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Suite au récent naufrage du paquebot de luxe « Costa Concordia », lUNESCO (1) a adressé un courrier au ministre italien de lenvironnement, Corroda Clini. Lorganisation y présente notamment ses condoléances quant aux pertes humaines de cette catastrophe et salue les efforts déployés par les équipes de secours et la population locale. Mais, pour lorganisme mondial, cet accident est une sonnette dalarme qui doit convaincre le gouvernement italien de sattaquer au problème que pose le trafic maritime autour du site du Patrimoine mondial de Venise.
Chaque année, près de 300 grands navires de croisière fréquentent Venise et sa lagune. Outre les risques inhérents à un tel trafic, ce va-et-vient fragilise lenvironnement local, dont certains sites sont inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, à linstar de Venise et du Bassin de Saint-Marc. Par ailleurs, le trafic des croisières à Venise dégrade la ville même, les vagues consécutives au passage des navires minant les fondations des constructions. Au nom de ces préoccupations écologiques, culturelles et sécuritaires, lUNESCO a appelé le gouvernement italien à limiter l’accès des grands navires de croisière dans les zones les plus vulnérables.
1- Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture.
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le 31 janvier 2012 à 12:00
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Venise est une île accessible par rail, par route (car etc.), par avion (2 aéroports sur le continent), et les seuls transports vraiment dommageables pour la ville déjà soumise aux montées des eaux fréquentes, sont les énormes paquebots qui accostent et/ou créent des vagues d’amplitude exagérée pour une lagune assez fermée. (Mettez donc un hord-bord dans une piscine, même de 25 m…
Sauf que dans une piscine, les berges sont en béton, alors que Venise est bâtie sur des milliers de troncs de mélèzes enfoncés dans la boue de la lagune…)
Mais l’autre souci majeur est la zone pétro-chimique de Marghera, à 4 km à vol d’oiseau de la cité magique, et dont les terminaux pétroliers génèrent des effets secondaires équivalents ou pires :
- Pareils pour le rapport volume des bâtiments maritimes % à la lagune ;
-pires pour la fait que des chenaux profonds ont dû être creusés dans la lagune pour permettre aux super-tankers d’accéder à la zone industrielle polluante, entraînant des montées d’eaux accrues par ces chenaux ouverts directement sur l’Adriatique.
- pires encore en cas de sinistre, car une marée noire dans la lagune serait une catastrophe incommensurable et irrécupérable.
Bref, il y a beaucoup à faire pour limiter la casse de cette cité merveilleuse, mais le tourisme et le complexe pétro-chimique sont les poumons financiers de Venise : cherchez l’erreur!
Aussi, espérons vivement que cette démarche permette d’avancer un brin.




