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Les Etats-Unis seraient il prêt à sacheter une bonne conscience (environnementale sentend) ? Ou, tout du moins, à sacheter une image ? Je ne me permettrais pas dapporter une réponse à ces questions préférant vous parler du projet de lassociation One Percent for the Planet.
One Percent for the Planet, cest le nom dune lopération crée en 2001 par deux entrepreneurs américains qui, à défaut de représenter leurs pays, ont eu le courage de proposer une initiative osée, intéressante, et qui semble trouver un bon écho. Son objectif est simple, chaque adhérent à lassociation sengage à reverser chaque année 1 % de son chiffre daffaire à un projet écologique. L’association a vu le nombre de ses adhérents tripler lan dernier et enregistre actuellement 3 nouvelles inscriptions par semaine. One Percent for the Planet compte aujourd’hui 187 membres et ce dans tous les secteurs d’activité : agroalimentaire, musique, prêt-à-porter, santé, services aux entreprises
Ces sociétés sont généralement de petite taille, à l’exception de Patagonia (230 millions de dollars de chiffre d’affaires) et de Clif Bar, le leader américain de la barre énergétique naturelle.
Les sociétés sont libres de choisir les associations ou les projets quelles désirent financer. Pour exemple, les vignobles Paradigm Winery, en Californie, versent 25 000 dollars chaque année à un parc national, à un musée sur l’environnement et à des fonds de protection de la nature. En juin 2005, One Percent for the Planet avait déjà collecté plus de 5 millions de dollars et soutenu 700 projets, depuis sa création.
La formule semblant bien prendre aux Etats Unis, lassociation entend désormais étendre son action à dautres pays. Une trentaine de sociétés non-américaines lont déjà rejoint, dont quatre françaises : Etik & O (fontaines d’intérieur), Ubac (conseil en télécoms), les Vignobles Henri Bourlon et le magazine Nautilus, consacré à la mer.
Dans le futur, lassociation aimerait voir un logo One percent apposé sur les produits de leurs adhérents, pour tester, dune part, si cet argument serait un plus à la vente et, si cest le cas, convaincre de plus grosses sociétés dadhérer à leur tour au projet. A lheure actuelle, il est certain que peu dactionnaires sont prêts à se fédérer autour dun projet qui rogne sur leurs intérêts, même à hauteur d1 % seulement.
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le 23 novembre 2005 à 12:00
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