bout de chaîne alimentaire ne connaissent pas d’ennemis, si ce ne sont les maladies et la chasse.
L’expansion humaine les a souvent forcés à se réfugier dans leurs derniers retranchements. En effet, l’agriculture, aujourd’hui associée à la construction d’infrastructures routières, a nécessité de nombreux déboisements, perturbant ainsi leur milieu de vie. La pratique de la chasse a également eu des incidences néfastes sur le nombre d’ongulés* sauvages, limitant par conséquent les ressources alimentaires des grands prédateurs. De plus, les rapports de l’Homme à la Nature l’ont souvent poussé à chercher à la dominer, principalement lorsqu’il s’agissait de prédateurs.
Aujourd’hui, les conditions de la réinstallation définitive des superprédateurs semblent réunies. L’ex
ode rural et la déprise agricole offre une moindre pression humaine et les surfaces boisées sont en augmentation. L’encadrement de la chasse a également permis une meilleure gestion des grands herbivores sauvages. De plus, l’opinion publique a montré à travers plusieurs sondages qu’elle se montrait globalement favorable à la réinstallation durable des grands prédateurs sur nos territoires.
En France, la présence réactualisée des superprédateurs* que sont le loup, l’ours et le lynx soulève pourtant diverses problématiques qui s’expriment au travers de conflits.
La récente ascension de la conscience environnementale a porté la population à souhaiter la pérennisation de leur installation au sein du territoire européen. Cette volonté, qui s’appuie sur une nécessité exprimée par les divers spécialistes de la question, s’est illustrée au travers d’instruments juridiques et de manifestations internationales.
Cependant, ce désir de renouer avec une nature sauvage n’est pas partagé par tous. Parmi les principaux opposants à ce retour au sauvage se trouvent les éleveurs et les chasseurs.
Si, plus que jamais, les conditions favorables à l’installation durable du Loup, de l’Ours et du Lynx sur le territoire français sont réunies, il reste tout de même des obstacles. Ces freins sont importants à prendre en compte dans la mesure où le manque de considération à leur égard peut être ensuite à l’origine de nombreuses incohérences.
Or ces incohérences, s’exprimant à tous les niveaux d’organisation, mettent en danger l’efficacité et la réussite de ce projet ambitieux : permettre aux grands prédateurs de faire partie du paysage naturel en Europe Occidentale. Pour inscrire cet objectif dans une indispensable durabilité, la réflexion quant aux outils nécessaires, qu’ils soient économiques, juridiques ou sociologiques, semble indispensable.
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