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Peugeot vient de dévoiler la première photo de sa future voiture 100 % électrique, la iOn. Commercialisé dès la fin 2010, ce véhicule sera présenté en première mondiale le 15 septembre au salon automobile de Francfort, en Allemagne.
Bien que revendiquant la première place mondiale en tant que constructeur de véhicules électriques, notamment grâce à son ancienne gamme de 106, la Peugeot iOn est en fait une i-MIEV du japonais Mitsubishi. En effet, sur la photo présentée, seuls le logo de la firme française sur le capot, le pare-chocs avant et les jantes apparaissent différentes de la japonaise.
Techniquement, les caractéristiques apparaissent sensiblement identiques à la version commercialisée au Japon, depuis le début de lété, mais uniquement auprès des professionnels et des collectivités. En effet, seule lautonomie théorique est inférieure, en passant de 160 à 130 km. La iOn sera rechargeable directement à partir dune prise standard en six heures, et une recharge rapide de 80 % en 30 minutes sera possible via des bornes dédiées. Avec la iOn et ce partenariat, Peugeot se donne les moyens dêtre le premier constructeur à commercialiser une ‘véritable voiture’ à motorisation électrique (4 places, vitesse de 130 km/h, etc.), en proposant un modèle économique différent de son rival national, Renault. En effet, si ce dernier soriente vers la vente dun véhicule électrique et la location du pack batterie qui laccompagne, la Mitsubishi i-MIEV/Peugeot iOn dispose dun pack batteries inclus dans loffre tarifaire du véhicule. En conséquence, si le tarif de la Peugeot aura le mérite de jouer la transparence, il devrait être sensiblement plus important (33 500 ht. au Japon) à lachat que les modèles Renault, dautant quil faudra ajouter la marge de Mitsubishi et le transport

Ecologiquement, si lon tient compte de la fabrication de la batterie (le réservoir) et de la production délectricité (le carburant), la voiture électrique présente un bilan très éloigné du ‘zéro CO2′ qu’on lui attribue. En effet, dans un article qui brise un peu le rêve dune telle voiture ‘propre’, le magazine Echo Nature, actuellement en kiosque, compare plusieurs modèles (essence, diesel, gaz naturel, hybride, électrique) avec un bilan final pour le moins étonnant, notamment pour un véhicule que lon veut promouvoir à grand renfort de « Super bonus écologique ».
Pascal Farcy
Photos © Peugeot / Mitsubishi
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Photos © Peugeot / Mitsubishi

le 07 septembre 2009 à 12:00
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en effet la voiture electrique n’a rien d’ecologique:premierement sa fabrication, comme celle des autres, depends en grande partie du pétrole: deuxio sa production répond aux mêmes shémas de sur utilisation des transports, d’emprise sur l’espace(routes et à côtés), et tertio son cout énergetique est aberrant dans un shema de production industrielle: il est vrai que le remplacement des voitures essence par d’autres electriques servira chez nous, tout comme la prolifération des lampadaires, à écouler la fort couteuse electricité nucleaire, qu’il faut bien justifier par quelque chose, mais certainement pas à reduire massivement notre consommation énergetique fossile.
le seul moyen de transport électrique individuel ayant un rapport poids puissance intérressant reste le velo,car ne révons pas, une voiture de 16kg ce n’est pas pour demain.
l’avenir automobile ne dépends pas du mode de propulsionqui remplacera le petrole(electricité solaire ou eolienne,essence diluée dans l’eau,huile d’olive ,voitures à pédales, tout est envisageable…), mais de l’usage limité qui en sera fait:les promoteurs du transport propre à la sauce croissance verte ne cherchent qu’à remplacer un gaspillage par un autre moins medisant, sans remettre en question la finalité.
l’industrie automobile a tellement modifié en profondeur nos comportements,nos environnements et notre façon de gèrer la vie, qu’il semble impossible de revenir en arrière: mais l’immobilisme de la pensée de nos sociétés incapables de se remettre en question risque fort de transformer l’inutile mouvement perpétuel exponentiel en un arrêt forcé, ou les voitures électriques resteront aussi au bord du chemin: vu leur laideur, ce ne sera pas plus mal, d’ailleurs .
et même si l’industrie automobile a permis de me donner un salaire durant plusieurs années. Je suis très sensibilisé à la recherche dans le domaine et je me rapproche de ce que dit Opaque, qui y voir pourtant très clair!




