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Si les trafics danimaux nont pas attendu larrivée dInternet pour prospérer, celui-ci nen favorise pas moins leur développement. Cest du moins ce que dénonce la Protection Suisse des Animaux (PSA). A linitiative dune enquête sur le commerce danimaux de compagnie via le support Internet, celle-ci a mis en avant la dérive des annonces de vente danimaux en ligne.
Appâtés par la promesse danonymat quoffre Internet, des personnes ou des marchands peu scrupuleux mettent à disposition des offres pour le moins douteuses. Ne communiquant la plupart du temps ni nom, ni adresse, certains vont même jusquà proposer de « livrer à domicile », de « faire des cadeaux » ou de céder pour « un franc » (suisse).
Daprès PSA, ce commerce a aujourdhui pris une ampleur inquiétante. Lorganisation a en effet recensé, pour une seule journée, plus de 15 000 annonces pour environ 500 espèces différentes danimaux sur 15 plates-formes comptant parmi les plus connues en Suisse. Bien que les chiens et les chats aient la faveur, il est possible de se procurer nimporte quel type danimal, y compris des NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie).
A linstar de dérives observées au sein de certaines animaleries, ces annonces masquent souvent des conditions de détention déplorables. Sétant intéressée à la question, la PSA a ainsi découvert des chiots commercialisés alors quils étaient sur le point de mourir. Pourtant, selon les informations fournies, ces animaux étaient censés avoir été vermifugés et vaccinés par un vétérinaire. Lévolution des mentalités visant à ne plus voir lanimal comme une marchandise a semble-t-il encore un long chemin à parcourir.
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le 02 janvier 2009 à 12:00
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Dire que je suis outrée par le fait que beaucoup d’humains comprennent les autres espèces en termes de marchandises est un euphémisme. D’ailleurs, j’écris un roman qui mets en scène les autres espèces, par différents truchements. Je cherche un éditeur pour cela, d’ailleurs, et n’en trouve pas. Sans doute le sujet n’intéresse t’il pas beaucoup de gens. Mon site est http://sauvage1.chez-alice.fr/
Il faut continuer la lutte. Cette année sera t’elle fructueuse en respect et en droits pour les espèces autres que la nôtre, je le souhaite du fond du coeur !
Bonjour,
j’ai parcouru ton site qui a le mérite d’être original et qui reflète une louable intention.
Mais il ne faut jamais oublier que les effets dits spéciaux masquent parfois le but recherché et de plus, trop d’effets tuent l’effet !
Belle journée…
L’homme a mis longtemps a se résoudre à déclarer l’esclavage humain hors la loi (il semblerait d’ailleurs qu’il existe encore cependant, ici et là, sous une forme déguisée).
Combien de temps mettra-t-il a faire de même avec l’esclavage animal, qu’il pratique pour des raisons de « survie » (animaux de boucherie par exemple), ou pour des raisons plus futiles: animaux de « compagnie », distraction de terrariophiles ou autres…
Longtemps sans doute! Il faut bien voir que les animaux (et les plantes, et les autres êtres vivants…) sont considérés comme des objets, des biens, dans le droit européen… Je me trompe?
Et ailleurs?




