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Depuis le 21 décembre dernier, Greenpeace s’offre un ‘retour aux sources’ en s’interposant de nouveau entre les chasseurs de baleines et les cétacés. Deux navires de l’association sont ainsi dans le sanctuaire baleinier des mers australes avec des pneumatiques et tentent de se positionner dans la ligne de mire des harponneurs d’une flottille de pêche japonaise.
En dépit de l’interdiction mondiale de la chasse commerciale à la baleine, prise en 1986, et des 41 résolutions de la commission baleinière internationale (CBI) critiquant la chasse ‘scientifique’ (votées à la majorité au cours des 18 dernières années), le Japon refuse toujours de s’aligner sur la volonté internationale de préserver les géants des mers que sont les baleines. Pour 2006, la situation ne s’arrange pas puisque le Japon a doublé ses quotas de pêche de petits rorquals, lesquels sont capturés dans une zone désignée comme un sanctuaire baleinier en 1994, par la CBI. En outre, 10 rorquals communs (espèce menacée) devraient également finir dans un navire usine japonais, ainsi que 50 baleines à bosse (espèce menacée également) au cours des deux prochaines années.
Outre la préservation des cétacés, les écologistes mettent également en avant la pratique de la chasse. A ce titre, Greenpeace a réalisé un reportage sur les bateaux japonais harponnant des baleines, mettant en avant la lente agonie de certains des animaux. La photo ci-contre illustre ce problème, le Yushin Maru, un bateau de chasse de la flotte baleinière japonaise, ayant blessé une baleine lors de son premier tir de harpon, ce n’est qu’au bout du sixième tir que les chasseurs arrivent à capter le mammifère, mortellement blessé, par sa queue et à le tirer près de leur bateau, où il meurt noyé. Plus de 30 minutes se seront ainsi écoulées entre le premier tir et le treuillage de la baleine, selon l’association.
Photo © Greenpeace / Kate Davison
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le 10 janvier 2006 à 12:00
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