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En mars 2009, lassociation suisse « La Déclaration de Berne » décidait de se faire lécho, auprès des consommateurs finaux que nous sommes, de lexploitation et de la traite denfants pratiquées au sein de plantations de cacao en Afrique de lOuest. De fait, bien quayant signé en 2001 le Protocole Harkin-Engel, lequel lengageait à remédier à des conditions de travail inacceptables, lindustrie du chocolat et du cacao tarde à passer à laction. Initialement, lengagement à la prise de mesures effectives dans le cadre de cet accord volontaire et non contraignant fixait une première échéance en 2005. Non respectée, une prolongation de trois ans fut accordée. Les attentes nayant toujours pas été satisfaites en juin 2008, un troisième délai recula cette échéance factice à fin 2010.
Mandatée pour surveiller le processus de mise en uvre des initiatives de la filière chocolat, luniversité états-unienne de Tulane a publié, le 1er octobre dernier, un rapport inquiétant. Interrogés pour les besoins de lenquête, 600 enfants travaillant dans des exploitations de cacao ont révélé des conditions de travail inadmissible, telles que lutilisation de pesticides sans le moindre équipement de protection, le transport de charges lourdes ainsi que des violences psychologiques et physiques.
Plus révélateur encore de léchec cuisant de la mise en place dune chaîne dapprovisionnement équitable et durable, le rapport de Tulane montre que le nombre denfants exploités est supérieur aux estimations faites lors de la précédente étude en 2002.
Expliquant cet enlisement, la majorité des programmes prétendument mis en uvre sont restés à létat de projets pilotes neuf ans après leur création. Pour preuve, ils nont bénéficié quà seulement 3 % des communes ivoiriennes et 14 % des communes ghanéennes où lon cultive le cacao, le Nigeria et le Cameroun étant encore plus mal lotis.
En 2009, lInstitut international dagriculture tropicale (IITA) estimait à plus de 250 000 le nombre denfants travaillant dans les plantations en Afrique de lOuest, dont plus de 60 % étaient âgés de moins de quatorze ans. Bien que leur parcours varie dune plantation à lautre, il est fréquent que ces enfants soient vendus en échange dune rémunération ou de la promesse dune éducation.
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L’association la Déclaration de Berne a initié une campagne contre les conditions de production du cacao par les grands chocolatiers. Avec courriers à envoyer aux sociétés il y a déjà plusieurs mois.
En fait, les consommateurs socialement responsables se doivent de boycotter tous les produits venant des grands groupes qui ne sont pas homologués « commerce équitable ». Et pour qui s’intéresse aux conditions de travail des ouvriers des pays dits « du Sud » y compris la Chine, l’Inde, le Pakistan et veut réagir, des sites à visiter: La déclaration de Berne, déjà citée, Avaaz.org, Peuples solidaires, One.org (liste non limitative)
Pourquoi ne citez-vous pas les pays concernés, pour l’exploitation des enfants.
J’oubliais, donnez les noms des marques pour les boycotter.
Réponse pays: Côte d’Ivoire et Ghana mais beaucoup d’enfants viennent du Burkina Faso et du Mali.
Une excellente étude (en anglais américain) sur plusieurs années a été effectuée par la Tulane University (USA) sous le titre: Child Labor in the Cocoa Sector -Lire particulièrement le chapïtre: Payson Centerq en cliquant sur ce titre (à gauche de l’écran). La plupart de ces informations sont données (en français) par La Déclaration de Berne. Une occasion de connaître la charte de cette association et ses combats.
Quant aux chocolatiers: tous les chocolatiers suisses, bien sûr, et beaucoup d’autres. Les seuls produits cacaotés éthiquement consommables sont produits et vendus avec le label « commerce équitable » et pas seulement « bio ».
D’où vient le cacao que nous pouvons acheter ? Sur les boites de cacao pur par exemple, le pays de provenance n’est pas indiqué (n’est ce pas volontaire justement ?)
Originaires d’Amérique centrale (pays andins), les meilleurs cacaos en proviennent; l’Afrique n’en produit qu’assez récemment -à l’aune de l’Histoire- mais s’est tourné vers la mono-culture d’où une qualité moindre et la nécessité d’une forte main-d’oeuvre bon-marché. A ma connaissance -qui n’est pas exhaustive- les enfants amérindiens ne sont pas systématiquement employés dans les plantations, plutôt familiales. En tous cas, les abus sur le travail des enfants -dans ce domaine précis- paraissent ne concerner que le continent africain et les pays de mono-culture du cacao. Pour trouver l’origine du pur cacao indiquée,il vaut mieux en acheter dans les boutiques associatives solidaires comme Artisans du Monde (mais c’est loin d’être la seule).
une solution qui me paraît juste : ne plus acheter de cacao et dérivés du grand commerce. A chacun son action !
En effet boycotter les chocolats en provenance de ces regions et n’acheter que ceux dont on connait la provenance, par exemple l’excellentissime Kaoka qui provient d’amerique centrale (Union des producteurs de cacao national dEQUATEUR)vendu dans les bio-coops




