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Depuis quelques années, les collectivités locales sont engagées dans une course à la réduction des déchets et mettent à contribution leurs administrés. Sans établir une longue (et ennuyeuse) liste des solutions à disposition, citons tout de même le simple geste de consommer de l’eau du robinet (et éviter à la moitié des bouteilles plastique non recyclées, soit 150 000 tonnes annuelles, de finir en décharge), ou celui de penser (si l’on a la chance d’avoir un jardin) au compostage : les restes de repas, cartons ou boîtes d’oeufs, ne viendront plus encombrer les poubelles, et fourniront en plus un engrais d’excellente qualité.
Si ces efforts à fournir paraissent conséquents, il est quand même bon de savoir qu’en Californie, une Française a réussi l’impensable, arriver à ce qu’elle et sa famille ne produisent pas le moindre déchet. C’est l’aboutissement de son projet personnel « Zero Waste Home« , soit « Maison Zéro Déchet« , qu’elle partage avec les internautes sur son blog http://zerowastehome.blogspot.fr Scott, Max et Léo (son mari et ses deux fils) ont pris le pli et dans leur village de Mill Valley dans le nord de San Francisco (à ne pas confondre avec Hill Valley, dans « Retour vers le Futur »), ils ont appris à vivre différemment. De l’aveu de Béa, leur déménagement dans une ville plus petite et une maison moins spacieuse a servi de déclic. Leurs affaires précédentes, faute de place, finissent chez un garde-meuble et le constat s’impose : avec moins d’affaires, ils vivent aussi bien, sinon mieux. La petite famille se lance alors dans la chasse aux emballages superflus : les vêtements achetés sont d’occasion (adieu sacs plastique et autres cartons), la nourriture achetée l’est en vrac, les produits de beauté et d’hygiène sont faits maison…
Selon notre Française, les magasins américains se prêteraient particulièrement bien à ce genre de comportements vertueux qu’elle imagine néanmoins aisément transposable à la France et à ses nombreux marchés. La blogueuse cite même les supermarchés Auchan et le réseau d’alimentation biologique Biocoop comme exemple à suivre dans notre hexagone. Le bénéfice n’est pas seulement écologique et la petite famille s’y retrouve financièrement, avec des économies de l’ordre de 40% qui permettent de s’offrir de belles vacances au soleil.
La petite entreprise écologique menée par Béa et sa famille pourrait bien faire des émules puisque son blog a attiré l’oeil de nombreux grands médias américains, parmi lesquels le « New York Times » ou « USA Today », qui lui ont offert une tribune inespérée. Alors, êtes-vous prêts à imiter Béa ?
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le 24 mai 2013 à 09:40
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Ils mangent des OGM, des poulet traités au chlore, de la viande aux hormones et tant d’autres aberrations. Peut-on vivre au E-U- de façon écologique sans être en TOTALE autonomie?
Bonjour,*Le problème de base est bien dans notre mode de vie de « consommateur ».
Je fais moi-même mon compost, environ 4 mètres cubes par an, que je répands dans mon jardin. Je n’achète jamais d’engrais ni autres amendements, et j’ai de très beaux légumes. Je pratique la culture biodynamique.
Je ne tiens absolument pas à contaminer mon compost, puis mon potager, avec les emballages cartons ou les journaux dont les traitements industriels font appel à de très nombreux produits chimiques pas très catholiques, mais aussi les différentes encres employées.
Plutôt que d’inventer un mode vie, j’ai préféré revenir en arrière de 50 ans pour garder un jardin sain.
Cordialement,
JB




