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Le Commissariat général au Développement durable a publié son rapport annuel sur le bilan des transports pour l’année 2012. Il apparaît clairement que les effets de la crise économique continuent d’impacter sur l’évolution du transport intérieur français, avec une stagnation du transport de voyageurs et une forte baisse du transport de marchandise.
Au niveau des transports des personnes, la voiture reste de très loin le mode le plus utilisé avec une part qui reste stable à 82,7 %. Les encouragements fiscaux sur le diesel font une fois de plus augmenter la proportion de ce type de véhicule et ce d’une façon significative. Alors que le parc roulant progresse de 0,6 % celui des véhicules diesel augmente de 3,4 %. D’après le rapport, l’évolution du transport collectif est bien moins importante que celle constatée lors de la dernière décennie. Avec 4,1 % de croissance, c’est le transport aérien qui connaît la plus forte progression, suivi par les autobus et autocars +2,0 %, alors que les transports ferrés, trains et métros ne progressent que de 0,3 % après une croissance de 3,4 % en 2011.
Les évolutions du transport de marchandises apparaissent bien plus impactées par la crise économique que celles des transports des personnes. Ainsi, en 2012, le secteur routier subit une chute de 4,4 % en tonne-kilomètre (1) avec pour conséquence une perte d’environ 5 000 emplois (soit -0,4 %). Si l’on analyse plus en détail les chiffres du rapport, on constate que, pour ce secteur, la concurrence étrangère est toujours aussi importante car la baisse est essentiellement due aux transports sous pavillons français qui reculent de 6,3 % contre seulement -0,6 % pour les pavillons étrangers. Comme pour les personnes, c’est la route qui reste très largement en tête avec une part de 88,3 % pour le fret routier.
Pour les autres modes de transport de marchandises, les baisses d’activités sont elles aussi conséquentes ainsi : le transport ferroviaire baisse de 5,9 %, le transport fluvial recule de 1,6 % et le transport par oléoduc subit une forte baisse de près de 10 %.
Aux vues des répartitions et des évolutions des modes de transport, que ce soit pour les biens et les personnes, il reste beaucoup de chemin à parcourir pour rendre ce secteur un peu plus « propre ». Les chiffres globaux semblent bien plus têtus que les annonces et les volontés affirmées.
1) La tonne-kilomètre correspond au transport d’une tonne sur un kilomètre de distance.
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le 11 juin 2013 à 09:23
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les faits sont tétus et les français aussi qui privègient la voiture pour de multiples raisons auquelles les transports collectifs ne peuvent répondre. N’oublions pas que la libéralisation des transports collectifs reste bloquée par les transporteurs institutionnels.
Ce qui est le plus choquant, c’est le transport de marchandises routier français qui recule inéxorablement sans que notre pays réagisse pour sinon maintenir et mieux augmenter ses parts de marché avec toutes les conséquences positives pour le pays !




