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Auréolé de son récent label Grand Site de France (1), le puy de Dôme devrait voir sa fréquentation touristique sorienter à la hausse. Celle-ci, avec près de 450 000 visiteurs annuels, représentant un flux de 50 000 voitures et 7 000 autocars par an, atteint les jours de pointe (en juillet-août) 6 500 visiteurs par jour. Or, une telle fréquentation nest pas sans incidence sur létat dun site.
Après une phase de suppression des chemins sauvages, daménagement et délargissement des sentiers les plus utilisés, de comblement et remise en herbe des zones érodées, le Conseil général a repensé laccès au sommet du puy de Dôme avec la construction dun train pour remplacer lactuel système de navettes bus

En facilitant l’accès au sommet avec un train, dont l’intégration dans le paysage est laissé à la libre appréciation de chacun, la fréquentation du site naturel sensible du puy de Dôme est prévue à la hausse…
Doté dun système à crémaillère fonctionnant à lénergie électrique, indispensable à cause de la pente, ce train produira, lors de la descente, 50 % de ses besoins en énergie. Au final, selon le Conseil Général, il permettra déviter le rejet de 5 250 tonnes de CO2 sur 35 ans, tout permettant un accès au site tout au long de lannée.
Economiquement, au-delà de la hausse de fréquentation qui est attendue, les retombées économiques pour le département devraient progresser de 10 %, dès la mise en service prévue pour juin 2012.
Alex Belvoit
Photos © Conseil Général du puy de Dôme
1- Le Ministère de l’Ecologie a attribué, le 15 janvier dernier, ce label au site du puy de Dôme, lequel rejoint les 5 autres sites labellisés : le Pont du Gard, la Montagne Sainte Victoire, l’Aven d’Orgnac, la Pointe du Raz et Bibracte-Mont Beuvray.
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Photos © Conseil Général du puy de Dôme
A qui appartient le Puy déjà ?
De 1907 à 1926 un petit train à rail central allait du centre de Clermont Ferrand au sommet du Puy. A partir de 1927, progrès oblige, on a eu la bonne idée de remplacer la ligne par une route à péage…
Si je ne m’abuse, le conseil général est propriétaire de la route et d’une partie des équipements, une bonne part du sommet est domaine militaire, et le reste appartient à des Gaulois…
Il faut savoir qu’historiquement la plupart des volcans, terres incultes, avaient peu d’intérêt mis à part pour faire pâturer quelques moutons et couper du bois. Une constellation de petits propriétaires privés se les partagent, ce qui crée parfois des polémiques quand à leur fréquentation massive et le financement des aménagements…
Les visiteurs, attirés de plus loin et en encore plus grand nombre (C’est bien ce qui est semble-t-il espéré) vont faire plus de kilomètres avec plus de voitures pour venir stationner sur un parking qu’il faudra agrandir (au détriment de quoi ?). Résultat : plus de retombées économiques peut-être, mais surtout davantage de pollution globalement ! Monter au sommet des montagnes n’est pas un « droit ». La vraie solution écologique consistait à faire disparaitre route et parkings et à rendre à la montagne un peu de son calme passé. Après tout, moi, je vais demander un train pour aller sans transpirer sur tous les sommets de France. Ben quoi ? J’ai le « droit » d’aller partout non ? Et non seulement j’ai le droit, mais la collectivité me le doit ! Avec des raisonnements comme celui-là, multipliés à l’infini, nous ne sommes pas sortis de l’auberge !!!




