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Travailler dans l’eau comme on travaille dans l’espace, c’est en substance le concept du projet Neptune. Un engin, de type drone, capable d’accomplir de façon autonome et directement sous l’eau différentes missions et que l’on doit aux recherches de Stefan Tar Kovacs.
Cet ingénieur français de 53 ans travaille depuis plusieurs années sur cette machine révolutionnaire. Appelée « Station autonome sous-marine à structure dynamique » (SAsmSD), ce drone a été pensé pour utiliser l’eau comme l’hélicoptère utilise l’air, comprenez par là qu’il ‘lévite’ entre le fond et la surface.
Un tel engin pourrait s’avérer un outil efficace en cas de pollution marine. Le concept est d’ailleurs né suite au naufrage du pétrolier Prestige. ‘ A l’époque, dira Stefan Tar Kovacs, j’ai été choqué par certaines solutions techniques proposées pour récupérer la cargaison à 3 600 mètres de fond et je me suis demandé comment on pourrait extraire directement le fioul avec un engin basé à proximité ‘. Avec Ce projet Neptune, le drone pourrait passer directement sous la nappe et récupérer les hydrocarbures grâce à un collecteur.
Autre orientation possible pour ce drone, la transformation de la station en plate-forme de forage pétrolier au fond des océans. De même, en matière d’extraction, il pourrait être utilisé pour l’exploitation des gisements alluvionnaires. Les fonds marins recelant en effet de très importantes quantités de métaux précieux, pour l’heure inexploitable au-delà de 100 mètres de profondeur. Il en va de même pour les sources d’eau douce que cache la mer et qui font l’objet d’une attention grandissante. On en trouve en Méditerranée, au Moyen-Orient, au large de l’Afrique ou en Inde. Le projet Neptune intéresserait également les chercheurs pour réaliser des études prolongées de la faune marine.
Pour l’heure cette invention française ne trouve pas d’investisseurs dans l’hexagone. Stefan Tar Kovacs envisage donc de partir a l’étranger Le SAsmSD intéresse d’ors et déjà un grand groupe américain et un industriel britannique. Des ouvertures au Moyen-Orient se sont également dessinées à la fin de l’été.
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