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Le gouvernement vient de lancer une consultation publique sur le projet de décret portant sur la modification de la réglementation de laffichage publicitaire, dans loptique de réduire une pollution visuelle devenue omniprésente. Ouverte à tous, celle-ci sachèvera le 11 mars prochain.
Pour lassociation Résistance à lagression publicitaire (R.A.P), bien quil soit difficile de rattraper les erreurs et reculs opérés par la loi Grenelle II, notamment la légalisation du micro-affichage et lapparition des écrans numériques, ce décret revêt une grande importance pour la lutte contre cette « pollution mentale et visuelle ».
Sintéressant au projet de décret proposé, lassociation relève certains points positifs tels que la limitation dans le temps de lautorisation accordée pour les bâches publicitaires (1), la limitation à 12 m² de la surface publicitaire des bâches et lévocation de règles dextinction des panneaux énergivores la nuit. En terme de densité, outre la suggestion dune règle destinée à faire tomber certains panneaux en zones particulièrement saturées, les petites villes et villages de moins de 10 000 habitants pourraient être exemptés de publicité lumineuse et de panneaux grands formats.
Toutefois, dautres points prêtent plus à débat. Ainsi, la question des formats reste problématique car, bien que lon passe de 16 m² à 12 m², le format 4×3 reste inchangé. En outre, R.A.P estime quil est regrettable que rien ne soit fait pour limiter les panneaux scellés au sol. De même, le format maximal pour les écrans numériques vidéo est encore jugé trop important, les télévisions géantes de 2,5 m² devant bientôt se déployer sur lensemble de la France, aux abords des villes et dans les rues mêmes.
Par ailleurs, si lextinction des panneaux la nuit est certes encourageante, elle nest envisagée que de minuit à 6 heures du matin, le mobilier urbain en étant exclu.
Afin doptimiser le décret actuellement à létude, R.A.P a formulé un certain nombre de propositions parmi lesquelles : la restriction à 2 m² maximum pour tous les panneaux de publicités et publicités sur bâche, linscription dun principe dégalité entre affichage libre et affichage publicitaire, la limitation à 0,35 m² des écrans vidéo utilisés à des fins publicitaires ou denseigne, lextinction des enseignes à la cessation dactivité de létablissement (ou au plus tard 1 heure après la cessation) et des publicités à lextinction de léclairage public et pendant les périodes de pics de consommation électrique. A ces mesures, sajoutent également la limitation à un panneau par établissement, dune taille maximale de 0,35 m² (soit 50×70 cm) dans le domaine du micro-affichage, linterdiction des véhicules publicitaires et du pelliculage des vitres des bus, tram et taxis ainsi que la suppression du régime particulier applicable aux « mobiliers urbains publicitaires dinformation (MUPI) ».
Alors que la lutte contre le gaspillage énergétique bat son plein, notamment via des recommandations quotidiennes telles que lextinction des lumières lorsque lon quitte une pièce, et des appareils informatiques une fois leur utilisation terminée etc., ce foisonnement de sources publicitaires énergivores, de toutes formes et en tous lieux, est un total non-sens.
1- Une bâche publicitaire est une toile publicitaire de grande dimension tendue sur ou dans un bâtiment.
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le 25 février 2011 à 12:00
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Un panneau qui tombe c’est un publicitaire qui disparait.
Et alors ?
Tant mieux.
L’excès est toujours excessif, et comme disait mon père, l’abus tue!
il est en effet sensé de limiter les affichages publicitaires, en surface et en nombre. il est des endroit ou leur nombre les rends même inopérantes.
Il est aussi sensé de limiter l’usage en taille et en temps des affichages énergivores. Encore que le rendement lumineux des « néons » soient ce qui ce fait de mieux après les LED. Encore que je m’interroge sur le bilan pour la planète d’un écran LED comparé aux 4×3 plein de papier non recyclable mis à jour à grand renfort de camionnette.
Mais quel intérêt de vouloir supprimer les affichages sur les véhicules? C’est le seul outils de communication de la grande majorité des associations, artisans et petits commerçants. Cette action serait donner aux publicitaires l’exclusivité de l’affichage. Est-ce bien l’objectif?
Dommage que Univers Nature ne mentionne pas le site internet ou la manière de participer à cette consultation publique sur la publicité.




