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Le 5 novembre, la Commission Européenne a présenté une proposition pour uniformiser et renforcer, au sein des Etats membres, les règles sur lutilisation des animaux dans la recherche scientifique.
En Europe, la directive actuellement en vigueur sur les animaux utilisés pour lexpérimentation date de 1986. Ce texte, assez peu contraignant, a eu pour effet une grande disparité au sein des pays de lUnion. Pour la Commission Européenne, il est donc temps de réviser son texte.
La nouvelle directive veut sappuyer sur la règle des 3R : Remplacer, Réduire et (R) affiner. Une formule un peu médiatique qui, pourtant, ne date pas dhier, puisquelle fut énoncée dès 1959 par deux biologistes, W. Russel et R. Bruch.
Des cultures cellulaires remplacent les souris blanches
Le remplacement vise à favoriser les méthodes dites de substitution à lexpérimentation animale. Les nouvelles techniques, qui sappuient sur la culture cellulaire, la génomique ou la modélisation par informatique, sont, en effet, très prometteuses. Parmi celles-ci, les « biopuces », développées par la société américaine Hurel, sont composées de compartiments contenant des cultures de cellules vivantes, reliés entre eux par des canaux microfluides. Les « biopuces » sont capables de reproduire le comportement dorganes internes du corps humain, comme le foie, les reins et lestomac. Un double bénéfice est attendu pour ces techniques, permettant, par exemple, de mesurer le temps de séjour dun médicament, et de pallier aux discordances entre les réactions des molécules observées chez les espèces animales et celles chez lêtre humain.
Les progrès de la biologie moléculaire ont également permis dimportantes avancées dans le domaine de la toxicogénomique. Cette méthode dévaluation des risques toxiques se base sur les réactions au niveau de lADN contenu dans le noyau cellulaire. Elle permet didentifier les gènes qui vont être affectés lors de lintroduction dune substance et ainsi envisager les modifications encourues par lorganisme, par exemple, des perturbations dans la transmission neuronale ou encore le développement de cancer.
Une subordination au comité déthique
Malgré lexistence de ces méthodes substitutives, encore 12 millions danimaux sont soumis aux expérimentations chaque année en Europe. Pour réduire ce nombre, il convient de renforcer les contrôles. La Commission Européenne entend sassurer que lutilisation des animaux est absolument justifiée, ne se fait que lorsque dautres méthodes ne peuvent pas être mises en uvre, et dans les meilleures conditions possibles. Toute autorisation devra être subordonnée aux décisions de comités déthique. Cette motion existe aux Etats-Unis depuis 1984, et en Europe, qui souffre donc un retard énorme, seuls 16 pays en avaient fait une obligation légale. En France, où une pleine responsabilité est donnée aux chercheurs, un comité national de réflexion éthique sur lexpérimentation animale a été créé en 2005.
La réflexion éthique replace les considérations sur la souffrance animale au cur de la question scientifique. Pour la Commission Européenne, si lexpérimentation ne peut, à ce jour, être totalement supprimée, il convient de garantir que les animaux soient maintenus dans des environnements améliorés et que des protocoles visant à réduire au maximum la douleur soient mis en uvre (le troisième R, « affiner les méthodes »). La directive proposée sapplique ici à tous les animaux vertébrés non humains vivants, ainsi quà certaines autres espèces susceptibles déprouver de la douleur. Chez les invertébrés, cela semblerait être le cas pour les céphalopodes, qui possèdent un système nerveux central. Les calmars et autres poulpes ressentent ainsi peut-être la souffrance et sont, en loccurrence, légalement protégés au Royaume-Uni. On a encore de sérieux doutes pour les insectes quand on voit quune sauterelle peut continuer tranquillement son casse-croûte en même temps quune mante religieuse est en train de lui dévorer la moitié du corps.
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le 10 novembre 2008 à 12:00
3131 articles publiés sur Univers-Nature, depuis 1999
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Que les législations se renforcent ne signifie pas que la douleur diminue!
J’ai de gros doutes quant à l’amélioration de ce dernier point pour nos frères animaux, car si ce paramètre -essentiel- était pris en compte, il n’existerait pratiquement plus une seule « étude » employant des animaux, car expérimentation animale=souffrance animale, c’est inévitable et l’anesthésie ne doit pas être souvent employée dans nos quelque 800 centres officiels de torture d’animaux par des « scientifiques » dans ce pays.
Il suffit d’ouvrir les pages « Sciences » ou « Médecine » de n’importe quel journal ou magazine pour être effaré -pour le moins- devant l’inanité, la cruauté et l’extraordinaire excès des protocoles expérimentaux menés incessamment, systématiquement et à une échelle incommensurable sur des animaux à des fins humaines.
Nous n’avons pas besoin de blabla, de rhétorique, de belles paoles au milieu de Hurlements, d’un énième rapport commis par une énième Commission d’éthique, nous avons besoin d’une Révolution dans ce domaine, c’est-à-dire qu’il FAUT cesser de mener des tests aussi barbares qu’absurdes sur les animaux -quitte à déplaire à leurs bourreaux!
Ou alors que les animaux testent sur nous!
entièrement d’accord avec ce que dit Rose …de plus, rien ne va dans le sens du respect actuellement côté médias : on relance les modes des fourrures, des trophées pour la déco tendance vue sur toutes les chaines, aucune censure pour les pubs destinées aux enfants, on leur montre des jeux où l’on massacre, détruit toutes sortes d’animaux, on est pas dans le vent si on ne bouffe pas tel ou tel animal exotique …alors ….comment faire pour sensibiliser ????
Quant aux labos, ils sont tellement discrets et surtout à l’abri de tout contrôle …sur Terre on préfère contrôler les trafics d’imitations de sac à main chic plutôt que de se lancer dans une chasse sans merci aux labos, aux trafiquants d’animaux et on parle de respect de l’environnement !!!!!
Aidons-les en adhérant au programme des chercheurs (Docteur Reiss)qui ont recours à des méthodes substitutives et réfutent totalement l’expérimentation animale; comme moi, adhérez à: Antidote Europe, 25 rue jacques callot, 66000 Perpignan.
Demandez leur programme de recherche sur la toxicogénomique et sachez qu’aucune subvention ne leur est versée de la part de l’Etat bien trop empressé à cautionner les lobbies de la recherche sur l’animal.
Vous pouvez également remercier (une fois n’est pas coutume) Madame Cécile Legallais du laboratoire CNRS « biomécanique et bioingénierie » de l’UTC de Compiègne, tél 03 44 23 46 70 qui a mis au point un dispositif cellulaire destiné à remplacer l’expérimentation animale.
vous pouvez aussi faire part de votre mécontentement contre Mr Matthieu Chatillon recherche et développement chez Novence à Venette dans l’Oise tél 03 44 90 76 31, qui met au point des biolubrifiants à base de ressources renouvelables végétales ou ANIMALES.
Comme toujours il y a les retardataires ou les « JE-M’EN-FICHISME » de la souffrance animale.
Même si ce n’est pas là le sujet, mais il s’agit tout de même de la protection animale, je voudrais revenir sur la (soi-disant) non dangerosité des éoliennes. J’ai appris depuis, de source sûre, (L.P.O) que les oiseaux se font propulsés à plusieurs centaines de mètres du lieu de choc par les pales de l’hélice qui, à leur extrémité peuvent tourner à 350 km/heure; et si les constructeurs se permettent de dire qu’il n’y a pas de danger c’est que l’on ne retrouve pas de cadavres; seuls quelques restes des grands oiseaux (cigogne, grands rapaces) sont retrouvés comme des pattes arrachées ou des ailes.
De ce fait, je réfute totalement mon approbation pour ce genre de construction tant qu’il n’y aura pas de protections appropriées.
Transmettre l’information aux « doux rêveurs » qui pensent que l’hélice tourne lentement.




