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Ce sont de bien morbides révélations que vient de mettre au grand jour lassociation de protection animale L214. Sattendant à essuyer un refus suite à une demande de visite de labattoir Charal basé à Metz, un enquêteur du groupe associatif a postulé à une offre demploi sur le site dabattage au titre douvrier abattoir. Une démarche aisée au regard de labsence de qualification ou dexpérience professionnelle requise. Ainsi, pendant trois semaines, du 8 au 26 septembre 2008, lenquêteur rendu sur place a pu observer les pratiques en uvre dans cet abattoir.
Illustration ci-contre – Un bovin assistant à l’agonie de ses congénères.
Or, le spectacle sest révélé pour le moins cruel, même pour un lieu dédié à labattage. Labattage rituel comme labattage standard donnent lieu à des souffrances prolongées chez les bovins avant leur mort définitive. Au cours de labattage standard, les animaux sont effectivement étourdis avant dêtre mis à mort ainsi que lexige la loi. Toutefois, selon lassociation, en raison du retard accumulé par le saigneur, ils ne sont pas immédiatement égorgés et reprennent conscience avant leur égorgement.
Parallèlement, la vitesse de la chaîne dabattage restant inchangée au cours de labattage rituel, sans étourdissement préalable (1), cette cadence ne permet pas de maintenir lanimal dans le tonneau de contention jusquà la fin de la saignée. Au regard de quoi, là encore, lagonie de lanimal se prolonge une fois suspendu à la chaîne dabattage. Le tonneau de contention étant orienté vers les animaux suspendus, les bovins ne perdent pas une ‘miette’ du sort que subissent leurs congénères.
Outre leur ignominie, ces agissements contreviennent à la réglementation en vigueur. L214 souligne, ainsi, la violation de larticle R214-74 du Code Rural, lequel spécifie que : « Limmobilisation doit être maintenue pendant la saignée ». Parmi les autres articles bafoués, figure également larticle R214-65 du Code Rural précisant que : « Toutes les précautions doivent être prises en vue dépargner aux animaux toute excitation, douleur ou souffrance évitables pendant les opérations de déchargement, dacheminement, dhébergement, dimmobilisation, détourdissement, dabattage ou de mise à mort ».
Mais le scandale ne sarrête pas là. Les Services vétérinaires sont présents en permanence dans labattoir de Metz et nont pourtant pas signalé ces infractions pratiquées quotidiennement. Ce constat ne fait que confirmer les défaillances récurrentes des services vétérinaires français, pointées du doigt par lOffice alimentaire et vétérinaire (OAV) de la Commission européenne. Pour preuve, relayant un article paru dans la dépêche vétérinaire de mars 2009, L214 cite le président du Syndicat National des Inspecteurs en Santé Publique Vétérinaire (SNISPV) : « Cela fait dix ans que le syndicat tire la sonnette dalarme au sujet du déficit des contrôles officiels en dénonçant la fragilisation croissante de nos effectifs et la catastrophe potentielle qui menace ». Dautant que, comme la constaté lenquêteur de L214, les pratiques déviantes de labattoir de Metz sont abandonnées au profit de plus vertueuses lors de visites importantes. Ce fut ainsi le cas à lannonce dun audit de la société McKey, fabricant de steaks hachés surgelés et fournisseur des restaurants Mc Donalds.
La mauvaise foi nayant pas de limite, dans son courrier de refus apposé à une éventuelle visite de labattoir par lassociation, Charal na pas hésité à déclarer : « Au-delà de la réglementation en vigueur et du contrôle par les autorités qui certifient chaque année la conformité de lensemble de nos abattoirs, notre groupe a fait de la protection animale un volet central et spécifique de sa politique « Qualité », qui va au-delà des exigences actuelles et préfigure les évolutions réglementaires ». Tout dépend de ce que lon entend par « protection animale ».
Lassociation L214, qui dénonce la tromperie de lentreprise envers les consommateurs, a porté plainte contre Charal pour cruauté envers les animaux.
1- Se reporter au n°23 dEcho Nature, avec l’article « Le scandale français de labattage sans étourdissement » (p. 15 17).
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le 29 août 2009 à 12:00
3131 articles publiés sur Univers-Nature, depuis 1999
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j’habite metz et je suis tombée sur le républicain lorrain, je suis horrifiée.
de plus je ne mange pas de viande car mes parents étaient agriculeurs et enfant je ne pouvais pas avaler cette chair que je voyais vivante.
bravo pour cet article car cela remettra les idées à certains, le fric et encore le fric.
je suis dégoutée des humains , j’aime trop les animaux et je déteste voir les abattoirs, de plus la viande c’est pas bon à la santé.
j’ai 42 ans et je vis sans viande.
encore bravo et je vais en parler autour de moi
Cet enfer rend dérisoire tout le baratin sur l’humanisme. Tout le monde sait ce qu’il se passe dans les abattoirs mais la plupart continuent de faire comme si de rien n’était. Demain ils diront comme d’habitude « je ne savais pas », ou « je n’ai fait que mon travail ».
Encore une fois, les Français diront qu’ils ne savaient pas et les employés de l’abattoir diront qu’ils obéissaient aux ordres.
Pourtant il serait très simple de sanctionner ces pratiques. Personne ne nous oblige à acheter de la viande CHARAL. Il suffit de boycotter la marque, vous verrez qu’ils réagiront!!!
Quelle honte, faudrait les enfermer ces co…. J’espere que l’amende sera salé ! et charal tu peu te les foutres ou je pense tes steaks j’en achete plus.
Osons le dire tout haut:
Il y a un certain paradoxe à se scandaliser que des êtres humains soient capables de maltraiter ainsi des animaux, alors que les mêmes êtres humains ont décidé que le fait d’arracher un bébé au ventre de sa maman est un droit inaliénable des femmes. Et ce pendant que les opposants à ce droit sont montrés par les médias comme de dangereux rétrogrades (ou ultra-conservateurs c’est pareil).
Pour moi toutes ces pratiques – qu’elles s’attaquent aux animaux ou aux être humains – sont détestables et reposent sur l’anesthésie de nos esprits matérialistes.
Je suis ravie que ces pratiques soient dénoncées et mises à jour pour que de plus en plus de consommateurs découvre la réalité des abattoirs.
Il ne faut pas se leurrer, c’est quasiment la même chose dans tous les abattoirs.
On peut consulter utilement ces rapports de 2009 sur le sujet :
http://www.one-voice.fr/fr/page/rapports
Dommage que des opinions d’arriérés anti-avortement qui mélangent tout viennet polluer les commentaires et faire passer ceux qui se battent contre la cruauté envers les animaux pour des illuminés extrémistes.
Chère Linna,
Vous confirmez ce que je disais. Dès qu’on a une opinion différente de celle de la pensée dominante et politiquement correcte, on se faite traiter d’arriéré ou de conservateur, ce qui est devenu un gros mot. Je défends les bébés, je suis donc un extrémiste… l’Histoire jugera.
Dommage pour le débat démocratique, dont le pire ennemi est la pensée unique, dont vous vous montrez un pur produit avec votre dernier paragraphe teinté d’intolérance (ainsi je « pollue »… vocabulaire révélateur, pour un peu vous me plaqueriez une étoile jaune).
Pourquoi n’avez pas répondu à mes arguments avec d’autres arguments, rationnels ceux-là?
Il faut les boycoter,en parler autour de soi;l’humanité a quelque chose de trop barbare;y compris dans les pays dits développés.
Bjr, je m’étonne que ma réaction postée hier n’apparaisse plus sur votre site car comme beaucoup je suis horrifiée par le traitemnet réservé aux animaux (ne parlons pas des animaux dressés pour les cirques, les fermiers peu scrupuleux etc etc)
Je n’achète plus de viande depuis longtemps et peux me nourrir malgré tout agréablemnet et sainement.
On se demande si les services vétérinaires sont vraiment attentifs … et poussent leurs investigations. Lobby lobby non ?? je souhaite une sanction exemplaire mais commençons par boycotter cette marque puis la viande en général.
Je ne trouve pas qu’il y ait lieu d’être étonné. Nous faisons partie des plus gros consommateurs d’animaux au monde, environ 300 grammes de chair animale par Français chaque jour ! Cela exige une cadence ininterrompue, proprement infernale (car c’est bien l’Enfer que nous faisons vivre aux animaux – puissions-nous l’epier un jour), absolument incompatible avec la moindre notion de bien-être animal.
Il FAUT tuer 400 boeufs par heure environ, soit près de 7 par minute, soit moins de 9 secondes par animal – pas le temps de faire du sentiment ! Et, à ce rythme, les blessures et accidents d’employés sont fréquents. Tout ça pour quoi ? Pour satisfaire quelques côlons encrassés, quelques palais pervertis, quelques consciences anesthésiées. On rougit de faire partie de l’espèce humaine.
peut on signer une pétition? peut on contacter Charal pour boycotter? ou bien doit on nous même aller dans les supermarchés et vandaliser leur viande? il serait bien que cette info à sensation soit suivie et approfondie. idem pour le rôle des DSV ….. j’aimerais ne pas être dans l’émotion et plus dans une action efficace de terrain dans l’intérêt de nos amis les bovins …..
la meilleure façon de réagir contre ces horreurs, c’est définitivement de ne plus manger de viande.
Le végétarisme est notre salut ainsi que celui de tous ces animaux que nous ne maltraitons pas uniquement dans les abattoirs. Il y a maltraitance dès leur naissance puisqu’ils sont « poussés ». Toute leur existence est maltraitance pour le porte monnaie de certains, mais aussi le plaisir de nos assiettes, soyons conscients et responsables jusqu’au bout!!!
Il ne suffit pas de dénoncer il faut agir !
Méfions-nous des mangeurs de viande. Leur cruauté et leur appétit sont sans limite. Ils tuent aujourd’hui autant d’animaux en une journée que tous les abattoirs en un an au début du 20°siècle. Sans se poser de questions. Ils justifient leur attitude par son utilité. Ce sont les mêmes valeurs qui ont rendu la Shoah possible. (Lire l’excellent livre de Charles Patterson « un éternel Treblinka », bien documenté.)
Peut être que les images sont dures à voir, en même temps qui aurait pu imaginer le contraire. Mais les méthodes de l’association ne doivent pas être cautionnées. Sinon on mange plus rien, on se méfie de tout. Moi j’aime la viande et je ne veux pas qu’on m’en dégoute. Alors respecter ma liberté de carnivore
Pour moi, être végétarien à cause de ça est débile. Pourquoi se priver totalement de viande si délicieuse alors qu’il suffit d’en manger peu souvent (on l’apprécie mieux) mais de la vraie et bonne viande c’est à dire de la viande bio ? On peut respecter l’animal et le manger, ce n’est pas incompatible.
Choisir le végétarisme pour éviter l’excès de viande, pourquoi pas, encore qu’il faille veiller à éviter les carences en certaines protéines notamment chez les enfants.
Choisir le végétarisme par pitié pour les animaux, c’est assez loufoque. Dans ce cas regardons où nous marchons pour éviter d’écraser les insectes, et puis supprimons les affreux pièges à mouches, et aussi les attrapes-souris.
Ça revient à faire des animaux des êtres humains.
Du reste il « suffirait » (on sait que ce n’est pas si simple) que les contrôles soient renforcés. Mais en venir à jeter le bébé avec l’eau du bain pour des arguments biaisés (« les abattoirs font souffrir les animaux, ne mangeons plus de viande »)…
Un peu de réalisme: une bonne grosse manif devant Charal pour lui faire une mauvaise réputation aura certainement plus d’effet positif sur ces pauvres bovins que de se priver de viande.
Personnellement j’en ai marre de voir mes choix dicté par des associations qui pensent avoir tjs raison. Ok on doit tuer les animaux pour les manger, quelle nouvelle ! Mais il faut bien se nourrir, alors règlons des problèmes plus importants comme justement les gens qui ne peuvent pas se nourrir dans le monde
Bens, vous sous-tendez donc que les bovins sont maltraités uniquement dans les abattoirs du groupe Charal ? Qu’au surplus les autres animaux abattus par le groupe Charal ne souffrent pas ? Qu’aucun animal ne souffre dans aucun abattoir français en dehors des bovins dans les abattoirs du groupe Charal ?
Je crois avoir bien saisi vos propos ?
Ensuite, vous pensez que le fait de ne plus consommer d’animaux ne constitue pas une solution au problème (mais y a-t-il là le moindre problème ?) de la souffrance des animaux élevés et abattus pour la consommation humaine. Vous pensez donc que si l’on (l’espèce humaine) ne consomme plus d’animaux, on continuera néanmoins d’élever et de tuer des animaux ? A quelle(s) fins(s) ? Pour se faire un chapeau de viande comme dans : http://hatsofmeat.com/frame.html ?
Enfin, peut-être sévissez-vous au service communication de Charal et peut-être êtes-vous alors à l’origine de leur sursaut d’indignation (voir leur site Web – hilarant) face à ces ignobles calomnies de L214 !
Je ne peux que réagir à la phrase de lupus : »Méfions-nous des mangeurs de viande. Leur cruauté et leur appétit sont sans limite. »
Je suis révoltée de lire de tels propos. Les pratiques dans les abattoirs me retournent le coeur (dans tous les sens du terme) et je ne cesserai de relayer les informations sur le sujet dans mon entourage mais je REFUSE catégoriquement de traiter ceux qui mangent de la viande comme s’ils étaient des parias ou des criminels dangereux!
Encore une fois je le redis, ce sont des paroles comme celles tenues par lupus qui discréditent ceux qui militent sur terrain pour que de telles pratiques cessent et ceux qui militent pour une consommation réfléchie et raisonnable.
Ces propos anti mangeurs de viandes sont tous aussi méprisables que ceux qui viennent présenter l’avortement comme un crime dans le sujet des abattoirs! Mélange des genres et extrémisme qui discrédite la cause à défendre. Répondre à l’excès par l’excès inverse n’est pas la solution.
Bens : je ne vous ai pas répondu car j’étais en vacances. Et je n’ai pas envie de débattre ici de l’avortement car ça n’est pas le sujet et de plus, les arguments des « antis » je les connais pour en avoir déjà pris connaissance.
Je ne vois pas le problème, ne soyons pas hypocrites les images sont certes dures mais représentent un métier noble. Il faut bien des personnes qui exercent cette fonction et qui nous permettent de déguster des hamburgers et steaks. Et puis il faut relativiser, qui croyait vraiment que les vaches naissaient directement sous cellophane ?
Les gens qui ne peuvent pas se nourrir dans le monde le pourraient si on cessait de leur ôter les céréales de la bouche pour en engraisser nos bovins !
Pour ce qui est du bonheur de « déguster » un hamburger ou un steak, je crois qu’il existe des bonheurs qui lui sont supérieurs celui, par exemple, de déguster un aliment sain, frais, destiné aux humains, sans en avoir les mains le coeur l’estomac et la conscience emplis de sang, de toxines, de dégoût et de remords, conscient ou inconscient (ce qui est plus grave). Croyez-en du moins une ex-viandarde impénitente issue de la campagne avec bêtes et pesticides, etc.
Il n’est pas question du reste de fustiger le personnel des abattoirs ni aucune autre personne de cette chaîne de la mort, si ce n’est le commanditaire de tout cela : l’acheteur. C’est lui qui paie pour que ces horreurs se perpétuent, lui seul qui finance cette industrie de la torture ; mais même lui est presque aussi pitoyable que ses victimes. Plus souvent ignorant que véritablement cruel, il n’est qu’une désespérante illustration de la « banalité du mal ».
Plus de 30 ans qu’en toute conscience et réflexion je suis végétarienne. Et des
familles entières le sont. Mais oui ! Je m’en porte très bien, elles s’en portent
très bien sans carences ! Des sportifs de très haut niveau, médaillés, sont
végétariens ! Le saviez-vous ? Quand à l’alimentation de ceux qui souffrent de
la faim dans le monde, les céréales que nous cultivons partout dans le monde
pour les animaux, manquent forcément à ces populations humaines. De plus l’élevage industriel participe très grandement au réchauffement de la planète
comme le souligne les experts. Et c’est facile à comprendre.




