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D’ici 2 ans, Lyon pourrait devenir la première ville de France à se doter d’un péage urbain. Si l’objectif est de faire chuter le trafic de 20% à 30%, 2 possibilités sont envisagées : l’apposition d’une vignette sur l’ensemble des véhicules circulant dans Lyon et Villeurbanne ou la mise en place d’un péage urbain limité au centre de l’agglomération. Toutefois, ce dernier système nécessiterait une modification de la législation française, celle-ci ne permettant pas en théorie de rendre payant l’accès à une zone géographique donnée.
Au-delà du péage, 2 autres dispositions phares pourraient voir le jour avec des limitations de vitesse et une interdiction progressive de circulation des véhicules utilitaires les plus polluants.
Ce projet intervient dans le cadre du plan de protection de l’atmosphère de l’agglomération lyonnaise, lequel, à partir d’une quinzaine de mesures, vise à contenir les concentrations de polluants dans les normes européennes qui entreront en vigueur en 2010.
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Il est plus facile de taxer les automobilistes, y compris ceux qui font des efforts financiers pour moins polluer en utilisant des véhicules essence, GPL,hybride,électrique,GNV,Air comprimé bientôt, si Guy Nègre surmonte les pièges du lobby pétrolier, que pour interdire le DIESEL qui tue chaque année des milliers de personnes grâce à ses gaz d’échappement dont la teneur en toxiques est digne d’une arme chimique. Une honte de plus pour les grands timoniers qui prétendent diriger notre navire (Diesel) France + Europe mais qui inexorablement fonce en avant toute, vers le récif naufrageur.
Il serait peut-être opportun de voter un texte autorisant les péages urbains. Bien qu’ils ne soient pas la panacée à la pollution atmosphérique qui rend l’air de certaines villes irrespirable, ils auraient l’avantage de faire comprendre aux gens que l’avenir appartient, en ville, aux transports collectifs. Marseille, la ville la plus polluée de France (pas de rocade de dérivation pour éviter le centre, ZI de Fos-Berre, pollution éolienne de tout ce qui arrive du sillon rhodanien grâce au mistral) s’en trouverait parfaitement bien. Mais, A LA CONDITION SINE QUA NON, que les dits transports collectifs existent et qu’ils soient opérationnels. Dans une ville qui revendique de garder la maîtrise municipal sur ses banlieues même lointaines au lieu de leur donner leur indépendance (Marseille et ses 114 villages!) le réseau de transports en commun -et ceci vaut pour tout le département des Bouches-du-Rhône- est au-dessous de tout. La grande pollution avec ses pathologies pulmonaires, cardiaques et cancéreuses a de belles années devant elle.
Tramways payants,métros payants,vélos payants, parkings payants, accès payant… je suggère aux stratèges de l’écologiquement-vôtrecartebleue-responsable, de plutôt instaurer un péage d’accès aux supermarchés et autres temples de la consommation humaine à roulettes, car la vraie source de pollution de nos villes n’est pas en leur centre, mais en leur périphérie faite de rocades et autres ronds points ou la voiture n’est pas indésirable, mais rendue volontairement obligatoire: sans doute pour écouler le stock de voitures diesel dont se repait notre industrie ?




