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Après avoir longtemps tergiversé, la Cour Suprême indienne a finalement penché en faveur de la compagnie britannique Vedanta, l’autorisant le 8 août dernier à ouvrir un chantier d’exploitation minière sur la montagne Niyamgini dans lEtat de lOrissa, situé en Inde orientale.
Si ce projet met en péril léquilibre des écosystèmes naturels environnants, il est tout aussi nuisible pour les populations qui dépendent de ces milieux. Tel est le cas de la tribu indienne des Dongria Kondh, composée de quelque 8 000 individus, laquelle vit des ressources naturelles que lui dispense le site de Niyamgini. De fait, au-delà du caractère sacré quil revêt, ce territoire est intimement lié au mode de vie de la peuplade indienne. Mettant à profit les versants montagneux pour établir ses cultures agricoles, cette dernière profite également des bienfaits de la forêt par le biais de la cueillette de fruits.
Une interaction lourdement remise en question par lavènement du projet de mine de bauxite, un minerai dont est extrait laluminium.
Ci-contre, mine de bauxite à ciel ouvert en Guinée
Daprès les propos du porte-parole de la tribu, rapportés dans un communiqué de lassociation Survival International, louverture de cette mine à ciel ouvert devrait engendrer la destruction dune « immense étendue de forêt primaire », sans compter les nuisances directes et indirectes de la pollution générée.
Sous la menace dun délogement prochain, les indiens ont dores et déjà lancé des opérations de résistance, trente dentre eux ayant bloqué le mois dernier la construction dune route traversant la forêt et destinée à desservir la future exploitation minière. Et, bien quil leur soit impossible de faire appel du verdict rendu par la Cour Suprême, les Dongria Kondh envisagent dès à présent de déposer une nouvelle plainte contre la mine, invoquant la violation de leurs droits culturels et religieux. Des droits qui, pour lheure, ne semblent pas peser lourd face aux intérêts économiques sous-jacents.
Photo © Centre de Promotion et de Développement Miniers (CPDM) de Guinée
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Quand comprendrons-nous que nous vivons en « vase clos » sur une très petite boule appelée la Terre? Détruire la forêt primaire revient à nous détruire à moyenne ou brève échéance. L’avidité et la cupidité nous rendent fous, aveugles et suicidaires. Nous n’aurons bientôt plus d’oxygène, de pluies bénéfiques et de cultures nourricières, mais nous aurons de la bauxite! Si des créatures intelligentes habitent ailleurs dans l’univers, je doute qu’elles nous regrettent et versent une larme sur notre prochaine disparition de la carte du ciel.
Que faire dans un cas comme ça ?
Se défendre : mais comme les indiens tribaux n’ont pas d’argent pour se défendre en justice, ils n’ont plus qu’à prendre les armes et s’en prendre aux engins de chantier. L’Histoire est une lutte éternelle de la vie contre la mort.




