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En France le secteur des transports est à l’origine de 26 % des émissions de gaz à effet de serre et apparaît comme le mauvais élève de la catégorie avec une augmentation de ses émissions de près de 22 % par rapport à 1990. Sous l’impulsion européenne, depuis une quinzaine dannées le carburant des véhicules doit répondre à des normes environnementales de plus en plus strictes. De nouveaux carburants apparaissent, ainsi le 1er janvier 2005, la teneur en soufre de l’essence et du gazole a été abaissée pour limiter les émissions doxyde de soufre et permettre de réduire les émissions des autres polluants automobiles.
En Europe si les politiques semblent peu enclins à encourager la recherche de réelles alternatives au pétrole, il n’en est pas de même partout. Ainsi, pour les biocarburants, produits à partir de végétaux et qui limite les émissions de gaz à effet de serre, si la France se félicite de sa position de leader en Europe, des pays comme les USA et le Brésil sont beaucoup plus avancés. Au Brésil, en septembre 2004, 32 % des voitures neuves vendues étaient des ‘flex fuel’, des véhicules fonctionnant soit à l’essence, soit à l’éthanol, soit aux deux à la fois. A la pompe, le carburant fabriqué à base de canne à sucre, est présent dans presque toutes les stations services, 40 % moins cher, et la plupart des grands constructeurs (dont Renault) proposent des modèles ‘flex fuel’ à un prix quasi-équivalent aux modèles traditionnels.
Néanmoins, en restant largement dépendants du pétrole, les biocarburants ne sont pas la panacée à l’inverse de l’hydrogène et de la pile à combustible. En Californie, 8 constructeurs y croient très fort : Daimler-Chrysler, Ford, Général Motors, Honda, Hyunday, Nissan, Toyota et Volkswagen. Ils allient leurs forces pour finaliser la technologie et établir les normes dun système complet, allant du stockage du carburant à sa distribution, avec comme échéance environ 2 010. Une date à comparer au 5,75 % de biocarburants prévus dans nos voitures européennes, en 2010
Effet d’annonce ?? non, des véhicules roulent déjà, mais techniquement, pour une utilisation de masse, il reste aux ingénieurs à finaliser la longévité de la pile à combustible, laquelle est chargée de produire l’électricité à partir de lhydrogène du réservoir et de loxygène de lair ambiant. Toutefois, la pile à combustible apparaît suffisamment fiable pour que Honda ait homologué officiellement, pour les seuls USA, la première voiture à pile à combustible ‘zéro pollution’. Commercialisée d’ici la fin de l’année, la Honda FCX sera disponible uniquement en leasing et sous réserve de confier sa maintenance à un établissement prédéfini. En ne rejetant que de la vapeur d’eau, le véhicule bénéficiera de plus de 300 km d’autonomie pour une vitesse de pointe d’environ 150 km/h. Côté tarif, aucune indication n’a été donnée, mais à l’image de Toyota et de sa Prius (voiture hybride essence/électricité) les voitures seront vraisemblablement commercialisées à perte, dans un premier temps.
Pour l’approvisionnement, leurs conducteurs auront la possibilité de s’approvisionner dans les quelques stations qui commencent à distribuer de l’hydrogène ou
de s’équiper d’un électrolyseur alimenté par des panneaux solaires à leur domicile pour une énergie 100 % écologique et 100 % d’autonomie.
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