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Environnement
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Et aussi
Outre l’alimentation, une bonne hygiène et le respect de quelques règles de vie simples sont la meilleure des garanties face au virus de la grippe aviaire. Il est ainsi recommandé de :
Par ailleurs, il n’y a pas de raisons de se méfier des oiseaux qui font leurs nids aux alentours des habitations et fréquentent les parcs et jardins (passereaux, hirondelles, pigeons, tourterelle,…). Les excréments au sol doivent être nettoyés, comme de normal, avec des détergents (eau savonneuse ou autres produits détergeant).
Pour finir, les amateurs de baignade n’encourent aucun risque à se baigner dans les lacs des zones non-contaminées. Pour les zones où le virus a été détecté, si rien n’indique que des personnes puissent être contaminées par de l’eau infectée, par principe de précaution il est préférable de se tourner vers d’autres lieux de baignade.
Pour les voyageurs, le ministère de la santé et des solidarités a mis en place un numéro d’appel sur la grippe aviaire pour informer en temps réel de la situation en dehors de la métropole : Info’Grippe Aviaire. Ce service est ouvert du lundi au samedi, de 8 h 00 à 20 h 00, au 0 825 302 302 (attention appel payant : 0,15 € la minute).
Propriétaire d’oiseaux en cage ou de basse-cour,
de chat, de chien…
Les oiseaux
Le principe est d’éviter les contacts entre les oiseaux sauvages et domestiques. Ainsi, tous les oiseaux détenus par des éleveurs ou par des particuliers, présents sur le territoire métropolitain, doivent être confinés, qu’ils s’agissent de volaille, de gibier d’élevage, d’oiseaux d’agrément, ou d’appelants pour la chasse (illustration ci-contre, avec le type de confinement à éviter : hygiène déplorable et confinement incomplet).
Ainsi, dans le cas d’une cage ou d’une volière située en extérieur, l’obligation de confinement, promulguée par les autorités, s’applique. Le plus simple est de bâcher, par exemple, les zones d’ouverture avec un film plastique rendant impossible tout contact avec l’extérieur. Pour les basses-cours, par le biais des communes, leur recensement est en cours et il appartient à leur propriétaire de faire le nécessaire pour mettre en œuvre un confinement, lequel peut s’opérer de la même manière que pour les volières.
Outre le risque hypothétique d’une contamination par contact avec un oiseau sauvage, le plus grand risque tient à l’introduction du virus dans le local où se trouvent les oiseaux. Il est donc important de faire attention à tout ce qui entre, qu’il s’agisse de nourriture, d’eau, de mangeoire, d’abreuvoir ou des différents outils utilisés pour le nettoyage. Une attention particulière doit être portée à la propreté des vêtements de travail et des chaussures, afin de ne pas introduire de virus à l’intérieur du local.
Ces précautions d’hygiène et de confinement pris, il n’y a aucun risque à conserver chez-soi des oiseaux (ornement ou basse-cour) et à avoir un contact régulier avec eux, un oiseau sain ne pouvant pas développer et/ou être un vecteur de la maladie sans être exposé au virus.
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A la Une de l’actualité
Chat et chien
Chat et chien peuvent comme nous être contaminé par le virus H5N1. Toutefois, rappelons qu’aucune contamination d’un homme par un chat ou un chien n’a été à ce jour enregistrée, la barrière des espèces jouant son rôle.
Ainsi, en dehors des zones où la présence du virus est avérée, vous pouvez continuer de laisser sortir votre chat. Ce n’est pas un charognard et il ne s’intéresse donc pas aux oiseaux morts.
Pour le chien, il n’y a pas plus de risque, sauf que le chien peut au cours d’une promenade "déguster" une carcasse d’oiseau traînant à terre. Comme en temps normal, il est donc nécessaire d’être un peu vigilant, et de l’empêcher de se livrer à ce genre d’exercice !
Médicament et vaccin, où en est-on ?
Deux groupes de médicaments antiviraux agissant contre les virus Influenza entrent principalement en ligne de compte. Contrairement à une vaccination, ces médicaments n’offrent pas de protection durable. En cas d’infection, ils doivent être pris le plus tôt possible après l’apparition des premiers symptômes, soit dans les 48 heures. Ces 2 groupes de médicaments antiviraux sont :
Toutefois, en cas de pandémie de grippe aviaire par la souche H5N1, il n’est pas établi que ces médicaments soient efficaces, les cas recensés étant trop rarissimes pour évoquer une éventuelle efficacité à l’ensemble des individus.
Concernant la vaccination, la situation est encore plus simple. Bien que différents laboratoires travaillent à l’élaboration d’un vaccin pour l’homme, à l’heure actuelle aucune protection vaccinale n’existe pour l’homme. A l’inverse, des vaccins destinés aux volailles sont disponibles.
Conclusion
Le virus de la grippe aviaire risque-t-il de devenir un virus pandémique (virus générant une épidémie mondiale) dangereux pour l’homme ? En théorie oui, toutefois, à l’heure actuelle, on ne peut pas prévoir si le virus de la grippe aviaire évoluera vers un virus facilement
transmissible de personne à personne, ni savoir quand cela se produira.
Néanmoins, des études ont montré que le virus pouvait évoluer génétiquement, rapidement. Il existe donc un danger potentiel pour que le virus s’adapte à l’homme et se transmette facilement de personne à personne. Autre point d’inquiétude, alors que le porc est une passerelle vers l’homme, aucune décision n’est prise pour prévenir la contamination des porcins…
Aujourd’hui, les espoirs reposent sur la capacité de la FAO à convaincre et à faire entendre son discours au niveau international : "Il est très facile de blâmer les oiseaux sauvages et la migration des oiseaux parce que personne n’est responsable. Il est possible que les oiseaux sauvages puissent présenter le virus, mais c’est par les activités humaines de commerce et d’échanges que la maladie se propage" indiquait Juan Lubroth, de la FAO, en janvier 2006. En France, comme dans la plupart des autres pays, pour des raisons économiques et une absence de remise en question, la position officielle est à l’opposé de ce discours, et fait passer l’idée que le modèle industriel et commercial de la filière agricole est la réponse à la grippe aviaire… une vrai politique de l’autruche, pour rester dans le monde des oiseaux !!
Sources :
OIE – Organisation mondiale de la santé animale
OMS – Organisation mondiale de la santé
FAO – Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
AFSSA – Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments
OFSP – Office fédéral de santé publique suisse
Photos :
Véronique Chartot, Pascal Farcy, FAO, Sandy Meillon, Michel Sage
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Article écrit par Pascal (voir la biographie)
le 06 février 2013 à 04:40
3131 articles publiés sur Univers-Nature, depuis 1999
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